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Enfin la 2e partie de « Alors tout tombe » est arrivée en librairie, suite très attendue puisqu’on était resté sur notre faim à la lecture de la 1ere partie sortie fin 2021 !
Mais l’attente fait espérer un bel album, du niveau des précédents, or j’ai été déçue par cette suite. Bien qu’ayant relu le tome 1 pour bien me réimprégner de l’histoire, j’ai trouvé que le scénario était faiblard et paradoxalement alambiqué ! On se perd dans les différents personnages, les histoires croisées, pour finalement arriver à une enquête un peu mièvre et attendue.
Alors bien sûr, on retrouve les dessins splendides, l’atmosphère New Yorkaise bien rendue, et la finesse des personnages anthropomorphes, ce qui fait toujours plaisir.
Mais je n’ai pas apprécié plus que ça cette 2e partie. Je vais me remettre à attendre la prochaine histoire/enquête de John Blacksad, flic charismatique à face de chat.
Série polar immanquable !
Depuis plus d'une décennie, deux génies du 9eme art, Juanjo Guarnido au dessin incroyable et à la découpe cinématographique immersive et Juan Días Canales au scénario ingénieux, aux dialogues percutants et à la mise en scène ultra dynamique, nous offrent des aventures de Blacksad toutes plus maîtrisées les unes que les autres.
Cette seconde partie vient conclure une enquête politique complexe où folies des grandeurs n'ont pas peur d'écraser celles et ceux qui se trouvent en dessous. C'est noir, c'est intense, une société gangrenée au service du plus offrant, on lit avec les tripes.
Comme à son habitude, Blacksad nous tient en haleine de bout en bout, nous balade et nous charme comme jamais.
Weekly les ennuis jusqu'au coup, John est plus que jamais déterminé à sauver son ami et à démêler cette affaire, et le temps presse.
Surtout que la réapparition d'Alma perturbe notre célèbre chat noir et qu'il sent bien qu'il se trame une histoire bien louche derrière tout ça, Solomon trop à l'abri, Smirnov en embuscade et le lieutenant sur les talons.
L'enquête reprend la où elle nous avait laissés.
Deux ans, c'est déjà beaucoup plus supportable que huit ! Ouf !
Ayant relu la première partie 9 fois pour patienter sans me faire les griffes sur le canap', je peux enfin ronronner tout mon saoul et faire mon poil d'hiver : John Blacksad is back !
Cette deuxième partie démarre sans autre forme de préambule là ou nous laissait la première.
Et pas de baisse de régime !
Toujours le même plaisir intense de retrouver ces personnages, cet univers et cette histoire qui tourne mal.
John rappelle toujours qu'on ne cogne pas sur ses amis en toute impunité, mais en baignant dans cette atmosphère de drame familial, de mœurs, d'escroquerie, d'abus de pouvoir et de vengeance, il essaie surtout de ne pas y laisser une autre de ses précieuses vies.
Diaz Canales est toujours aussi inventif d'intrigue et de mise en scène, bon dans son récit polar noir des années 50 ou les meurtres s'empilent plus vite que les parpaings.
Avoir fait durer cette histoire sur deux tomes est une superbe idée, elle méritait au moins ça et permet de ne pas faire de raccourcis qui auraient été dommages !
Quant à Guarnido... Je dois vous expliquer ?
Le génie du bonhomme ?
Le don extraordinaire pour mettre en scène ce New-York aussi lumineux que crasseux, les âmes de ces animaux anthropomorphes torturées, les lumières, les cadrages.
Tout est encore une fois complètement jouissif !
Le maître est toujours au top, et c'est un plaisir que je ne bouderai jamais de me plonger dans ses fresques fourmillantes de détails et ses ambiances léchées !
Un bon cru pour le chat noir bourru de mon cœur !
À quand le tome 8 ?
New-York en proie à la folie des grandeurs de Solomon, le maître de la construction locale, des ossements retrouvés au fond d'un chantier, le journaliste Weekly, compère de John Blacksad, accusé de meurtre... Le détective félin a du pain sur la planche.
C'est le retour de Blacksad pour cette deuxième partie du tome 7. Canales nous livre une intrigue plus fouillée sur ces deux albums en revenant aux racines new-yorkaises de la série. Syndicats, mafia, police, Blacksad doit composer avec des éléments complexes face à un personnage qui veut laisser son empreinte sur la ville, inspiré de Robert Moses, le master builder de NY, quitte à empiler les cadavres sur son passage.
Juanjo Guarnido livre une partition impressionnante, comme à son habitude. Il dit même avoir renforcé son trait d'encre ce qui ne nuit en rien, au contraire, à ses aquarelles magnifiques. Certaines pages, certaines cases sont à encadrer mais c'est le cas dans chaque tome de la série.
Est-ce un coup de cœur par habitude ? Oui et non... Je ne peux pas bouder le plaisir, intact, qui est le mien à retrouver ce personnage épatant et les dessins de Guarnido. Et ce n'est pas la fin de ce tome 7 qui va m'en détourner... la suite promet ! Mais chuuutt....
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