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Premier roman de Johanne Lykke Holm, dans une ambiance gothique et onirique, une histoire troublante, une sensation, une lecture qui nous sort de notre zone de confort. Un livre entre Twin Peak, Suspiria et Paradise Hills.
Un huis clos scandinave déroutant aux accents tragiques qui distille un poison lentement. Une ambiance étouffante, du mystère et des zones d'ombre, l'exil et des portraits de femmes.
Une lecture à la fois envoûtante que frustrante.
"Quand je pense que nous aurions pu passer une vie entière sans nous rencontrer, un poids me traverse, quelque chose à la fois de terrible et d'excitant. Imagine-toi, quelle triste vie. On aurait aussi bien pu naître pierre. Une pierre volcanique qui se referme sur elle-même comme dans la mort."
Tout d'abord je tiens à remercier lecteurs.com et les éditions La peuplade pour l'envoi de cet SP.
Neuf jeunes femmes vont travailler à l'Hôtel Olympic pour apprendre à devenir de véritables femmes au foyer. Peu à peu, elles vont tisser des liens entre elles mais sont-ils sincères ? on peut se poser la question lorsqu'une d'entre elles disparaît toutes pensent qu'il s'agit d'un assassinat.
La lecture de ce roman n'est pas aisée. Dès le départ, on ressent un mal être, une ambiance bizarre. Comme s'il y avait quelque chose dissimulé qui s'ingénie à faire que rien ne fonctionne comme il le faudrait. On cherche qui est Strega, ce qui signifie sorcière en italien.
Là, on a la sensation qu'il y a un esprit, un poison qui se distille peu à peu. La malaise vient il de ces filles ou de ce qu'on attend d'elles ? ou encore de cet environnement très patriarcal qui les incite à développer une sororité pour avancer ?
Je ne sais pas si j'ai aimé ce roman. Il ne se passe pas grand chose dans ce quotidien : des journées répétitives, identiques. Seules changent la pensée et la réaction que deux/trois protagonistes. Cela donne la sensation d'être en position de voyeur qui laisse faire les choses. On ne peut pas le lâcher car on veut comprendre où l'auteur veut nous emmener.
https://quandsylit.over-blog.com/2023/07/strega-johanne-lykke-holm.html
"Plus tard, j'ai appris que Streda était un cabinet d'horreurs, où tout s'était figé dans une forme désagréable. J'ai appris que Streda était des forêts profondes dans une lumière rouge."
Un miroir.
Une femme.
De la buée.
Un hôtel, des odeurs, la mer, un ballon, le soleil, des photos, un savon bleu, un rouge à lèvres, du papier, des répétitions, un escalier, une pierre de lune, une rue, le bar laitier, une gare, des montagnes, une horloge, un village... Faire ce qu'on lui a demandé de faire, avoir les mains qui tremblent, s'avancer dans l'obscurité, être réunies au centre de la pièce, respirer profondément, des règles à respecter, être des travailleuses saisonnières... Un dortoir, un uniforme, un registre, se raconter, des jeunes femmes, se préparer à une certaine vie, de la monotonie, de l'apprentissage, de la tristesse, de la lecture, un prieuré, se trouver, le contrôle, la punition, des nonnes, des rêves, des rires, des chambres fantômes, un dur labeur, une pièce de théâtre, un doux silence, des instructions, une lumière intense, un cercueil...
Je vous remercie vraiment lecteurs.com (pour les amoureux et les amoureuses des livres) et les Éditions de la peuplade (des livres phares depuis 2006) pour ce roman à l'atmosphère étrange, irréelle, pesante et secrète.
Le style de l’auteure est intime et intense, entre lumières et ombres.
"Une personne jeune et seule en route sur le chemin de la vie."
Neuf jeunes femmes se rencontrent à l’Hôtel Olympic, perdu dans les montagnes italiennes. Elles sont venues y apprendre les métiers de l’hôtellerie mais surtout tout ce que doit savoir une jeune femme : la propreté d’une maison, la préparation des repas, le service ainsi que le respect d'une discipline stricte. Les filles nettoient, repassent, font les lits, préparent ce grand hôtel vide dans l’attente des clients. Mais il n’y a jamais de client. Elles font tout cela sans but, sans raison. La narratrice est l’une d’elles et décrit chaque activité, mais aussi les odeurs, les sons, les goûts, les pensées indicibles dans une atmosphère qui oscille entre onirisme, étouffement et incertitude.
Je suis passée à côté de ce texte singulier. C'est trop ambigu, on ne sait pas exactement ce qui se passe, ce qui relève de la vérité, du rêve ou du cauchemar. J'ai pourtant apprécié l’aura de ce livre et son décor intemporel mais je n’ai pas compris les intentions de l’autrice et au final l'histoire en elle-même m’a échappé.
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