Voilà un bel album pour initier les enfants à la poésie. Des formes courtes, comme des haïkus, et nous voilà partis en voyage sur les mers, dans les montagnes et les villages.
« Le très loin
Est toujours très près de toi
Si ta porte est ouverte »
C’est aussi un voyage onirique noyé de couleurs vives et qui nous invite à ouvrir les yeux pour mieux voir le monde qui nous entoure.
« Il y a des ciels rouges, des pierres bleues, des vents jaunes
Que sais-tu de la couleur des choses ? »
La beauté du monde s’offre à chaque page, apprenons à la voir et à la savourer dans sa générosité. Savoir aussi qu’elle est fragile et que, parfois, on l’abime.
« Il faudrait inventer
Une gomme à effacer le bruit »
L’ouverture aux autres s’écrit aussi en poésie, elle nous apprend le respect et le partage.
« Tourne-toi vers les autres
Comme le tournesol
Vers le soleil »
La poésie est là pour regarder autrement, elle parle de la vie et de ce qui fait grandir.
« Qu’est-ce que demain ?
Un aujourd’hui qui a grandi. »
Les poèmes sont éparpillés à côté ou dans les tableaux de Laurent Corvaisier qui utilise la couleur dans la lignée du fauvisme. Ça claque et c’est joyeux !
A l’aide de phrases courtes et d e mots simples, Jean-Pierre Siméon nous donne le monde à voir et nous insuffle l’espoir. En utilisant le « tu », il s’adresse au lecteur avec cette injonction humaniste d’aller vers l’autre et celle de regarder la planète avec des yeux émerveillés.
C’est une poésie qui apporte la joie et l’espoir en l’avenir.
Un très bel album à lire et à partager.
Quelles merveilleuses épousailles entre le poète et le peintre pour celui sans qui le monde ne serait pas le même : l’arbre.
Qu’il soit majestueux ou rabougri il est là sous nos yeux, à portée de mains et de cœur.
Ce livre lu et regardé, caressé avec émerveillement a fait resurgir en moi ce vagabondage poétique que j’aime tant. La beauté des mots et leurs musiques, comme le vent dans les feuilles des arbres, qu’il soit doux ou fort son chant nous accompagne dans nos promenades.
Toucher l’écorce d’un arbre, c’est lui dire bonjour, merci d’être là.
Les arts comme les arbres nous apaisent mais pas seulement, ce sont des jalons pour voir autrement, plus loin, plus fort, ils font appel à tous nos sens.
Notre horizon s’élargit et s’enrichit.
Ce sont des pépites qui vont éveiller les petits et les grands au regard, au vrai celui qui s’attarde, qui voit. Les mots en petits poèmes sont des fenêtres ouvertes sur la philosophie, la sagesse à engranger comme les noisettes de l’écureuil, pour avoir ces ressources en soi.
Offrir ce livre c’est plus qu’un cadeau, c’est une clef qui ouvre la porte de soi-même.
Un don, le plus beau à faire à un enfant.
Merci à Masse Critique Babelio et aux éditions Rue du Monde qui recèle encore bien des trésors.
©Chantal Lafon
https://jai2motsavousdire.wordpress.com/.../larbre-ma-dit/
Une surprenante decouverte... Magnifique
un peut difficile à la première lecture car sans ponctuation, ce texte d'une femme contre la guerre des est homme est poignant
Avenirs suivi de Le peintre au coquelicot
Si tu regardes longtemps la terre
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Variations Sophocle et autres mythologies grecques
Essais de lecture : la loi, qohelet et les proverbes
L'arbre m'a dit
Une théorie de l'amour
Petit éloge de la poésie
À l'intérieur de la nuit
Levez-vous du tombeau
La traverse
La nuit respire
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