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Belle découverte un roman dont l’action se passe en Bretagne, des personnages haut en couleur, des rebondissements le tout dans un style fluide et actuel. Un groupe de rock local, la découverte d’un corps sur une plage et de jeunes policiers mènent l’enquête au son des vagues. De secrets dévoilés en relations multi partenaires le telling se déroule avec quelques longueurs, le dénouement plus explicatif aurait intensifié le roman.
Le roman "La Ferme d'en bas" de Jacques Mazeau nous plonge dans un univers rural au sein d'une famille au caractère bien trempé. Dès les premières pages, on est captivé par cette histoire profonde et brutale. L'auteur explore les thèmes de la famille, de la terre et de la transmission, nous offrant ainsi une lecture captivante.
L'intrigue se déroule dans une ferme isolée en pleine campagne. Nous y rencontrons des personnages hauts en couleur, tous marqués par leur profond attachement à leur terre et à leur mode de vie. Même si celui-ci est intolérable, rapidement, on s'attache à eux, tant leur authenticité transparait à travers les pages. La plume de Mazeau décrit avec justesse les émotions et les aspirations de ses personnages, nous permettant ainsi de mieux comprendre leur complexité psychologique.
L'ambiance sombre et oppressante qui règne tout au long du récit renforce l'intensité de l'histoire. Les personnages, réservés et taciturnes, contribuent à cet aspect. Leur apparente dureté transparaît à travers leurs actions et leurs paroles, créant des relations tendues et peu chaleureuses entre les protagonistes.
En explorant les relations entre les différents membres de la famille, l'auteur met en lumière la question de l'héritage et du poids des traditions. Les dialogues sont vifs.
Cependant, on peut reprocher à "La Ferme d'en bas" une certaine lenteur. L'auteur prend son temps pour décrire les lieux et les caractères, ce qui peut parfois ralentir le rythme de lecture et donner une impression de longueur. Néanmoins, cela permet également de mieux s'immerger dans l'univers du roman et d'apprécier pleinement chaque détail.
"La Ferme d'en bas" de Jacques Mazeau est un roman brutal qui nous transporte au cœur d'un monde rural vivant et authentique. Entre héritage familial, rêves désenchantés et traditions, l'auteur tisse un récit complexe.
Il y a bien longtemps que je n'avais plus lu de roman de Jacques Mazeau et quand j'ai vu que son nouveau roman était proposé par les éditions de l'Archipel sur NetGalleyFrance, je n'ai pas hésité et je les en remercie pour leur confiance.
"J'ai entendu le chant des morts" est un roman captivant en trois parties. En 1996, Pierre découvre un journal intime écrit par son père Gabriel, ancien combattant engagé dans la Résistance. Pierre commence sa lecture et on plonge donc en 1944 où son père retrace ce qu'il a vécu pendant cette période.
Le récit se poursuit et Gabriel nous raconte sa vengeance pour le meurtre pendant la guerre de sa bien-aimée, Jeanne, la mère de Pierre. Dans sa quête des responsables de cet acte, il rencontre Abel, un résistant comme lui et ensemble, ils vont faire la lumière sur cet événement d'autant qu'il est persuadé que les auteurs sont ses camarades de combat.
Cela nous mène à la dernière partie, à la lecture des lettres que Jeanne écrivait à Gabriel et où Pierre découvrira, qui était réellement sa mère. Celui-ci va apprendre que sa mère a été torturée, assassinée, alors qu'il était persuadé qu'elle était morte en couche.
Jacques Mazeau nous offre un récit passionnant où les intrigues et le suspense se côtoient. Son écriture est fluide. On sort de cette lecture en se disant que nous-mêmes et les générations à venir avons encore bien des "secrets" à découvrir sur cette période.
La Baie des trépassées de Jacques Mazeau
Un polar rural ou plutôt de bord de mer, nous sommes en Bretagne proche de Quimper. Sur la plage de la baie des Trépassés, on retrouve le corps d’une très belle jeune femme, nue, les yeux bandés par une culotte. L’enquête ne sera pas de tout repos pour le commandant Malville et sa nouvelle stagiaire Aude. De son côté Malville se remet comme il peut de sa rupture avec Julie, il se remet en question et reste vulnérable. Mais il s’avère qu’après quelques ajustements le duo va bien fonctionner. Très vite ils feront le lien avec un groupe de rock breton, « les vieilles folles ». L’intrigue prend son temps pour chercher des pistes à suivre, vengeance, jalousie, tueur psychopathe. Il s’avère qu’il y a de nombreux mobiles possibles pour ce meurtre. On va ainsi mieux comprendre les hommes, pécheurs, marins de cette région. J’ai apprécié le style de l’auteur, pour une fois un polar qui prend son temps, ce n’est pas si courant. Le temps de réfléchir, de profiter du paysage oui mais voilà tout est une question de dosage, un peu ça va mais au bout de quelques chapitres, j’avais bien envie d’un coup d’accélérateur. Beaucoup de répétitions, ce qui finit par agacer le lecteur, même si les chapitres sont courts, cela manquait de rythme à mon goût mais peu convenir à d’autres. Un roman de 400 pages qui aurait gagné à voir ses longueurs raccourcies. Le thème de la bande de copains, qui se connaissent tous et dont on ne sait pas s’ils sont vraiment amis ou au contraire s’il y a entre eux des rivalités et des rancœurs qui viennent perturber leur dynamique de groupe, était bien vu. Les touches d’humour ne sont pas dédaigner, elles donnent un peu de légèreté à un récit qui aurait pu sombrer dans la satire sociale/rurale avec tous les clichés que l’on peut imaginer. Un roman à découvrir. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/03/09/38069618.html
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