Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Un roman qui démarre de manière un peu loufoque: Isabelle, quadra expatriée car elle suit au gré de ses missions à l'étranger, son mari, fait face au déplacement de trop. Elle épingle au passage la "secte" des expatriés vivant entre soi dans une bulle privilégiée.
Je pensais tout d'abord m'offrir une bonne tranche de rigolade avec ce roman lu dans un train...
Mais le roman prend de façon soudaine un tour plus intime. La mère de la narratrice, restée en France, est tombée dans le coma; Isabelle rentre.
Isabelle Boissard réussit ici l’exploit de réunir au cours d'une même phrase profondeur, rire et larmes.
L’humour, l'autodérision et les ateliers d'écriture vont lui permettre de tenir et même d'avancer. Ils vont lui permettre de s'échapper de toutes les difficultés de la vies: d'un mari absent, d'enfants qui grandissent et n'ont plus besoin de nous, de l’ennui d'une expatriation non choisie, des amis qui n'en sont pas forcément, de la maladie de ceux que l'on aime et même de la mort imminente crainte.
Un très bon moment de lecture , sensible et profond.
Une jeune quinqua un peu déjantée, Bridget Jones d'aujourd'hui, en pleine séparation et bouleversements personnels, est appelée au secours de son meilleur ami pour organiser l'anniversaire de sa compagne. C'est frais, drôle, bien écrit et ça épingle les travers de nos années 2020 … le roman est bourré de références qui nous parlent à nous les jeunes des années 80, ayant aux alentours de 50 ans aujourd'hui. Merci Isabelle pour ce roman qui m'a embarquée , m'a fait rire et m'a émue! Un joli moment de lecture!
Difficile de se retrouver seule à cinquante-deux ans. De dire adieu à sa vie d’expatriée, à son statut d’épouse et à son mari amoureux d’une Danoise. Depuis sa séparation, Camille se morfond. Se défile. “Tout le monde parle de sortir de sa zone de confort. Moi, je me conforte dans ma zone d’inconfort.”
Pour l’extraire de son apathie, Christophe, à la fois meilleur ami, chirurgien vétérinaire et saint patron des voyageurs, la charge d’une mission : organiser l’anniversaire surprise de sa compagne en Bretagne. Camille quitte le maudit Danemark pour la France, où elle a treize jours pour préparer les festivités et affronter toutes ces petites choses chiantes propres aux anniversaires. Mettre en place une cagnotte et y participer, animer un groupe WhatsApp, trouver une idée de cadeau - alors que tout a déjà été offert -, écouter les monologues des autres se terminer par “enfin bon, que veux-tu” ou par “vas-y, bisous.”
Il est vrai, ceci dit, qu’en parallèle de cette tâche divine, Camille n’a pas grand-chose à faire. Elle est une Martine des temps modernes, une héroïne esseulée plus ou moins assumée. Camille passe une radio des poumons, Camille prend des nouvelles d’une truie australienne, Camille prend des bains de mer avec un homme séduisant, Camille a des questions, Camille attend des réponses. “À quel âge devient-on vieux ?” “Que deviennent les comptes Instagram des gens morts ?” “Y a-t-il plus désespérant qu’un téléphone silencieux ?” En treize jours si peu occupés mais hautement galvanisants, elle a surtout le loisir d’observer et de singer les vies des autres pathétiquement et bourgeoisement exposées sur les réseaux sociaux.
Dans des chapitres fragmentaires, Camille, lucide et cinglante, fait le tour de l’amitié, entre imposture, infidélité et générosité. Tout ça pour continuer d’accepter, peut-être d’apprécier, ou même de célébrer le temps qui passe. Toutes ces années qu’on ne peut s’empêcher de compter.
J’avais découvert Isabelle Boissard grâce à la sélection des 68 premières fois pour son premier roman « La fille que ma mère imaginait ». Je retrouve avec plaisir la plume originale et humoristique de l’autrice.
Elle nous raconte l’histoire de Camille, 52 ans, revenant à Paris pour voir ses amis et organiser une fête d’anniversaire surprise à Bianca, l’amoureuse de son meilleur ami, Christophe. Ce dernier a tout prévu pour essayer de redonner le sourire à Camille. Son mari vient de la quitter pour une autre femme, une Danoise. Leurs deux filles sont grandes. Elle ne travaille pas. Elle a suivi son mari à l’étranger. Elle est une conjointe d’expatrié. Elle se retrouve à se questionner sur sa vie et son futur.
Elle dégomme les travers de notre société. Tout le monde en prend pour son grade, enfin surtout les Bobos. Camille évolue dans un entourage qui n’a pas de problèmes financiers. Chacun affiche son bonheur sur Instagram. Ce réseau social est le fléau de nos vies d’après Camille. Il y a de nombreuses formules à l’encontre d’Instagram. Isabelle Boissard a le sens de la formule qui fait mouche !
Un chapitre représente une journée et une célébration est indiquée pour ce jour. Exemple : « Lundi 26 avril Journée de la secrétaire au Nicaragua ». Les journées sont découpées en fragments et alternent avec des citations. Sans oublier la Nicorette, qu’elle prend régulièrement. Camille essaye d’arrêt de fumer. Elle a une mauvaise toux et doit consulter. Son séjour à Paris est l’occasion de passer quelques examens médicaux à reculons. Elle revoit de nombreux amis qui l’accompagnent dans ses démarches et réflexions. Il y a même de l’amour dans l’air, mais chut je ne vous en dévoile pas davantage.
Camille est drôle, pratique l’autodérision, philosophe aussi, dit les choses comme elle le pense aux lecteurs et c’est savoureux.
Après Paris, elle nous emmène en Bretagne, à Saint-Astres, au bord de la mer où réside le père de Bianca pour organiser l’anniversaire surprise. Elle y rencontre diverses personnes et une chienne qui l’aident à se reconstruire.
Merci à Babelio et Les Avrils pour cet excellent moment de lecture !
Il n'y a pas encore de discussion sur cet auteur
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement
L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...