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Quasiment 30 ans après la lecture de Trainspotting, j’attaque la lecture de ce volume sans avoir de souvenirs très clairs des personnages !
Nous retrouvons Renton, Begbie, Sick Boy et Spud à Edimbourg. Dès les premiers mots j’ai été totalement accrochée à l’histoire et à son écriture spécifique que je n’ai eu aucun mal à “entendre” comme étant leur accent !
Il n’y a pas que les bas-fonds d’Edimbourg que nous visitons au gré des contrats des Dj de Renton, des expos de Begbie et des malencontreuses idées de Sick Boy ! Spud est la victime toute désignée de ce qui va mal tourner !
Les termes crus et la violence, ne m’ont pas gênée car la plume de Welsh est très descriptive des personnages, des environnements et des pensées et l’humour très présent ! Certaines situations dramatiques m’ont amenée à sourire malgré tout !
Une fois plongée dans la vie de ces 4 hommes il m’a été très difficile de poser le livre alors qu’en parallèle j’ai éprouvé la sensation de baigner dans une crasse moite et puante ! Une histoire irrespectueuse, grossière et violente mais souvent touchante fait que cette lecture n’est pas destinée à tout le monde !
#dmt #massecritiquebabelio
10 ans plus tard....Les quatre compères,qui n'en sont plus : on est ravi de les retrouver, en tous cas moi oui!
Chacun a vécu son truc,sa vie, sa merde .Begbie sort de tôle avec sa haine chevillée au corps; Sick-boy toujours dandy escroc ne manquant pas d'ambition. Spud la gentillesse dans une vie de pauvre ex-héroïnomane qui a découvert Dostoïevski et Renton qui va revenir dans leur vie ou eux dans la sienne, 10 ans plus tard, 10 ans après la trahison.
succulent, bon style du Irvine welsh comme on l'aime, 600 pages qui passent à une vitesse!!!
Avant d’être les (anti)-héros devenus cultes de Trainspotting, les personnages de Irvine Welsh ont été de jeunes gens presque insouciants.
Skagboys raconte la jeunesse, au début des années 1980 de Renton, Spud, Begbie, Sick Boy, etc. dans ce quartier de Leith, à Edimbourg, si cher à Welsh. La crise et Margaret Thatcher sont passées par là, l’heure est donc à la morosité et à la perte des illusions.
Par curiosité, par plaisir, ou pour donner un sens à leur existence, les personnages de Welsh hésitent, goûtent à l’interdit, basculent dans l’addiction. Car oui, "skag" signifie l’héroïne, et ce récit est celui de jeunes gens pour qui cette drogue, plus que toute autre, va devenir un idéal, un absolu et bien sûr un fléau.
L’intelligence de l’auteur, c’est de ne jamais simplifier les raisons qui poussent un individu à faire des choix, extrêmes ou non. Le portait de cette époque désenchantée est tout simplement sublime, l’humour côtoie le sordide, la tragédie s’entremêle avec le grotesque.
Les anglophones préféreront le texte original (à condition de faire l’effort de s’habituer au dialecte de Leith !) mais la traduction permet néanmoins de plonger dans ce portrait fascinant d’une génération sacrifiée. Les mots crus et la violence incontrôlée cohabitent avec une sensibilité exacerbée qui font du lecteur un compagnon de route de tous ces garçons, pour un voyage sans concession aux tréfonds de l’âme humaine.
Un roman qui donne une vision très glauque de l’Ecosse marquée par la crise des années 80. Loin du disco et des paillettes. L’Edimbourg de la misère et du nihilisme. Grisaille, chômage, bière, sida, violence, on émerge du livre nauséeux. On quitte soulagé cette bande de junkies accros à l’héroïne qui n’ont pas d’autre recours, pour échapper à leur existence sordide, que le refuge dans les paradis artificiels. Désespérant et subversif, plus encore que le film.
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