Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Un polar qui met du temps à s'installer.
Deux enquêtes parallèles ; un cold case enfin pas si cold pour Rebus et le meurtre d'un marchand d'art sur lequel va devoir se pencher sa collègue Siobhan car Rebus est puni.
Une histoire sombre, complexe où l'on ne peut faire confiance à personne.
Alors oui il y a quelques longueurs mais les deux personnages sont attachants et les dialogues nombreux et savoureux.
On fait le tour des bars d'Edimbourg et les coups pleuvent.
Une lecture agrèable.
Quand Big Ger Cafferty échappe de peu à une tentative de meurtre, Siobhan Clarke, en toute logique, fait appel à John Rebus pour l’aider dans son enquête. Qui d’autre que son mentor peut faire parler le vieux gangster ? Rebus est certes à la retraite, mais il reste un policier dans l’âme et c’est en tant que consultant civil qu’il interroge son meilleur ennemi. Le caïd d’Edimbourg, désormais retiré des affaires, a reçu une lettre de menace, la même que Lord Minton qui, lui, n’a pas évité la mort. A priori, aucun rapport entre un avocat de la Couronne et le chef de la pègre. D’ailleurs, les Stark sont en ville. Les bandits de Glasgow viennent piétiner les plates-bandes de Big Ger et ont peut-être tenté de l’éliminer. C’est en tout cas, l’opinion de l’équipe spéciale à laquelle a été intégré Malcolm Fox, chargée de surveiller les Stark et d’éviter une guerre des gangs qui mettraient Edimbourg à feu et à sang. Mais Rebus suit une autre piste. Le retraité n’a rien perdu de son flair ni de sa ténacité et il saura dénouer les fils de cette affaire très compliquée.
John Rebus, l’éternel flic d’Edimbourg. On lui montre la porte, il revient par la fenêtre. Pas le genre à prendre sa retraite. Surtout si une occasion se présente de mettre Big Ger sous les verrous. Les deux hommes ont vieilli mais ne sont pas encore prêts à profiter d’une retraite paisible.
Désormais, le chef de gang doit composer avec ses successeurs et ses rivaux et le flic, lui, a laissé la place à Siobhan et Malcolm. Pourtant, c’est bien Rebus qui va fouiller, creuser et mettre à jour une vieille histoire de maltraitance, de gros sous et d’impunité des puissants, tout en essayant de renouer des liens avec sa fille et de peut-être devenir un bon grand-père après avoir failli dans son rôle de père.
Car, Ian Rankin ne se contente pas de nous servir une enquête tortueuse à souhait, il sait aussi donner de la profondeur à ses personnages, les confrontant à une vie privée pas toujours conciliable avec les exigences du métier de policier.
Encore un bon opus pour une série qui mérite le détour en Ecosse.
L'inspecteur Rebus se retrouve confronté à plusieurs suicides inexpliqués. L'énigme va être difficile à résoudre car Rebus doit établir le lien entre les suicidés, la fille du maire qui a disparu, un conseiller départemental, le chef de la police, différents chefs d'entreprises et la non moindre Scottish office qui permet à l'Ecosse de se développer économiquement. Tout n'est que magouille entre ces multiples personnages (dont il faut retenir les noms et les fonctions...). Chacun s'en met plein les poches mais crée aussi de l'emploi. Alors le dilemme est grand : continuer à enquêter avec des bâtons dans les roues ou tout arrêter pour se mettre à l'abri ?
L'énigme est bien ficelée mais j'avoue que j'ai rencontré bien des difficultés à m'y retrouver et le langage est peu relevé. Ce personnage de Rebus est cependant un exemple d'intégrité intéressant, faisant donc face à des ripoux dominant le monde. Donne à réfléchir...
Vingt-cinquième tome de John Rebus, le flic de Ian Rankin, Un cimetière dans le cœur est son dernier opus. À force de flirter avec la loi et le droit, Rebus se retrouve assis sur le banc des accusés, en bien mauvaise posture.
À Édimbourg, le confinement est enfin fini et les affaires reprennent. Seulement, John Rebus, l’ex-flic taciturne, mal luné et pas souvent sobre, est vieux et malade avec sa bronchite chronique qui l’assaille quelques fois.
Heureusement dans le tribunal, il y a presque personne car, hagard, Rebus ne semble pas s’être remis de ce qui lui arrive. Puis, Ian Rankin remonte le passé. Sa proximité avec le parrain de la ville, Big Ger Cafferty, qui lui demande d’enquêter, avec ses liens d’amitié avec Siobhan Clarke, son ex-collègue à la division criminelle spéciale, ne vont pas faire bon ménage…
Le point de départ de l’enquête que mène en parallèle Clarke concerne un vieux flic. Il appartient au même commissariat que Rebus. Soupçonné de violences conjugales. Il invoque un stress post-traumatique pour expliquer son comportement dû aux conditions de travail dans son commissariat. Seulement la hiérarchie s’emmêle. Clarke va-t-elle céder ?
Ici, Ian Rankin dénonce les violences policières, les flics d’une autre époque qui ont accepté des petits arrangements avec la pègre, les entorses au règlement, etc.
En opposant son flic à une autre génération, plus jeune, plus intègre et plus soucieuse de son rôle, l’écrivain annonce peut-être la fin définitive de Rebus qu’il a créé en 1987.
La suite ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/02/24/ian-rankin/
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