Après avoir lu le deuxième tome de cette série (vous connaissez ma manie de tout prendre dans le désordre), j'avais très envie de découvrir le début des aventures de Thomas Cromwell. Ce roman mélange la période allant de 1527 à 1535 à des flash-backs sur la vie de Thomas Cromwell. Contrairement...
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Après avoir lu le deuxième tome de cette série (vous connaissez ma manie de tout prendre dans le désordre), j'avais très envie de découvrir le début des aventures de Thomas Cromwell. Ce roman mélange la période allant de 1527 à 1535 à des flash-backs sur la vie de Thomas Cromwell. Contrairement à ce qui se passe dans le deuxième tome, il n'a pas encore pris l'importance qu'il aura auprès du roi Henry qui lui, est lassé de sa femme Catherine qui ne sait pas lui faire un hériter (ou le garder car des enfants garçons sont tout de même nés). Il a donc commencé à courtiser Anne Boleyn mais nous ne suivons ça que de loin puisque c'est à travers les yeux de Thomas que nous est racontée l'histoire, même s'il n'en est pas le narrateur, et que lui n'a pas encore un accès direct aux intrigues de la cour.
J'ai moins aimé ce tome que le deuxième, très probablement parce que Thomas Cromwell n'est pas encore au coeur de l'intrigue. Ce que j'ai préféré, c'est tout ce qui a trait à sa famille. En épousant sa femme, il a passé une sorte de contrat mais cela ne l'a pas empêché d'avoir beaucoup d'affection pour elle.
Lizzie wanted children; he wanted a wife with city contacts and some money behind them.
Le thème du mariage arrangé est d'ailleurs très présent puisqu'il l'est à travers Cromwell, le roi mais aussi Mary Boleyn qui est à la recherche d'un mari qui pourrait devenir le père de ses enfants, nés de son premier mariage.
Même si je préfère quand Cromwell est à la cour, il est intéressant de voir dans ce tome la mort qui rôde partout, mais tout de même un peu plus en dehors que la cour qu'en dedans.
It's not the hand of God kills our children. It's disease and hunger and war, rat bites and bad air...
Ce roman est aussi une critique de l'Eglise, présenté comme le lieu de l'hypocrisie et même de la falsification puisqu'elle est soupçonnée d'avoir réécrit l'Histoire comme ça l'arrangeait, étant la détentrice du savoir.