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C’est le hasard qui est à l’origine du déclic. Lorsqu’elle apprend qu’une île dénommée Jean Charles comme son père vieillissant est menacée de disparition par la montée des eaux en Louisiane, l’auteur réalise qu’il ne sera bientôt plus temps, si elle ne se hâte, de percer les mystères de cette terre inconnue qu’est toujours resté ce père, un homme syllogomane sans passé ni souvenirs, dont le déroutant héritage semble tout entier tenir dans son atelier d’artiste et sa sidérante accumulation d’objets, autant de vestiges de la vie des autres dont il faisait son matériau artistique mais qui posent la question de quel vide ils ont comblé et de ce qui se cache sous cette face émergée de l’iceberg.
Alors, avec le sentiment qu’il ne sera « pas plus facile de décrire [s]on propre père que [l]es explorateurs suédois du XIXe siècle », disparus au pôle Nord, à qui elle a consacré son livre Un monde sans rivage, elle entreprend une enquête intime, toute de patience et de délicatesse, s’efforçant de « recueillir [ce] que, peut-être, il finira par dire » et espérant « le faire émerger à l’aide de ces petites brosses qu’utilisent les archéologues, pour ne pas l’abîmer. » Ce père qui n’a pour parler de lui que les objets qu’il a entassés, aussi illisibles aux yeux des siens que le contenu d’une « capsule temporelle » qu’il leur aurait léguée « avant même que le temps soit passé », sait-il seulement sonder lui-même les profondeurs secrètes de l’oubli qui lui tient lieu de refuge ? Ou ne restera-t-il irrémédiablement à sa fille que l’archipel de signes affleurant à la surface ?
Rares sont les livres à vous éblouir comme ici à chaque ligne, la finesse d’observation et d’analyse n’ayant d’égale que la magnificence de l’écriture. Que d’amour et d’intelligence dans ce texte bouleversant de retenue, et quelle splendeur que cette plume capable d’emmener l’admiration du lecteur de sommet en sommet de la première à la dernière page. Pendant que l’insondabilité de l’énigme paternelle et la conscience du peu de temps qui reste ne rendent que plus bouleversants les efforts éperdus et bientôt résignés de la fille et du père pour se rejoindre, Hélène Gaudy transcende les mots pour en faire sans le dire l’étoffe-même d’une affection filiale aussi irréductible que pudique, tout en multipliant les réflexions toutes plus justes et plus belles les unes que les autres sur la filiation, le passage de la vie et l’écriture.
Dans la première sélection du Goncourt, ce livre exceptionnel a toutes les chances de faire partie des favoris, si ce n’est de devenir LE favori. Au-delà du coup de coeur.
Tout d’abord il y a les dessins tout doux de Simone Réa. Puis on entre dans l’histoire
« Oskar n’aime pas quand la nuit tombe. La nuit, ça l’ennuie. »
Oskar est un petit lapin qui préfère jouer et écouter des histoires plutôt que d’aller au lit.
La nuit, ça l’ennuie parce que ça l’empêche de poursuivre ses activités, ce qu’il préfère. Sa maman doit l’aider à trouver le sommeil. Pas facile quand son petit garçon est hyperactif.
A Oskar qui veut « enlever la nuit », elle explique qu’on ne peut pas enlever la nuit comme un vêtement.
Avec patience, elle lui apprend à apprivoiser le noir pour qu’il n’est plus peur.
L’histoire est très belle et rassure avec des explications toutes simples. Un regret toutefois, il n’y a que la maman qui intervient. Heureusement, dans les illustrations, on voit tour à tour le papa ou la maman près de leur fils. Je trouve important de donner une place aux deux parents.
Les dessins couleur pastel au crayon de couleur, sont plein de tendresse avec une part de rêve.
Un album délicat et profond à lire au coucher pour mieux s’endormir.
magnifique livre
Un livre très prenant ,de cette histoire d une expédition tragique et bien raconter ,un super livre bravo à l auteur
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