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Et si vous vous replongiez dans l'année du Bac de français, surtout si vous avancez en âge comme l'héroïne de ce roman, que l'on peut certes classer dans la catégorie littérature jeunesse, mais qui relève aussi du feel-good, voire de la littérature pour poulettes. La quatrièmes de couverture indique d’ailleurs avec humour : de 10 à 110 ans. Le public cible est large !
L’auteur Gwladys Constant nous fait partager une année qu’on a tous connue, celle de première, vécue par des personnages drôles, attachants et modernes. Il y a la grand-mère, pleine de bon sens, de courage, prête à découvrir Internet et Baudelaire. Sa fille, quarantenaire divorcée, reconvertie dans l’écriture d’un blog au succès phénoménal. Enfin la lycéenne, qui écrit en onomatopées sur Facebook (« Mamie passe le bac » est sorti en 2013, ce réseau était encore utilisé par les moins de 20 ans). L’auteur nous donne accès aux correspondances que s’échange ce petit monde (il y a aussi le père, les copains, les copines), au journal intime des héros, au blog de la mère, etc… L’ensemble se lit à toute allure. La fin arrive très vite, un peu brutale, certes, mais c’était peut-être pour laisser place à une suite.
Je n'aurais jamais entendu parler de ce roman si je n'avais pas regardé une vidéo d'une booktubeuse que j'aime bien.
Justine est une jeune fille victime de harcèlement au sein de son lycée et sur les réseaux sociaux. Et pourtant, ce n'est pas elle qui va se suicider mais Margot, la reine des abeilles, la fille belle, intelligente et populaire. Troublée par cette mort incompréhensible, surtout de son point de vue, Justine fera tout pour en comprendre les raisons.
Comme son titre l'indique, il sera question dans ce roman pour adolescents du harcèlement et du culte des apparences, ce que nous montrons aux autres, et qui a son pendant bien entendu, ce que nous ne voulons surtout pas montrer. Mais ce roman aborde bien d'autres thèmes dont je ne parlerai pas ici pour ne pas trop en dévoiler, car ce roman est court, bien trop court.
Même si sur le fond, c'est très intéressant, qu'il se lit vite et bien, l'autrice, certainement dans un souci de bien faire, en fait trop, justement, en évoquant beaucoup, beaucoup trop de sujets. Ce qui fait qu'en parlant de beaucoup de choses, on n'approfondit pas assez, et qu'on finit par ne parler de rien. Et c'est bien dommage car elle aurait pu sans difficulté s'accrocher à son sujet de départ et dérouler son intrigue comme un thriller (car oui, on veut savoir la raison du suicide de Margot). Pour le coup, il n'y a aucune longueur dans ce roman, il y manque par contre de la densité et de l'épaisseur.
Les personnages sont rapidement abordés, même Justine dont on ne comprend pas trop la "transformation". Je ne suis pas certaine que dans la "vraie" vie cela puisse se dérouler de cette manière. Vous allez me dire qu'on est dans un roman, certes. Mais il est à destination des adolescents et à cet âge-là, sauf en partant dans du bon gros fantastique ou de la SF, on veut du réel, du palpable. Le public adolescent est très exigeant (et il a bien raison).
Mais si je passe au-dessus de ces constatations, je peux quand même dire que j'ai trouvé cette lecture plaisante et que j'ai même eu le coeur serré à la fin.
Une dernière chose: je n'aime pas du tout mais alors pas du tout la couverture, notamment les détails sur le côté (il s'agit d'une personne derrière un appareil photo). Cela colle au sujet mais elle m'a mise pour ma part assez mal à l'aise (mais ce n'est que mon opinion).
Lu en septembre 2021
Très bon récit sur le jeu des apparences, et donc de l'image que l'on veut donner de soi en société que l'on soit adolescents ou adultes également. Apparences qui nous soutiennent parfois mais qui peuvent nous amener à l'enfermement et à la perdition de nous-même.
Sujet très intéressant, bien mené. L'intrigue s'étoffe sans cesse jusqu'à la fin du roman.
Justine, lycéenne est régulièrement moquée par ses camarades particulièrement par un groupe qu'elle appelle « les hyènes ». La cheffe de ce groupe est la belle Margot.
Justine s'est habituée à se faire harceler par les autres et compense en étant très bonne élève notamment en français. Elle n'a pas de véritable ami et se réfugie dans le travail scolaire.
Mais un jour, la jolie Margot, populaire, bonne élève venant d'une famille aisée, à qui semble tout réussir, se suicide…
Justine est interloquée car elle ne voit pas pourquoi Margot pouvait avoir des raisons de se donner la mort. Elle décide d'enquêter afin d'essayer de comprendre les causes qui l'ont poussée à commettre cet acte.
L'écriture de l'auteure reprend les codes des adolescents. Le récit est construit sous forme d'enquête. La question qui se pose tout au long de ce roman est « pourquoi ? » et, tout comme Justine, le lecteur souhaite comprendre les raisons qui ont amené Margot à commettre l'irréparable.
L'auteure traite de thèmes importants sur lesquels les adolescents s'interrogent : l'amitié, le harcèlement, la différence, la sexualité, le suicide.
A travers ce roman, Gwladys Constant délivre un message important : Il ne faut pas se fier aux apparences car elles sont parfois trompeuses. Il faut oser aller au-delà de ce « mur » pour faire de belles rencontres. Les personnes différentes de nous peuvent nous enrichir et même devenir des amis. Ces paroles sont importantes à une période sensible de la vie où l'apparence importe beaucoup. L'adolescent construit son identité, se cherche des modèles et à besoin de s'identifier.
« Le mur des apparences » est un roman court et fort qui traite avec beaucoup de réalisme et de justesse de la période de l’adolescence.
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