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INCIPIT - Premiers mots d'un texte. Ceux par lesquels l'auteur et le lecteur se rencontrent ... Pour la première fois. Cette collection propose à de grand écrivains de redonner vie à une première fois historique et d'en faire un objet littéraire personnel.
Le Festival de Cannes s'impose, aujourd'hui, aux yeux de la planète, comme une évidence, puisqu'il est incontestablement le plus célèbre au monde. Son démarrage, pourtant, fut plus complexe qu'on ne l'imagine, car non seulement sa première édition, prévue en 1939, fut annulée en raison de la guerre, mais encore sa réédition, en 1946, fut plutôt laborieuse…
Dans Un ruban de rêve Gonzague Saint-Bris nous raconte la première édition du Festival de Cannes. Septembre 1939 alors que tout est prêt pour que le festival soit une grande fête de la liberté. Hitler menace d'envahir la Pologne, deux jours plus tard c'est la déclaration de guerre.
Il faudra alors attendre 6 ans pour que l'on reparle de cannes. Et malgré les difficultés d'après-guerre quarante films seront en compétition.
"Le ciel qui était d'une beauté parfaite se chargea en un moment d'énormes nuages et un orage ou plutôt un ouragan s'abattit sur les dineurs . Le bruit de tonnerre semblait celui d'une formidable artillerie. Les moins superstitieux y virent un présage ..." Le lendemain le premier film était visionner . Ce premier festival consacrera Michèle Morgan pour sa prestation dansSymphonie pastorale film dans lequel elle incarne une aveugle. "
Avec humour et talent Gonzague Saint-Bris nous raconte cette première aventure du septième art. Le format un peu court ne laisse pas de place à l'approfondissement.
http://dunlivrelautre.blogspot.fr/2016/04/un-ruban-de-reve-de-gonzague-saint-bris.html
1946, le premier festival de Cannes déroule enfin son tapis rouge après avoir été annulé en 1939 pour cause de bruits de bottes intempestifs. Condamnés à s'être serrés la ceinture durant sept longues années, les invités retinrent davantage l'opulence des buffets que la qualité des films sélectionnés. Avec le talent de conteur que nous lui connaissons, Messire Gonzague, nous fait revivre cet évènement fondateur comme la naissance de Vénus. Rapsode élu des muses, il descend de l'Hélicon, ou plutôt de l'hélico, et chante en prose le souvenir de cette nuée de nymphettes embellissant la croisette pour des siècles et des siècles. En fin d'ouvrage, une photo personnelle de l'auteur, bras dessus bras dessous avec Sharon Stone, atteste sans conteste de son émotion encore palpable !
Gonzague Saint-Bris et Vladimir Fédorovski ont enquêté pendant 17 ans sur les égéries russes, réunissant sur elles une importante documentation, et rencontrant certaines d'entre elles.
La toute première est Anne de Kiev, qui, après près d'un an de voyage pour rejoindre son promis, subjugue Henri de France au XIème siècle.
Le siècle le plus riche est le XXème. Là, les égéries se multiplient, se croisent, se connaissent parfois. Les artistes tombent sous le charme de ces femmes énigmatiques, sensibles, sulfureuses parfois ou aux moeurs légères , de ces âmes slaves qui les enchantent et les grisent.
Rilke, Picasso, Pasternak, Eluard, Dali, Aragon, Rolland, Sartre, Maillol, Matisse et d'autres encore trouvent l'inspiration auprès de ces compagnes qui ne vivent que par eux et pour eux et atteignent une apothéose artistique. Chaque histoire est passée en revue, plus ou moins détaillée, étayée par des documents, des témoignages, des interviews des égéries elles-mêmes.
On se demande comment ces artistes peuvent à ce point être aveuglés. Les peintres sont séduits par leur irréprochable plastique, promenant à leur bras une très jolie femme, comme si elle pouvait apporter un cachet supplémentaire à leur sens de l'esthétisme et à leur art. Les auteurs sont totalement hypnotisés, épousent la cause Soviétique, sont endoctrinés à cause de ces femmes qui les accompagnent. Elles semblent dotées d'un tel pouvoir, liées à leur pays d'origine et donnant l'impression d'accomplir une mission, parfois voulant se réaliser elles-mêmes au travers de leur homme. En fait elles se nourrissent de leurs relations avec ces hommes exceptionnels, elles donnent au monde l'image de celles qui restent dans l'ombre, prêtes à tout pour contenter leur compagnon, mais opèrent pour leur propre bien. Sentiments forts, puis moins intenses, certaines les quittent pour un autre, Gala par exemple, celle que j'ai trouvée moins sincère que les autres, moins authentique, et beaucoup plus calculatrice.
De ces égéries russes il restera des oeuvres magnifiques, portant leurs prénoms souvent, créées par des artistes qui les ont aimées. Mais demeureront-elles pour la postérité ? Les peintres et auteurs, nous les connaissons. Mais les Lou, Olga, Marina, Gala, Elsa, Maria, Lena, Dina ou Lydia, qu'évoquent-elles en nos esprits ? Quelques-unes viennent parfois se rappeler à notre mémoire, concernant une collection de tableaux dont elles font don ou avec laquelle elles ouvrent un musée, encore présentant des lettres intimes des auteurs qu'elles ont fréquentés. Mais aucune n'aura pu détrôner ces grand hommes...
une petite page d'histoire qui se lit comme un roman. Une plume agréable, des petites anecdotes , un éclairage interéssant sur le personnage de Louis XIV . Ce livre m'a donné envie de lire la trilogie...
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