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Dès que j'ai lu la quatrième de couverture, j'ai su que je devais plonger dans ce court roman captivant de 80 pages qui abordait un thème difficile.
Ce livre fait partie de la remarquable collection "Rester vivant", spécialement conçue pour les adolescents, et qui offre une exploration courageuse de sujets sensibles. Je ne peux que vous encourager à découvrir cette collection où des petites pépites littéraires vous attendent.
Gilles Abier est un auteur qui propose des ouvrages destinés aux jeunes, offrant des histoires percutantes qui stimulent la réflexion particulièrement auprès des adolescents.
Ce roman, intitulé "On s'amusait", aborde un sujet sensible : l'agression sexuelle. Pendant une soirée, une jeune fille est malheureusement victime d'un viol. Ni elle ni le coupable ne se souviennent de ce qui s'est réellement passé. Cela devient d'autant plus dramatique lorsque l'agresseur semble être quelqu'un de l'entourage proche.
Ce récit est écrit avec une grande dose de réalisme, sans ménager le lecteur, afin de mettre en lumière comment certaines situations peuvent rapidement déraper. Il va droit au but, sans détours, pour sensibiliser sur l'importance de prendre conscience de tels actes ou situations, surtout à un âge (adolescence) où la compréhension peut encore être floue.
Il s'agit d'un avertissement salutaire, obligeant à mieux comprendre et appréhender des comportements condamnables, et cela en fait une lecture importante pour tous.
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Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vous retrouve pour ma chronique de Comment tu m'as fait mourir ? signé Gilles Abier. Je remercie infiniment les éditions Slalom pour ce très bel envoi !
J'étais très excitée à l'idée de commencer ce livre car je connaissais déjà bien la plume de l'auteur par le biais de ses romans plus axés jeunesse, notamment la saga Le trésor de l'île sans nom que je vous recommande chaudement. Et effectivement, on reconnaît ici bien sa plume dynamique, pleine d'humour et de sarcasme, percutante et extrêmement vivace qui nous embarque dès les premières lignes. Cela m'a procuré un plaisir immense de retrouver cette écriture si singulière et captivante, que j'affectionne tout particulièrement, dans un registre plus sombre et plus adulte. Ce roman ado m'a donc bel et bien confirmé que le style de Gilles Abier, quelque soit le lectorat visé, marche du tonnerre avec moi !
L'autre point qui m'avait fait assurément de l'œil avec ce titre, c'est l'atmosphère résolument Death Note qui s'en dégage. Et de ce côté-là, l'auteur a également réussi son pari : le suspens est à son comble jusqu'au bout, on se demande sincèrement qui sera le prochain à y passer et dans un même temps, on s'attache fortement à certains personnages, à commencer par Félix, le héros de ce récit glaçant et haletant malmené par ses tocs et surtout par bon nombre de ses camarades et même professeur dont le pois chiche à la place du cerveau et la capacité émotionnelle d'une petite cuillère nous donne du fil à retorde pour ce qui est de ressentir de l'empathie à leur égard.
En somme, ce roman était de mon côté une franche réussite... jusqu'au final. Je ne m'attendais tout simplement pas à ça, à une fin aussi abrupte et frustrante, me laissant résolument sur ma faim pour le coup. J'escomptais notamment plus d'explications, d'approfondissement sur le harcèlement scolaire et les solutions que l'on peut y trouver. Cette fin plutôt ouverte, qui nous laisse imaginer ce que l'on veut vis-à-vis de la suite de cette aventure londonienne, ne m'a clairement pas convaincue. Néanmoins, je reste très heureuse d'avoir découvert ce roman qui a éveillé en moi des sources de réflexions et qui surtout m'aura fait passer un moment de lecture très intense et agréable à la fois.
Pour conclure, même si la conclusion de ce roman ne m'aura pas acquise à sa cause, je vous encourage malgré tout à le découvrir. Personnellement, j'ai adoré son ambiance grinçante et très voyage scolaire qui m'a rappelé beaucoup de bons souvenirs du collège/lycée. Qu'elle me manque, cette époque ! Au moins, grâce à Comment tu m'as fait mourir ?, j'ai pu la revivre le temps d'un périple en bus puis en ferry résolument pas comme les autres...
Cette nouveauté est très tentante, de part le thème abordé et la classification de l'ouvrage (thriller jeunesse).
L'intrigue tournant autour du harcèlement et de disparitions d'adolescents, ce fut une évidence pour moi, de le découvrir.
Je me suis donc plongée avec plaisir dans la lecture de ce livre.
↜↝↜↝↜
Félix, lycéen en seconde, est atteint de troubles obsessionnels compulsifs. Ses camarades de classe se moquent de lui et le harcèlent quotidiennement à cause de cette particularité.
Un soir, pour évacuer sa colère, le garçon invente et écrit une histoire sur ses harceleurs dont il les fait tous mourir les uns après les autres.
Tout est consigné dans un petit carnet où il se délecte de les voir disparaître, souvent de façon absurde et ainsi les punir de leurs actes détestables envers lui.
Seulement le lendemain, lorsqu'il s'aperçoit que les événements qu'il a écrit, se produisent, il ne sait plus quoi penser, interloquer…
Est-ce le hasard ou la fiction devient réalité ?!
Je vous laisse évidemment le découvrir en le lisant.
↜↝↜↝↜
C'est un roman réussi et captivant ! J'ai passé un excellent moment de lecture.
Une fois commencé, je me suis vite attachée au personnage principal, Félix, et j'ai eu très envie de connaître la suite de cette aventure dynamique, originale et prenante.
Les chapitres défilent rapidement et font apparaître les harceleurs à fur et mesure que l'on avance dans le récit.
L'écriture de l'auteur m'a embarquée totalement dans cette histoire un peu loufoque !
J'ai vraiment aimé la manière dont Gilles Abier aborde le thème du harcèlement, avec un coté plus léger, de ce que j'ai pu lire précédemment.
C'est très appréciable, car ce fléau si actuel malheureusement, est parfois difficile à lire.
Et puis, j'avoue qu'il y a un coté très jubilatoire et amusant de voir disparaître ces jeunes harceleurs ! Moi, en tout cas, je me suis régalée en lisant ce roman.
Coucou mes petits amis ! Aujourd'hui, je vais vous parler du titre La Bataille du Triple-Buse paru tout récemment aux éditions Poulpe Fictions et écrit par Gilles Abier. Je remercie sincèrement la maison d'éditions pour ce superbe envoi et je tenais par ailleurs à souligner leur fabuleux travail éditorial avant d'entrer dans le vif du sujet. En effet, non seulement leurs objets-livres sont extrêmement pratiques car suffisamment petits et légers pour être transportés sans encombre mais en plus, qu'ils sont beaux ! J'en ai des étoiles pleins les yeux comme un petit enfant devant un sapin de Noël à chaque fois. Surtout que, dans le cas présent et vous ne pouvez malheureusement pas le voir, la tranche et la quatrième de couverture de l'ouvrage sont jaunes ! La couleur du soleil étant ma préférée, il n'en fallait pas plus pour me séduire ! Je remercie également du fond du cœur l'auteur pour son adorable dédicace, j'ai littéralement fondu en découvrant cette jolie surprise. Sur ce, place à mon avis très favorable sur ce roman !
Comme vous avez pu le constater, même si ce n'est pas évident au premier abord, La Bataille du Triple-Buse est la suite d'un autre livre paru l'an dernier chez Poulpe Fictions que j'avais tout simplement adoré, Le Trésor de l'île sans nom (vous pourrez trouver le lien de ma chronique plus haut dans cet article). Quel plaisir ce fut pour moi d'apprendre que le second volet des aventures de mes Coquins d'amour allait paraître aussi vite ! J'étais juste impatiente que mes six intrépides jeunes pirates en herbe et moi soyons réunis de nouveau et je n'ai pas été déçue par leurs nouvelles aventures !
Pour commencer, ce fut un véritable régal pour moi que de retrouver la plume de Gilles Abier. En effet, cette dernière est accrocheuse, dynamique, enthousiaste, rafraîchissante et pleine d'allant. Vous l'aurez remarqué, les qualificatifs mélioratifs me manquent pour la décrire. S'ajoute à cela que cette écriture si délicieuse confère au récit une réelle fluidité, ce qui fait que tout s'enchaîne sans anicroche et qu'on ne voit tout simplement pas les pages défiler. On est embarqués à une autre époque, probablement le quinzième siècle, période des grandes découvertes espagnoles et portugaises, et on savoure pleinement ce voyage exotique qui fait aussi monter l'adrénaline !
Au talent indéniable d'écrivain de Gilles Abier s'allie une fois encore, et ce pour mon plus grand bonheur, le don pour l'illustration de Mini Ludvin. Ses somptueux dessins en noir et blanc, qui prennent parfois une page entière, correspondent à merveille à la vivacité du récit et au côté enfantin juste adorable et si entraînant de la plume de l'auteur. Ils apportent également une solide authenticité au récit car on a véritablement l'impression de voir les événements se dérouler sous nos yeux et les personnages prendre vie grâce à la touche reconnaissable entre mille de Mini Ludvin. L'écriture et les illustrations combinées nous embarquent carrément dans un autre univers et nous font faire l'expérience de fascinantes péripéties.
Pour ce qui est des personnages, ils sont toujours aussi attachants et intéressants. Comme pour le premier tome, j'ai été ravie de pouvoir à nouveau les suivre dans leurs aventures mouvementées et de me sentir faire partie de cette famille de bric et de broc si attendrissante. Les adultes comme les enfants nous semblent si humains, si réels que ce fut, comme avec Le Trésor de l'île sans nom, extrêmement dur de les quitter une fois la lecture terminée.
Cependant, ce sont bien nos petits Coquins au cœur vaillant qui, une fois n'est pas coutume, volent la vedette aux plus grands ! J'aurais adoré croiser la route de jeunes héros aussi formidables au fil de mes lectures quand j'étais fillette mais il n'est jamais trop tard pour faire d'extraordinaires rencontres, même fictives (mais qui a dit que ce n'était pas réel pour autant ?) et Gilles Abier me l'a par deux fois prouvé ! J'aimerais faire une petite mention spéciale à ma Cayenne adorée car son évolution est sans aucun doute la plus belle parmi celles vécues par tous les protagonistes de cette histoire. De petite fille apeurée et manquant de confiance en elle, ma petite blonde vénitienne est devenue un mignon petit bout de femme ne manquant pas de cran et de répartie mais qui a su conserver sa désarmante douceur et sensibilité, ainsi que son grand cœur en or massif. Je pense qu'elle pourrait devenir un vrai modèle pour de nombreuses petites filles ! C'est ce qu'elle représente pour moi en tout cas. Probablement sans le vouloir, Gilles Abier m'a aussi appris à ne pas rester sur mes premières impressions avec le personnage de Fantine, que j'ai beaucoup plus apprécié à sa juste valeur dans ce tome-ci que dans le premier. Comme quoi, les apparences sont trompeuses... Et puis, cette dernière et Morbleue forment un duo de choc improbable que je me suis surprise à chérir d'une force ! Qui l'eut cru ?
Histoire de consacrer un court paragraphe aux personnages inédits introduits dans La Bataille du Triple-Buse, j'ai tout simplement adoré le fait que l'auteur nous propose un équipage entièrement constituée de jeunes adolescentes. Ce girl power assumé fait franchement du bien ! Almeida, la capitaine de leur bateau et nouvelle antagoniste de l'histoire, est tout bonnement sublime (merci à Mini Ludvin de l'avoir si bien dessinée du coup) et captivante. Il m'a manqué un petit quelque chose pour véritablement l'apprécier (en même temps, elle est censée être du mauvais côté) mais j'ai trouvé que cette figure féminine forte et insoumise faisait passer aux petites filles comme aux petits garçons un message nécessaire concernant l'affirmation de soi et l'importance de croire en ses rêves. Devenir qui l'on veut être est à portée de main, il suffit de faire preuve de malice, d'impertinence et d'un grand courage ! En tout cas, j'ai grandement apprécié le fait que Gilles Abier brise les codes préétablis avec autant de naturel, de simplicité et nous démontre ainsi que tout est possible et imaginable. Il faut juste y croire.
Pour ce qui est de l'humour omniprésent dans ce récit comme dans Le Trésor de l'île sans nom, je n'ai rien à redire. Cela fonctionne à merveille, même si je n'ai pas eu autant de fous rires qu'avec le tome un. Cependant, je n'ai pas ressenti cela comme un mal car on reconnaît toujours bien la marque de fabrique de l'auteur avec cette légèreté savamment mesurée, ce trait d'esprit et cette gaieté qui contribuent à leur façon à rendre le récit addictif et unique en son genre.
Pour conclure, je ne peux que vous recommander la lecture de La Bataille du Triple-Buse. J'ai vécu un salvateur moment de détente et de dépaysement grâce à ce livre dans lequel il est si agréable et facile de se plonger et de dévorer jusqu'à la dernière miette. La belle leçon d'ingéniosité et d'entraide qu'il nous donne également m'a redonné du baume du cœur et fait l'effet d'une véritable bouffée d'air frais. Il me tarde désormais d'apprendre ce qu'il est advenu du père de mon irremplaçable Morbleue, le fameux Bouffeur d'oreilles. Réponse au prochain épisode ! COUP DE CŒUR ♥
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