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Dans cette duologie se déroulant pendant la Seconde Guerre mondiale en Belgique, je m'attendais à une histoire centrée sur l'occupation allemande, mais Gihef et Renaud m'ont montré que c'était bien plus que ça. En 1944, la vie à Bruxelles était difficile, avec l'occupation allemande qui touchait tous les aspects de la société. Notre espionne autrichienne se retrouve plongée dans cette réalité lorsqu'elle infiltrée un journal pour la résistance. Elle découvre des informations choquantes et sanglantes, liées à un tueur en série qui sévit dans la ville. Bouleversée par ce qu'elle voit, elle décide de mener l'enquête, convaincue que ces crimes ne peuvent pas être excusés par la guerre.
L'histoire racontée dans cette bande dessinée est intéressante, avec des nuances sur la résistance et l'espionnage. Cependant, j'ai ressenti un manque d'éléments pour pleinement comprendre et m'immerger dans l'histoire. J'avais l'impression d'arriver au milieu d'un épisode sans avoir toutes les informations nécessaires. Les auteurs ont réussi à parler d'un fait réel, le tueur en série de Bruxelles pendant la guerre, mais il manquait quelque chose pour rendre le récit plus addictif et pour impliquer davantage mes émotions.
Les dessins étaient plaisants, bien que j'aie ressenti un manque d'expressions faciales et d'émotions. Les portraits étaient détaillés, mais les proportions dans les portraits en trois quarts m'ont dérangée.
En résumé, cette duologie est une belle découverte, mais ce sont les faits historiques plutôt que les personnages qui resteront gravés dans ma mémoire.
Mon avis détaillé :
https://lesparaversdemillina.com/dencre-et-de-sang-t1-et-t2-de-gihef-et-renaud/
Chronique précédemment parue sur le blog www.sambabd.net
Les deuxièmes tomes des diptyques, c’est comme la vieillesse, si c’est bien, on devrait pas… Et là… Ben…
Autant j’avais bien aimé le premier tome, énergique, assez drôle et décalé, bien dessiné (même si je ne suis pas fan de ce style), avec un scénario sympa, autant, là… Ce deuxième tome m’a vraiment déçu.
D’abord parce que le cliffhanger de la dernière page du premier tome fait tout simplement pschiiiittt alors que notre héros se trouvait dans une situation délicate qui aurait pu, que dis-je, DÛ mener à autre chose. Mais non, une simple pression sur un mousqueton et hop, le tour est joué, faisant ainsi fi de la gravité, de la tension de la corde et de la difficulté bien connue des grimpeurs de se déclipser lorsque l’on est suspendu au bout d’une corde, de dos et avec de l’arthrite… Bref…
Ensuite parce que le scénario est plein d’incohérences et de facilités, jusqu’à cette fin heureuse que je trouve carrément vaseuse entre le cerbère qui écrase son collègue au lieu de Vadim juste parce qu’il a vu le jeune Mayo sur le trottoir et que celui-ci l’obsède et la sortie du coma du seul mec capable de sortir Vadim des griffes du Belge… Bref, ça ne fonctionne pas… Pour moi en tout cas… Et je ne vous parle même pas de la couverture qui ne correspond ni de loin ni de près à AUCUNE scène de ce deuxième tome…
Bah, tant pis…
Une couv qui donne une image déjà vue, celle de la bonne sœur armée qui passe du mauvais côté de la loi pour la bonne cause, forcément. Ce tome 1 d'un diptyque réussit pourtant à nous proposer un récit original et plutôt emballant.
"Et si des nonnes étaient contraintes de fabriquer de l'alcool de contrebande durant la prohibition ?" Voilà le pitch de Gihef qui place son récit en 1929 dans le Massachusetts, période trouble où la pègre étend son business d'alcool et où le KKK répand sa menace. Dans ce contexte, le couvent Saint-Patrick est un lieu préservé... pas pour longtemps.
Mais le trafic d'alcool est-il vraiment un péché si le but est de sauver le couvent qui croule sous les dettes ? Tous les ingrédients sont réunis pour faire vivre des aventures imprévues à mère Agatha, soeur Holly et leurs comparses. D'autant que cette Holly cache bien son jeu et que son passé refait surface à la fin de ce premier volume nous laissant impatient de lire la suite.
Christelle Galland (Jean de Florette, Manon des Sources, Le fils de l'officier) propose un joli dessin réaliste, dynamique et coloré, avec des personnages très expressifs dans un style "Sister act" assumé et divertissant.
Voilà un élixir pas désagréable en bouche, probablement pas le cru du siècle mais suffisamment savoureux pour qu'on y prenne goût et qu'on attende la deuxième cuvée avec impatience !
Ce 18 août sort le tome 2 des aventures d’un vieux monsieur embêté par l’arthrose qui se retrouve à la rue privé de ressources.
Ça vous fait pas envie ? C’est parce que vous ne connaissez pas Monsieur Vadim !
Il ne faut pas bouder son plaisir quand on croise un personnage de cette trempe-là ! Ancien de la légion, obligé de tremper dans des affaires louches pour gagner un peu de sous et espérer revoir son petit fils, Vadim va se révéler être un vieux bonhomme plein de ressources.
Même si c’est parfois dur d’appuyer sur la gâchette (because arthrose) Vadim n’a pas besoin d’une arme pour régler les problèmes. Le tout avec un humour cynique qui fait du bien aux esgourdes.
Derrière ces 2 belles couvs se cache un travail graphique dynamique avec des tronches dignes des bons films de gangsters.
Au final, un dyptique réjouissant avec un personnage attachant et surprenant ! Un régal !
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