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Une courte lecture de 84 pages, singulière et percutante. L'histoire d'une famille, la mère Carine, le père Manuel, les deux enfants, Paul et benjamin, et puis un drame qui bouleverse cette belle harmonie.
Des thèmes universels rejaillissent de l'histoire : l'amour d'une mère pour ses enfants, le chagrin, le deuil ou encore la culpabilité.
La fin est assez inattendue dans le déroulement narratif et ajoute encore plus de force à cette lecture, tout en désarçonnant le lecteur.
Au final, c'est plutôt une drôle d'impression, plutôt bonne, mais un mélange d'avoir très vite survolé un bout d'histoire familiale, sans avoir eu le temps de s'attacher à des personnages et sans avoir pris toute la mesure de son contenu. On ressort aussi vite qu'on est entré avant de choisir une autre histoire.
Un type de lecture parfois intéressant dans une vie de lecteur après avoir par exemple parcouru un roman plus étoffé et plus dense, et ainsi faire une courte transition dans ses lectures.
1914, Lille est sous les bombardements allemands. Adèle et sa sœur Léontine, orphelines, bravant leur crainte s’engagent comme infirmières à l’hôpital Saint Sauveur, qui vient en aide aux combattants. Malgré son dévouement, Adèle se sent inutile et veut faire plus pour son pays. Albert, son ami brancardier, la met en relation avec une certaine Louise B. Celle-ci lui explique sa mission : acheminer des lettres en zone libre, cachées dans les ourlets de jupes. Adèle s’engage alors dans un quotidien semé d’embûches, elle le sait et ira jusqu’au bout, au risque d’y perdre la vie. « Je ne pensais plus aux balles qui pouvaient me toucher, je ne pensais plus à la mort qui rôdait, j’étais dans l’action et cela me rendait immortelle. Jusqu’au jour où… » Au détour d’une mission, elle est abordée par un étranger, Pierre. Est-ce un hasard ? Que lui veut-il ? Doit-elle en parler à Albert, de qui elle s’est approchée ? Adèle prend ses responsabilités très à cœur quitte à aller chatouiller l’ennemi un peu trop près. «Des maisons, sortaient, des hommes, des femmes et leurs enfants, baïonnettes contre leurs dos. Ils étaient rassemblés en file indienne et ce serpent humain était poussé à monter dans des camions. Vers quelle destination ? »
Dans l’ourlet de nos jupes est la mise en beauté de ces espionnes de la Première Guerre mondiale. L’autrice a découvert l’histoire de ces héroïnes au cours de ses lectures, notamment celle de Louise de Bettignies qui espionna pour le compte de l’armée britannique durant la Première Guerre mondiale. Adèle naît alors. Florence Cadier rend hommage à ces femmes, souvent méconnues, à travers son personnage.
Cette gamine de seize ans qui ne connaît rien aux combats mais qui a déjà bien assez souffert de la mort de ses parents à l’âge de dix ans. Refusant de subir l’occupation allemande sans agir, elle s’engage, mais l’éternelle insatisfaite qu’elle est la pousse toujours plus. Adèle devient donc une passeuse de mots. Elle ne veut pas subir la guerre, au contraire elle l’affronte à sa façon et à son niveau. Notre héroïne est forte, défiant le danger sans jamais reculer. Elle fait preuve d’un courage hors norme.
J’ai aimé ce texte mais hélas trop court, il méritait d’être un peu plus approfondi afin de donner plus de profondeur aux personnages secondaires qui ont aussi joué un rôle très important dans l’histoire. J’ai eu envie de connaître leurs motivations et leurs actions en détails, me permettant de m’imprégner davantage de leurs missions.
http://www.mesecritsdunjour.com/archives/2020/01/23/37965039.html
Son rêve à Sam, c'est le même que celui de son mentor, Martin Luther King : la fin du racisme et l'égalité des droits civiques aux Etats-Unis.
En 1955, Sam a 13 ans et commence un journal de bord. Le premier évènement dont il parle remonte à 1952. Il avait alors 10 ans et il a vu ses parents se faire massacrer sous ses yeux. Leur crime : être noirs. Son père a osé vouloir s'inscrire sur les listes électorales. Sur le papier, il en avait le droit. Dans la pratique, le Ku Klux Klan s'est chargé de l'en dissuader. Alors Sam, élevé par son oncle et sa tante, décide de s'engager dans la défense non violente des droits des Noirs, avec l'idée de devenir juge. Son journal retrace sa lutte des années 50 et 60.
Comme le souligne l'auteure en préface, le récit mêle des éléments de fiction (Sam, son frère et son parcours) à des évènements de la réalité. Ainsi, Sam deviendra très proche du pasteur Martin Luther King, dont les actes sont largement mis en avant dans le roman. Rosa Parks est aussi de la partie, elle joue le rôle de la tante de Sam. Vous vous souvenez, c'est elle qui en 1955 a refusé de laisser son siège à un Blanc dans un bus à Montgomery. " Tous les gens du quartier la félicitèrent d'avoir tenu tête à la bêtise." Cet acte a provoqué un boycott des bus qui, au terme d'une lutte d'un an, a entrainé la fin de la ségrégation dans les bus de la ville.
A chaque tranche de sa vie, Sam se retrouve au coeur de l'action dans les villes des Etats-Unis qui ont vu la progression de la lutte: à Montgomery d'abord, là où tout a commencé avec Martin Luther King et Rosa Parks; puis à Greensboro et ses sit-ins, ensuite à Birmingham, et enfin à Washington, lors du célèbre discours appelé "I have a dream...".
Cette fiction, qui aborde l'histoire de la ségrégation raciale aux Etats-Unis dans les années 50 et 60 et les évènements ayant abouti à son abolition, est une porte d'entrée pour que les adolescents s'intéressent et comprennent cette période. C'est aussi et bien sûr une lecture qui favorise la lutte contre le racisme.
Il n'y a pas de vulgarité dans ce roman, c'est un hymne à la paix et à la non-violence.
Triste au début mais il donne envi de s'engager
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