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Le narrateur est un (très) jeune américain dans cette Amérique bien avant "les années SIDA".
Intercalé entre un père volage qui a quitté le foyer et une mère qu'on résumera par timbrée et une soeur peu enthousiasmante, le voilà aux prises de son éveil sexuel. Il sent confusément qu'il a des tendances homosexuelles mais il lui est impossible de l'assumer. Il voudrait réfréner chez lui tout ce qui pourrait faire penser que ... alors il veille à ne pas avoir l'air efféminé, à être suffisamment comme il faut.
Pourtant on suivra son parcours de relations sociales parsemé d(actes sexuels posés plus ou moins à son insu.
C'est le second livre d'Edmund White que je lis, et j'aime beaucoup son écriture.
Rien n'est donné, rien n'est superflu, rien n'est indispensable, il y a moyen d'être choqué ou ennuyé pourtant son écriture ressemble à un tableau qui ne paye pas de mine mais lorsqu'on se rapproche on perçoit tous les détails et lorsqu'on le referme on comprend tout le chemin parcouru dans la compréhension du monde.
La définition je l'ai trouvé sur la quatrième de couverture : Edmund White est un prosateur. C'est tellement ça.
Pour moi, cet auteur est un coup de coeur. C'est une série de 4 livres, le hasard m'a amené à commencer par le 3ème, celui-ci est le premier, et je en regrette pas et ne tarderai pas à entamer le deuxième.
Austin est un homme qui est entouré d'ami(e)s plus jeunes que lui.C'est un américain qui vit à Paris, il organise des repas animés avec de jeunes intellectuel(le)s parisien(ne)s.
S'il quitte ses amants, il ne les abandonne pas, il continue à les soutenir moralement et souvent matériellement. C'est le cas, notamment de Peter qui malgré son côté Diva, continue à graviter dans le monde d'Austin.
Austin rencontre à la salle un jeune homme marié (à Joséphine), Julien, qui sera désigné le grand Julien. En effet, Austin est encore fragile, il a fait les frais de sa rupture avec le petit Julien, il ne se remet pas vraiment de cette aventure et de sa rupture.
Tout se passe entre France et États-Unis, Entre aristocrates et artistes, dans un contexte où le Sida entame ses ravages, tant d'un point de vue médical que d'un point de vue sociologique et amoureux.
Ce roman qu'on devine proche d'auto biographique, est descriptif. L'écriture y est très spécifique, un peu lente, un peu décousu.
Pourtant, j'ai marché, vraiment marché. J'ai vécu avec chacun des personnages. Ici pas de faux-semblants, la réalité y est crue, pas de personnage modèle, tous les personnages ont leurs carences, leurs failles, leurs douleurs, leurs lumières.
Ce livre m'a vraiment apporté un nouvel éclairage des relations possibles entre les individus, un éclairage nouveau sur ces années Sida.
J'ai vraiment aimé.
Edmund White me semble avec La Symphonie des adieux cette grosse araignée mythologique, Arachné métamorphosée ainsi par la déesse Athéna parce que la pauvre l'emporta sur elle dans un concours de la broderie. D'ailleurs n'avait-il tenté comme Arachné de se suicider, après avoir vu « ses premières broderies » tournées en ridicule par un bon nombre d'éditeurs qui ignoraient leurs portées avant-gardistes de la littérature gay ?
A lire ce dernier volume d'une trilogie (ou l'avant-dernier d'une tétralogie) autobiographique qui lui a valu le panégyrique des grands critiques littéraires, non seulement ce prosateur ”proustien modéré” nous démontre son art du tissage (ou de la broderie) des mots, mais aussi nous fait promener dans ses toiles fines à travers la France, l'Italie et les États-Unis des sixties pour raviver ses voluptés, après avoir versé les larmes sur le columbarium d'un amant français emporté par le sida comme la plupart de ceux qui partageaient son inclination sexuelle.
C’est un recueil de huit nouvelles.
Dépitée par la première, j’ai commencé la deuxième et fermé définitivement le livre.
Cet auteur américain a l’air célèbre, je ne le connaissais pas.
Le peu que j’ai lu est déprimant, vulgaire, répétitif et de surcroît pas très bien écrit.
Ce sont les désirs, les lamentations de jeunes hommes homosexuels hantés par l’attirance qu’ils ont d’autres hommes.
Quand j’ai vu que la deuxième nouvelle traitait exactement de la même chose, j’ai lu la quatrième de couverture. Bien m’en a pris. Le sujet reste le même mais va jusqu’à l’âge mûr, et de surcroît, une grande partie est autobiographique.
Je laisse Monsieur White a ses problèmes sexuels, et j’attaque une nouvelle lecture.
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