Comme chaque livre de Didier Cornaille ce dernier fait la part belle au Morvan partagé sur les 4 départements de ma Bourgogne d'adoption. Un récit qui est une ode à la nature, une belle amitié entre un jeune garçon et un vieil homme, l'espoir et le renouveau. Une belle plume, des descriptions, de l'émotion, une lecture agréable.
Théo est un petit garçon solitaire et renfermé qui vit seul avec sa mère.
Sur le chemin de l'école il voit souvent un vieil homme assis sur un banc du square, un chien à ses pieds.
C'est Clovis.
Entre eux va se lier une profonde amitié.
Clovis lui parle avec passion de son Morvan, de nature, de forêts, de coins à champignons........et lui promet qu'il l'emmènera un jour .
Théo, qui ne connaît que le béton des villes est subjugué.
La vie les sépare mais ils se retrouveront dans le Morvan quand Théo sera devenu adulte.
Un beau roman sur l'amitié, les générations, la société, la nature.
L'écriture, très classique est fluide et agréable à lire.
Je reprocherais pas mal de redites, comme si l'auteur voulait à tout prix nous faire passer un message pourtant clair depuis le début, et qui ne font qu'alourdir le texte.
Histoire poignante et très bien écrite. J'ai beaucoup aimé et touchée.
Le temps d’un week-end, Marc, cadre parisien, retourne dans sa région d’origine pour y retrouver sa vieille mère, sa sœur et son beau-frère. Il a laissé derrière lui, à Paris, son épouse Florence ainsi que ses deux enfants. Pris dans les trombes d’eau d’un violent orage, il perd le contrôle de son véhicule qui se retrouve enlisé sur le bord de la route à moins d’un kilomètre de sa destination. Et c’est là qu’apparait Odile, une amie d’enfance qui a elle aussi mené sa vie dans la capitale, s’est mariée et a eu deux enfants. Devenue veuve, les gosses élevés, elle a laissé son boulot sans intérêt à la RATP pour revenir dans son village natal où elle pratique l’aide à la personne. Le mariage de Marc bat-il suffisamment de l’aile pour que quelque chose sorte de cette rencontre des plus inattendues ?
« La muse dans le grenier » est plus un roman sentimental qu’un véritable roman de terroir bien que l’exode rural, le retour à la terre et la désertification des campagnes restent des thèmes importants en toile de fond. L’auteur a cru bon d’épicer son intrigue, assez mince au demeurant, de vieilles rancœurs villageoises datant de la seconde guerre mondiale avec une histoire d’enfant juive cachée par les paysans et de dénonciation aussi crapuleuse qu’injuste datant de l’Epuration de 1945. Les personnages restent néanmoins passablement stéréotypés. Le style assez quelconque et parfois même un peu lourd ne rachète guère le manque d’intérêt de cette historiette décevante. En un mot, cet ouvrage qui est loin d’être le meilleur de Cornaille ne mérite guère le détour !
La sucette verte
La sève et le sang
Les arrosoirs de Casamance
Les bois de discorde
Gentille Blandine
Le chemin de la roncerai
Un violon en forêt
Étrangers à la terre
Petits pays de France
L'alambic
Thibaut des Choucas
Les trois chats de Chamasson
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