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David Foenkinos

David Foenkinos
David Foenkinos, romancier, scénariste et musicien, est auteur de treize romans traduits
en quarante langues. Il a notamment publié aux Éditions Gallimard Le potentiel érotique de
ma femme, Nos séparations, La délicatesse, Les souvenirs, Je vais mieux. En 2011, il a
adapté au cinéma avec son frère s... Voir plus
David Foenkinos, romancier, scénariste et musicien, est auteur de treize romans traduits
en quarante langues. Il a notamment publié aux Éditions Gallimard Le potentiel érotique de
ma femme, Nos séparations, La délicatesse, Les souvenirs, Je vais mieux. En 2011, il a
adapté au cinéma avec son frère son livre La délicatesse, avec Audrey Tautou et François
Damiens.

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Articles en lien avec David Foenkinos (6)

Avis sur cet auteur (500)

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    Couverture du livre « Tout le monde aime Clara » de David Foenkinos aux éditions Gallimard

    Henri-Charles Dahlem sur Tout le monde aime Clara de David Foenkinos

    La seconde vie de Clara


    Dans son nouveau roman David Foenkinos raconte les suites d’une expérience traumatique. En sortant d’un long coma, Clara n’est plus la même. Ses parents et son entourage non plus. L’ésotérisme, l’art et la littérature accompagnent leurs mues respectives dans un...
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    La seconde vie de Clara


    Dans son nouveau roman David Foenkinos raconte les suites d’une expérience traumatique. En sortant d’un long coma, Clara n’est plus la même. Ses parents et son entourage non plus. L’ésotérisme, l’art et la littérature accompagnent leurs mues respectives dans un tourbillon d’émotions.


    Ce vingtième roman de David Foenkinos est sans aucun doute l'un de ses meilleurs. Il met en scène la famille Koskas au moment où elle tente de surmonter une très douloureuse épreuve. Clara, dix-sept ans, vient d’être victime d’un grave accident. En se rendant à son chevet, Alexis, son père, se sent coupable. Au dernier moment, il a renoncé à accompagner sa fille au concert de Björk pour satisfaire son patron qui lui a demandé d’accepter l'invitation à dîner d'une riche cliente, désireuse d’en savoir plus sur son conseiller financier. Il a alors confié sa fille au père d'une amie. En revenant du spectacle, sa voiture a été violemment heurtée par une camionnette, laissant Clara dans le coma. Un traumatisme dont les médecins sont incapables de prédire l’issue. Alexis et Marie, son ex-femme, vont alors se succéder au chevet de leur fille. Et se rapprocher à nouveau au fil des semaines, essayant d’oublier leur rupture et leurs aventures respectives. « Ils étaient deux acteurs retrouvant les dialogues d’une pièce jouée longtemps auparavant. L’amour finit mal, comme il est souvent dit, et le leur n’avait pas échappé à cette règle. Le saccage avait emporté sur son passage les meilleurs souvenirs, dans une sorte d’épuration affective. Avec le temps, ils n’avaient pas réussi à revisiter la belle partie de leur histoire, laissant à l’amertume son hégémonie. Ce matin-là, avec une certaine stupéfaction, ils renouaient avec ce qui avait été doux. On ne pouvait pas clairement parler d’un renouveau sentimental, mais d’une reconnexion à la simplicité. Ils avaient tant aimé être ensemble. Chacun pouvait avouer qu’aucune histoire, après la leur, n’avait été aussi épanouissante. »
    Mais ce n’est là qu’un premier effet de cet événement dramatique. Alexis éprouve le besoin de s’ouvrir à de nouveaux horizons et s’inscrit à un atelier d'écriture. S’il ne sait pas trop où cette nouvelle activité va le mener, il est avide de découvrir ce qu’Éric Ruprez va lui apprendre. Cet écrivain, qui n’a publié qu’un seul roman intitulé La Peur des secondes en 1982, est très vite retombé dans l'anonymat et personne ne savait pourquoi son œuvre s'était arrêtée là. C'est du reste ce parfum de mystère qui a poussé Alexis à poursuivre l’expérience, car il s’est très vite rendu compte qu'il n'était guère doué pour la littérature. Et puis, il y avait une autre raison. Parmi les trois femmes qui suivaient l’atelier à ses côtés, il y avait Amélie, avec laquelle il a pris l'habitude d'échanger après chaque séance. Un rendez-vous qu'il appréciait de plus en plus, car il pouvait parler librement du bouleversement de sa vie et de celle de Clara lorsqu’elle était sortie du coma. Très vite la jeune fille s’est rendu compte qu’elle voyait des choses, pressentait les événements. « Elle entrait en connexion, notamment, avec certaines blessures enfouies (…) C’était son secret, c’était sa souffrance. » 
    Si David Foenkinos nous entraîne vers l’ésotérisme, il n’en reste pas moins fidèle à ses thèmes de prédilection, l’art et la littérature, nous faisant découvrir L’Ange du chagrin dans un cimetière de Rome, nous racontant les affres de l’écrivain qui va jusqu’à détruire un manuscrit avant de retrouver l’inspiration.
    Les fidèles de l’auteur de La Délicatesse, du Mystère Henri Pick et de Charlotte – autant de romans dont on retrouve ici et là quelques éléments, allant jusqu’à nous offrir avec l’amie de Clara un clin d’œil à Numéro deux – se souviendront peut-être que l’auteur a lui aussi passé de longs mois à l’hôpital dans sa jeunesse et que sa vocation d’écrivain vient de cette expérience qui nourrit les pages de cet exaltant nouvel opus. Précipitez-vous chez votre libraire !
    NB. Tout d'abord, un grand merci pour m'avoir lu jusqu’ici ! Sur mon blog vous pourrez, outre cette chronique, découvrir les premières pages du livre et en vous y abonnant, vous serez informé de la parution de toutes mes chroniques.
    https://urlr.me/KbaT6H

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    Couverture du livre « Tout le monde aime Clara » de David Foenkinos aux éditions Gallimard

    nathalie vanhauwaert sur Tout le monde aime Clara de David Foenkinos

    C'est un roman tiroir que nous propose David Foenkinos en trois parties. Des personnages vraiment opposés qui finiront par se rencontrer.

    Il y a Clara, "celle que tout le monde aime", une adolescente de 16 ans à la vie ordinaire jusqu'à ce terrible accident qui va changer sa vie, qui va lui...
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    C'est un roman tiroir que nous propose David Foenkinos en trois parties. Des personnages vraiment opposés qui finiront par se rencontrer.

    Il y a Clara, "celle que tout le monde aime", une adolescente de 16 ans à la vie ordinaire jusqu'à ce terrible accident qui va changer sa vie, qui va lui faire voir les choses autrement avec la découverte d'un don qu'elle utilisera au service des autres.

    Il y a Alexis Koskas, 50 ans, son père, banquier, séparé de Marie, son ex-femme dont il est encore amoureux qui va se consacrer pleinement à Clara. Lui qui n'aime pas lire, il va s'inscrire à un atelier d'écriture avec une certaine urgence et le sentiment de devoir être là.

    Il y a Eric Ruprez, un écrivain inconnu ayant écrit un seul roman "La peur des secondes" en 1982, introuvable aujourd'hui. Un personnage aigri, mystérieux animant cet atelier.

    C'est un roman qui parle de l'influence du hasard, d'ésotérisme, de la ligne invisible réunissant des êtres mais aussi de la force salvatrice de l'art en l'occurrence ici l'écriture.

    Un livre dont j'ai l'impression de retrouver des similitudes avec le parcours de l'auteur, du même âge, ayant subi une expérience similaire dans son adolescence et la découverte de la littérature et plus tard de l'écriture.

    La plume de David Foenkinos oscille entre gravité et humour à la découverte d'êtres en quête de sens à leur vie. Finesse, légèreté et pudeur se retrouvent dans l'écriture. Un pur moment de bonheur de lecture.

    Un récit truffé de références littéraires et cinématographiques, qui parle de l'écriture, des frustrations subies par un auteur face au succès des autres. Un livre qui parle beaucoup d'amour et de hasard, de signes extérieurs.

    Je ne peux vous en dire plus pour ne pas gâcher la surprise. Un livre qui se dévore.


    Les jolies phrases

    Ecrire, c'était chercher au fond de soi une intimité, une vérité, et la quête pouvait se transformer en désespoir.

    ...on pouvait considérer l'écriture comme une forme d'infidélité à sa vie.

    Devons-nous complétement cesser d'attendre un événement pour qu'il s'offre à nous ?

    À vrai dire, il est très rare que l'on offusque quelqu'un quand on s'intéresse véritablement à lui : le silence blesse parfois davantage que l'expression bégayante de la compassion.

    Par le talent des autres, on définit toujours un peu mieux le sien.

    On peut revisiter à en devenir fou l'accumulation des poussières qui détruisent un destin.

    À la fin d'une relation amoureuse, il arrive qu'on ne soit plus capable d'alimenter le moindre échange : l'amitié ou la politesse même deviennent des zones inaccessibles. On aurait alors bien plus à dire au premier inconnu qui passe par là.

    Il y avait comme une perversité du destin qui s'amusait de leur désarroi pour leur offrir des météorites de plaisir. À vrai dire, toute sensualité est aussi une consolation.

    N'oubliez pas que dans tout amour, il y a du chagrin.

    Rencontrer la mort, c'est déverrouiller sa sensibilité.

    On peut mourir, mais la douleur d'avoir perdu l'être aimé ne mourra jamais. Certains sentiments ont le goût de la postérité ; ce sont les œuvres de l'absence.

    Il n'est pas rare qu'un écrivain comprenne la dimension intime de son livre après l'avoir écrit.

    Écrire était pour lui cet aller-retour incessant entre l'estime de soi et le mépris de soi.

    Son cœur avait battu si fort, cela n'arrivait qu'une fois dans une vie de cœur.

    Elle était fascinée par l'idée que chaque vie, selon la position des planètes à la naissance, portait une vibration intime qui pouvait être déterminante. Elle n'était pas loin de penser que tout était déjà écrit, notamment en ce qui concernait la personnalité de chacun. On pouvait modifier, raturer un brouillon humain, mais les grandes lignes étaient là, majestueuses dans cette dictature de l'inné.

    Il y a des œuvres qui vous inspirent, vous emportent, mais il existe aussi des œuvres qui vous tuent.

    Une vie passée avait le pouvoir d'aider une vie présente.

    Moins on parlait, plus les gens parlaient à votre place.

    De nos échecs pouvaient naître l'éclat de nos futures réussites.

    Un artiste doit avant tout être maître de son intimité, se barricader dans une intériorité imperméable à toute intrusion. Une fois l'œuvre accomplie, et seulement alors, il peut tenter d'avancer vers la lumière.

    https://nathavh49.blogspot.com/2025/02/tout-le-monde-aime-clara-david-foenkinos.html

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    Couverture du livre « Tout le monde aime Clara » de David Foenkinos aux éditions Gallimard

    Laurelyn13 sur Tout le monde aime Clara de David Foenkinos

    J'attendais la sortie de ce nouveau roman de David Foenkinos, car ses livres sont toujours pour moi une joie de les lire, drôle, sensible, émouvant, incisif!
    et là... et bien non je n'ai pas ressenti d'émotions en tournant les pages me disant, ca sera dans le prochain chapitre!
    3 chapitres...
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    J'attendais la sortie de ce nouveau roman de David Foenkinos, car ses livres sont toujours pour moi une joie de les lire, drôle, sensible, émouvant, incisif!
    et là... et bien non je n'ai pas ressenti d'émotions en tournant les pages me disant, ca sera dans le prochain chapitre!
    3 chapitres qui s'enchainent mais j'allais dire rien ne se passe .
    Je ne suis pas convaincue par l'évolution de cette histoire.
    Une surprise de cette rentrée sans effet, dommage

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    Couverture du livre « Tout le monde aime Clara » de David Foenkinos aux éditions Gallimard

    yves MONTMARTIN sur Tout le monde aime Clara de David Foenkinos

    Après l’accident de sa fille Clara, Alexis décide de s’inscrire à un atelier d’écriture dirigé par un auteur qui n’a publié qu’un seul roman il y a quarante ans.
    Dans ce nouveau livre, David Foenkinos raconte la rencontre improbable entre une jeune fille tout juste sortie du coma et un écrivain...
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    Après l’accident de sa fille Clara, Alexis décide de s’inscrire à un atelier d’écriture dirigé par un auteur qui n’a publié qu’un seul roman il y a quarante ans.
    Dans ce nouveau livre, David Foenkinos raconte la rencontre improbable entre une jeune fille tout juste sortie du coma et un écrivain ayant renoncé à toute ambition littéraire.

    Même si, à mon avis, ce n’est pas le meilleur roman de Foenkinos, la lecture reste très agréable. Sa plume, toujours aussi fluide, joue habilement avec les émotions. Composé de trois parties, seul le deuxième volet, où Alexis et Marie se succèdent au chevet de leur fille, a vraiment réussi à m’émouvoir. Le reste du récit oscille entre comédie romantique et ésotérisme.

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