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David Bell

David Bell

David J. Bell est écrivain et professeur d'université né le 17 novembre 1969 à Cincinatti. Il possède un doctorat (Ph.D) en littérature américaine et création littéraire de l’Université de Cincinnati. 

Fleur de cimetière (Cemetery Girl, 2011) est son troisième roman.
Il vit à Bowling Green, dans ...
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David J. Bell est écrivain et professeur d'université né le 17 novembre 1969 à Cincinatti. Il possède un doctorat (Ph.D) en littérature américaine et création littéraire de l’Université de Cincinnati. 

Fleur de cimetière (Cemetery Girl, 2011) est son troisième roman.
Il vit à Bowling Green, dans le Kentucky, où il enseigne l’écriture à Western Kentucky University. Quand il n'écrit pas, il aime se promener dans le cimetière près de sa maison. 

Avis sur cet auteur (5)

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    Couverture du livre « La fille oubliée » de David Bell aux éditions Actes Sud

    Zabouille sur La fille oubliée de David Bell

    "La fille oubliée" de David Bell
    Éditions Actes Sud - Actes Noirs
    Parution le 07/11/2018

    Lorsque ce coup de sonnette retentit, Jason est bien loin d'imaginer ce qui l'attend. Depuis tant d'années qu'il ne l'a pas vue, à sa porte, Hayden, sa soeur.
    Par le passé, elle a traversé des...
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    "La fille oubliée" de David Bell
    Éditions Actes Sud - Actes Noirs
    Parution le 07/11/2018

    Lorsque ce coup de sonnette retentit, Jason est bien loin d'imaginer ce qui l'attend. Depuis tant d'années qu'il ne l'a pas vue, à sa porte, Hayden, sa soeur.
    Par le passé, elle a traversé des périodes  compliquées, où les multiples addictions tenaient une place importante. Hayden était comme paumée, désoeuvrée, plus aucun repère ne lui donnait les limites à ne pas dépasser. Et puis le temps a fait son oeuvre, l'a apparemment assagie.
    Pour pouvoir avoir "le temps de régler une affaire", Hayden demande à Jason et son épouse Nora de garder sa fille adolescente, Sierra, pendant quarante huit heures.
    Alors qu'Hayden, part pour sa mystérieuse mission et quitte les lieux, Sierra quant à elle, s'y installe. Des liens se tissent entre la jeune fille et le couple ; Jason et Nora mettent tout en oeuvre pour que Sierra se sente bien. Mais très rapidement, cette dernière va s'inquiéter de l'absence inexpliquée de sa mère, sans aucune nouvelle donnée.
    Le passé va très vite se mêler au présent. En deroulant le fil des évènements d'antan, cette quête de la vérité va faire ressurgir de vieux fantômes, d'anciennes histoires de plus de 25 ans. Jusqu'à une découverte, qui propulsera Jason, dans sa jeunesse, un tristement fameux soir, où tout a basculé... où Logan, son meilleur ami d'alors, disparaît...
    Au-delà de l'enquête, du thriller polarisé et psychologique de ce roman noir, les relations familiales sont au coeur de cette histoire, sur lesquelles pèse un voile opaque...
    Une histoire comme une pelote de laine, dans laquelle les secrets emprisonnés commencent à voir le jour au fur et à mesure de l'histoire tricotée. Maille après maille, David Bell joue avec nos nerfs, s'empare de notre curiosité, aiguise notre appétit par son suspens remarquable. Une lecture prenante, passionnante qu'il vous sera difficile de lâcher.... jusqu'aux derniers mots.
    https://littelecture.wordpress.com/2018/12/10/la-fille-oubliee-de-david-bell/

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    Couverture du livre « Fleur de cimetiere » de David Bell aux éditions Actes Sud

    Sandrine_bouquine sur Fleur de cimetiere de David Bell

    Fleur de cimetière est un thriller très bien construit, très addictif, un brin flippant, bref une réussite dans le genre. MAIS il est vraiment regrettable que la quatrième de couverture en dise autant : un rebondissement page 150, un autre page 250 sur un roman de 387 pages, cela ne laisse que...
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    Fleur de cimetière est un thriller très bien construit, très addictif, un brin flippant, bref une réussite dans le genre. MAIS il est vraiment regrettable que la quatrième de couverture en dise autant : un rebondissement page 150, un autre page 250 sur un roman de 387 pages, cela ne laisse que peu de place au suspens et c’est dommage.

    Vous vous demandez certainement comme je peux qualifier un thriller de très bien construit et addictif tout en reprochant à la quatrième de couverture de trop en dire. C’est parce que l’auteur a un talent certain pour travailler ses personnages et leurs sentiments et qu’il a réussi à me captiver.

    J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur a traité la manière dont un couple vit la disparition de sa fille. Tout est travaillé en profondeur bien qu’axé essentiellement sur le père. En effet c’est par lui que l’on suit toute l’histoire. L’opposition des sentiments des parents est flagrant. Entre la mère qui semble avoir fait son deuil et qui organise une cérémonie de funérailles pour dire adieu à sa fille, épaulé par le pasteur de la communauté religieuse à laquelle la mère a adhéré, et le père qui, lui, n’a jamais perdu espoir de retrouver sa fille et qui ne supporte pas de vivre sans elle tout en devant en plus se remettre de la fin de son mariage. Toute cette partie m’a plu mais le fait de savoir que la fille allait revenir à un peu pollué ma lecture car ce retour était attendu et c’était très perturbant de tourner les pages encore et encore sans voir arriver le retour annoncé avant la page 150.

    Avec ce retour bien évidemment une nouvelle dynamique se met en place, une nouvelle analyse des sentiments des personnages et aussi de Caitlin que l’on découvre et qu’on apprend à connaître. Elle est devenue une adolescente taciturne, son comportement est assez perturbant, on a beaucoup de mal à la cerner. On se pose plein de questions et sa personnalité est assez intriguante et complexe pour susciter l’intérêt du lecteur.

    Toute l’intrigue est bien ficelée, c’est très agréable à lire et l’auteur a un talent incontestable pour tenir le lecteur en haleine. Il nous montre bien les mécanismes qui font qu’un méchant arrive à manipuler sa victime pour la garder avec lui sans entraves physiques, comment psychologiquement il est possible de prendre l’ascendant sur sa victime et lui faire croire qu’elle est maître de ses pensées, de son comportement et que rester est le fait de sa volonté propre. C’est effrayant.

    Mais la connaissance de certains éléments de l’histoire, en avance, donne une vilaine impression de spoil, on attend les éléments connus et c’est assez dérangeant.

    Bref c’est un très bon thriller mais qui aurait mérité une autre approche dans la quatrième de couverture pour maintenir le suspense tout au long de la lecture.

    https://mllejavottebooks.wordpress.com/2018/10/26/fleur-de-cimetiere-david-bell/

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    Couverture du livre « Ne reviens jamais » de David Bell aux éditions Actes Sud

    Christian Laurent sur Ne reviens jamais de David Bell

    Un thriller psychologique sous Lexomil...

    Après la lecture de Ne reviens jamais, troisième roman de David Bell publié en France, et même si le titre trouve son explication dans la seconde partie du roman, personnellement j'ai plutôt envie de le prendre comme un conseil inconscient de l'auteur...
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    Un thriller psychologique sous Lexomil...

    Après la lecture de Ne reviens jamais, troisième roman de David Bell publié en France, et même si le titre trouve son explication dans la seconde partie du roman, personnellement j'ai plutôt envie de le prendre comme un conseil inconscient de l'auteur adressé à ses lecteurs, un conseil que je vais en tout cas m'empresser de suivre désormais.
    C'est parce que j'avais dévoré Fleur de cimetière, suspense psychologique addictif qui avait fait connaître en 2013 David Bell au lectorat français, récompensé d'ailleurs la même année par le Prix Polar international de Cognac, que son nouveau roman m'a attiré et que je n'ai pas tardé à l'ouvrir, dans une période où j'avais envie de me plonger dans un polar simple mais efficace. Ayant été agréablement surpris et captivé par Profil bas de l'irlandaise Liz Nugent, je pensais renouveler l'expérience avec ce nouveau David Bell, même s'il s'annonçait clairement moins original. J'ai assez vite déchanté.

    Elizabeth Hampton, jeune étudiante dans l'Ohio, apprend le décès soudain de sa mère Leslie. Celle-ci habitait la modeste maison familiale dans une petite ville pas très loin de l'université et, veuve depuis plusieurs années déjà, consacrait sa vie et une bonne partie de l'assurance-vie dont elle avait hérité à la mort de son mari à s'occuper de son fils aîné Ronnie, handicapé mental. Dès son retour dans la maison familiale, Elizabeth se précipite au chevet de son frère pour tenter de le réconforter, et appelle son oncle Paul, le frère de sa mère, qui représente avec Ronnie la seule famille qui lui reste. Quand la police lui apprend que sa mère a visiblement été victime d'un meurtre et que son frère est le principal suspect, elle tombe des nues. Il faut dire que cela faisait près de deux mois qu'elle n'avait plus parlé avec Leslie. Mère et fille s'étaient vivement disputés au sujet de l'avenir et de Ronnie, Leslie voulant à tout prix que sa fille lui promette de s'occuper de son frère le jour où elle ne serait plus là. Or, si Elizabeth adore son frère, elle ne se voit pas vivre la même vie que sa mère, c'est d'ailleurs ce qui l'avait poussé à poursuivre les études, espérant pouvoir s'extirper du destin qui semblait tout tracé pour elle depuis son enfance, celui de devenir aide-soignante à vie de Ronnie.
    Heureusement que Paul, son oncle, est là pour réconforter et aider Elizabeth, d'autant plus que malgré ses 69 ans il est prêt à prendre en charge Ronnie dont il a toujours été proche.
    Mais ce dernier, du fait des soupçons qui pèsent sur lui, est envoyé par la police dans un établissement spécialisé pour subir des examens quand, dans le même temps, le dévoilement du testament de sa mère va réserver bien des surprises à Elizabeth...


    Evidemment, le principal retournement de situation, qui a lieu dans la seconde partie du roman, nécessitait obligatoirement une solide mise en place de l'intrigue, des différents protagonistes et de leurs interactions.
    Le problème, ou plutôt l'un des principaux problèmes, est que ce drame familial qui ouvre le roman n'est déjà pas en lui-même d'une folle originalité. À ceci, il faut ajouter que les personnages, s'ils ne sont pas non plus totalement inintéressants, restent malgré tout assez lisses, trop ternes pour susciter chez le lecteur une empathie ou un attachement suffisamment profond qui leur permettrait de faire oublier un début d'intrigue à l'encéphalogramme quasiment plat. Et ce n'est pas non plus l'écriture fonctionnelle mais sans relief ni saveur de David Bell qui peut sauver la mise. Dans ces conditions, pour un roman de 360 pages (grand format), la mise en place qui occupe un tiers du texte paraît donc très longue, même si les chapitres courts et quelques petits éléments disséminés ici et là, annonciateurs d'une suite probablement plus intéressante, permettent de franchir le cap sans tomber dans un ennui fatal.

    Heureusement, dès le second tiers du roman, le rythme s'accélère enfin un peu et plusieurs petits évènements s'enchaînent et permettent de relancer l'intérêt du lecteur et, surtout, d'attiser sa curiosité. Rien d'extraordinaire pourtant, et jusqu'à la fin on restera bien loin de l'efficacité narrative et addictive de Fleur de cimetière du même auteur.
    Pourtant, dès la moitié du roman à peu près, Ne reviens jamais se transformerait presque en page-turner : accélération de l'intrigue, elle-même ponctuée de quelques rebondissements bienvenus et plutôt intéressants, quelques fausses pistes alimentées par des comportements suspects.
    Mais, s'il réussit malgré tout à le tenir un minimum en haleine jusqu'à la fin, David Bell ne parvient jamais à réellement surprendre son lecteur et reste dans l'ensemble bien trop sage et prévisible pour susciter l'enthousiasme.

    Ceux qui ont lu et apprécié Fleur de cimetière seront évidemment terriblement déçus tant ils auront du mal à croire que les deux romans ont bien été écrits par le même auteur, quant aux autres, les moins exigeants trouveront là un récit sans grande surprise qui leur fera malgré tout passer quelques heures, avant d'être totalement oublié.
    Sans être pour autant foncièrement mauvais ou inintéressant, Ne reviens jamais donne vraiment l'étonnante impression d'avoir été écrit par un David Bell en pleine cure de Lexomil...

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    Couverture du livre « Un lieu secret » de David Bell aux éditions Actes Sud

    MARTINE VALLAT sur Un lieu secret de David Bell

    Un livre magnifique. On ne connait jamais assez ceux qui vous entourent.

    Un livre magnifique. On ne connait jamais assez ceux qui vous entourent.