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Envie de jeux de mots pourris? Envie de découvrir les jojolympiques? Ou quand les quartiers huppés et la rue s'opposent autour d'épreuves originales. Ou quand la "pression" de la douche ou des parents peut avoir des conséquences sur les comportements de leurs enfants.
Avis de la page 100. Explorateur de la rentrée littéraire 2018 :
Sans nul doute « le complexe d’hoffman » propose une lecture décalée, originale et inédite ! Les 100 premières pages donnent le ton de Colas Gutman : un discours de cours d'école métisse de toutes les DYS possibles avec en trame de fond un racisme choquant par son côté ordinaire et une enfance en plein désarrois !
La lecture est perturbante, désorientante et le besoin du recul burlesque est nécessaire pour poursuivre le roman. Toutefois, on sent bien que ce petit hoffman va nous mener par le bout du nez pour achever cette expérience littéraire unique et originale !
Avis à la page 100 : Vraiment intriguée par ce livre atypique. Je l'ai abordé sans a priori même si les premières pages laissent un impression étrange, mais je commence à être agacée : style décalé, point de vue de l'enfant peu crédible, humour forcé. En continuant ma lecture, je m'aperçois qu'on reste tout le temps sur le même mode. On ne sait pas très bien à qui s'adresse ce livre. Parti pris de langage parlé artificiel, sujet plein d'anachronismes, personnages hauts en couleur mais complètement déjantés. il y a parfois de jolis passages sur l'enfant mal-aimé, mais ça ne décolle pas. Il ne se passe rien, c'est un pur exercice de style. Est-ce que ça va bouger un peu après la page 100 ?
Avis final:
J’ai eu un peu de mal à arriver au bout ce roman, bien que je le trouve original et par certains côtés attachant.
Ce qui m’a la plus gênée, c’est d’abord le parti pris du style. Le langage parlé, le point de vue l’enfant toujours un peu décalé avec des « trucs » de langage systématiques, qui finissent par rendre la lecture ennuyeuse et poussive.
Ensuite, j’ai été troublée par la noirceur de cette histoire. L’humour très particulier du livre, très impertinent, n’arrive pas à rendre le fonds plus léger.
L’histoire elle-même est assez terrible : un enfant, le petit Simon Hoffman, a une mère psychothérapeute anorexique dépressive. Il se débat avec ça en s’occupant d’elle comme il peut, tout en la voyant - et même la souhaitant - morte, puisqu’à ses yeux elle l’est déjà quasiment. Par ailleurs, le petit monde qui l’entoure est sans pitié : son père, sa sœur, sa grand-mère, les élèves de son école… semblent ne pas voir à quel point le petit Simon est dans une ambivalence terrible vis-à-vis de sa mère. Seul son bon copain Lakhdar, enfant de la DASS, qui est dans plusieurs chapitres le narrateur, l’accompagne dans ce petit combat quotidien.
Vient là-dessus se greffer une histoire anachronique de loi anti-alsaciens concoctée par la méchante Mylène, une fille de sa classe. Histoire qui résonne avec l’histoire familiale hantée par la persécution des juifs pendant le nazisme.
Un drôle de mélange, sur lequel vient encore se surajouter au milieu des 24 chapitres, l’histoire que Simon est en train d’inventer et qui s’intitule « 83 ans » : une histoire complètement loufoque et très cruelle d’un enfant vendu chez un antiquaire, d’une mère qui perd ses yeux et qui accouche d’un petit Tetanos, qui coupe son fils en morceau pour le vendre par petits bouts et se faire des sous tout en couchant avec l’antiquaire… Difficile de résumer autrement cette histoire déjantée, qui est vraiment lourde malgré son humour noir et qui m’a fait penser à l’atmosphère des films burlesques de Jean-Pierre Jeunet, avec une cruauté au deuxième degré. Bien sûr on comprend que cette histoire est un exutoire dans lequel le petit Simon décharge toute sa tristesse d’enfant mal-aimé et qui sans doute le sauve.
Heureusement on rit malgré tout à certaines situations tant elles sont exagérées ou racontées avec une distance qui fait passer leur côté méchant ou cruel. On finit par s’émouvoir du sort de ce petit garçon finalement bien seul, et à compatir à celui de cette mère incapable de s’en occuper et de surmonter son propre mal-être.
Ce n’est pas le genre de livre que j’ai l’habitude ou l’envie de lire. Je comprendrais néanmoins qu’il puisse plaire par son côté atypique et son style d’humour. Comme dans un cirque, où on rit aux éclats des déboires du clown triste, mais en sortant avec l’envie de pleurer.
Voici venue l’heure pour Chien pourri de remettre en question son univers. Enfin, de remettre plutôt en cause ses habitudes car, Nom d’un Chien, Chien Pourri n’est pas un chat ! Alors fini de se comporter comme tel, fini « chat perché », fini les poubelles…
Chien Pourri rêve d’une niche, de baballe et de compagnons toutous. Alors quand on lui parle de bande, il n’en revient pas. Et quelle bande ! Bon, peu importe, ils ont quatre pattes, aboient et acceptent sans (trop de) difficultés cet abruti de Chien Pourri, alors… mais avant tout, il va bien falloir jurer fidélité à ses nouveaux compagnons et haine sans borne contre ces vauriens de chats. Et ça inclus forcément Chaplapla…
Il y a de l’eau dans le gaz chez le duo improbable Chien Pourri-Chaplapla..............................
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