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Le jeune Pierce est un apprenti-agent de la Stase, organisme chargé de faire voyager dans le temps des agents qui doivent sauver ce qui peut l'être à chaque fin de monde. Il est ensuite procédé à un réensemencement pour permettre à l'humanité de renaître de ses cendres. Mais pour obtenir son diplôme et être accrédité, Pierce doit partir dans le passé pour prouver son allégeance en tuant son grand-père. Et là, sa vie bascule car sa famille et l'époque à laquelle elle vivait sont effacées par une nouvelle version de l'histoire, un peu comme un palimpseste, ce papyrus que les scribes regrattaient à chaque fois qu'ils voulaient s'en resservir. Pierce aura-t-il l'explication de toutes les énigmes avant la fin des temps ? Retrouvera-t-il un jour Xiri, la femme qu'il aime ?
Un court roman de science-fiction ou novella (160 pages) qui laisse rêveur et un tantinet amer. De nombreux thèmes sont abordés tels la relativité du temps et de l'espace, l'immortalité ou l'éternel recommencement. L'ennui c'est que tout s'emboîte comme des poupées russes et qu'une hypothèse en chasse une autre, qu'une piste d'explication s'efface ou se ramifie dans une autre et qu'au bout du compte, tout est embrouillé voire abscons. Résultat, le malheureux lecteur peine à suivre les méandres labyrinthiques d'une pensée fumeuse. Même affublé de la référence « Hard SF », la mayonnaise ne prend pas. Si on y ajoute des développements sur les théories astronomiques qui n'apportent rien à l'histoire et des personnages ectoplasmiques, que reste-t-il de toute cette bouillabaisse prétentieuse ? Une amourette interstellaire et un ensemble très décevant.
Au début du XXIème siècle, Manfred Macx, courtier en trouvailles et inventions dans le domaine de l'informatique et des technologies de pointe, milite pour « l'open source », c'est à dire pour la totale liberté d'accès aux découvertes. Tout en se disant respectueux de la propriété intellectuelle. Totalement bénévole, il permet ainsi à pas mal de gens de s'enrichir. Lui-même vit très confortablement alors qu'il n'a officiellement aucun revenu. De discrets mécènes pourvoient à tous ses besoins. C'est la raison pour laquelle il est harcelé par un agent du fisc, en l'occurence son ex compagne, qui lui réclame une somme faramineuse... Un jour, Manfred se fait voler toute sa mémoire... Quelques années plus tard, sa fille Amber, conçue en éprouvette, vogue avec quelques amis vers une naine brune à la recherche d'un signal extraterrestre...
Avec « Accelerando », le lecteur se retrouve face à un OLNI (objet littéraire non identifié) tant l'ouvrage est étrange, inclassable et déroutant. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un roman d'un seul tenant avec une intrigue construite et une histoire classique avec début, développement et fin, mais de neuf chapitres ou de neuf nouvelles sans autre lien que des personnages récurrents qui évoluent à des périodes et dans des contextes différents. Mais il y a bien pire que cette impression de grand foutoir sans queue ni tête, il faut aussi subir le jargon permanent, l'abus de termes techniques voire pseudo scientifiques qui obligent le lecteur à se référer presque à chaque page à un important glossaire qui peut sans doute éclairer informaticiens, astrophysiciens, chimistes et autres scientifiques de haute volée mais qui laisse le béotien dans une frustrante incompréhension. De nombreux thèmes sont abordés comme le clonage, la fécondation in vitro, la post humanité, l'invasion numérique, l'avenir de l'humanité, l'intelligence artificielle ou l'optimisation des performances du cerveau humain. Mais l'ennui, c'est qu'une idée chasse l'autre, qu'une théorie scientifique annihile l'autre, qu'une tentative d'explication disparaît ou se ramifie dans une autre et qu'au bout du compte, tout ce verbiage se révèle confus, embrouillé et abscons. « Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement et les mots pour le dire en viennent aisément... » Avec Stross, c'est malheureusement loin d'être le cas et l'on a toutes les peines du monde à suivre les méandres d'un discours pour le moins obscur Très vite, Stross lasse la patience du lecteur le plus indulgent. Trop occupé à déballer toute cette esbrouffe scientifique, l'auteur devient vite pesant pour ne pas dire pédant tout en ne racontant rien de bien intéressant ni de bien original. La quatrième de couverture parle d'intelligence et d'humour. Le lecteur, s'il n'est ni snob ni geek, les cherchera en vain.
Ce roman de Science-fiction est différent par rapport aux autres romans habituels que vous pouvez lire. Je dirais même qu’il est assez éloigné de l’œuvre d’Isaac Asimov par exemple. L’auteur veut nous surprendre par un thème original.
Le Festival se déplace dans la galaxie pour apprendre et répertorier les savoirs auprès des civilisations d’origine terrienne. Et cette entité s’attaque à une civilisation basée sur la monarchie, arriérée technologiquement. En changeant la vision de l’avenir des autochtones par des technologies nouvelles facilitant leur vie quotidienne ou leur permettant de se soulever contre les despotes, le Festival sème une sacrée pagaille. Mais qui est le Festival ? Comment le combat-on ? Telles sont les questions que se posent les dirigeants épaulés par un ingénieur et une représentante de l’ONU.
Le roman nous propulse dans un univers régit par l’Eschaton, une sorte de divinité interdisant le déplacement dans le temps, afin qu’il ne soit pas remis en cause. L’auteur nous donne des explications qui semblent foireuses et sans aucune crédibilité sur les déplacements d’un système à un autre, sur le voyage dans le temps. Cumulées à des passages décalés lorsque nous nous retrouvons à bord du vaisseau, aux côtés de son capitaine recevant les informations de ses subalternes, nous avons la réelle sensation d’être dans un univers surréaliste.
Le roman, malgré les réticences qu’il pourra engendrer auprès des lecteurs ennuyés par ce genre un peu différent, se lit très facilement. L’écriture est rapide même si parfois les trop longues descriptions du pourquoi et comment ça fonctionne le voyage dans le temps et les conséquences sont incompréhensibles à cause du nombre important de termes techniques.
Un roman qui s’apprécie tout de même pour son histoire travaillée et son univers intéressant mais qui peu avoir tendance à nous agacer quelque peu à cause des dérapages de l’auteur un peu longs et répétitifs.
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