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Cees Nooteboom

Cees Nooteboom
A soixante et onze ans, Cees Nooteboom, dont le style, la poésie et les récits de voyage ont été largement récompensés et traduits dans diverses langues, a reçu pour ce livre la récompense littéraire la plus prestigieuse de son pays, le Prix P. C. Hooft. En France son œuvre romanesque est aujour... Voir plus
A soixante et onze ans, Cees Nooteboom, dont le style, la poésie et les récits de voyage ont été largement récompensés et traduits dans diverses langues, a reçu pour ce livre la récompense littéraire la plus prestigieuse de son pays, le Prix P. C. Hooft. En France son œuvre romanesque est aujourd'hui intégralement publiée chez Actes Sud : Mokusei ! (1987), Le Chant de l'être et du paraître (1988), Le Bouddha derrière la palissade (1989), Une année allemande (1990), L'Histoire suivante (1991), Désir d'Espagne (1993, nouvelle édition augmentée en 2004 sous le titre Le Labyrinthe du pèlerin), Autoportrait d'un autre (poèmes, 1994), Dans les montagnes des Pays-Bas (Babel n° 126), Du printemps, la rosée (1995), Le Jour des morts (2001), Hôtel Nomade (2003).

Avis sur cet auteur (3)

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    Couverture du livre « Rituels » de Cees Nooteboom aux éditions Folio

    Sabrina SMAIL sur Rituels de Cees Nooteboom

    Dans le roman "Rituels" de Cees Nooteboom, j'ai fait la connaissance d'Inni Wintrop, le protagoniste central de l'histoire. Malheureusement, je n'ai pu m'empêcher de le trouver inintéressant, sans consistance, et renfrogné tout au long de ma lecture, ce qui s'est avéré une expérience fort...
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    Dans le roman "Rituels" de Cees Nooteboom, j'ai fait la connaissance d'Inni Wintrop, le protagoniste central de l'histoire. Malheureusement, je n'ai pu m'empêcher de le trouver inintéressant, sans consistance, et renfrogné tout au long de ma lecture, ce qui s'est avéré une expérience fort fastidieuse. Inni n'a pas réussi à susciter d’intérêt, ni même à éveiller la moindre compassion en moi ; au lieu de cela, il a provoqué de l'agacement. Certes, la littérature abonde en personnages brisés par la vie, mais Inni n'a pas réussi à se distinguer d'une manière qui aurait pu m'enchanter. Des récits de vies marquées par la guerre, la jeunesse saccagée, et les blessures sont monnaie courante dans toutes les littératures, mais ici… C'était comme si le néant prévalait...
    Le style de Cees Nooteboom est indéniablement un facteur contribuant à ce manque d’intérêt. Son écriture est très soignée, faisant un usage impeccable d'un vocabulaire vaste et précis. Cependant, elle m'a laissé une sensation d'ennui, comme si elle cherchait à combler un vide en en faisant trop. J'avais le sentiment de lire une prose qui ne visait pas la fluidité, mais qui forçait le rythme, utilisant un langage trop riche en connaissances, mais dépourvu de sensations et d’émotions. C'était comme un masque rigide, dépourvu d'attrait. Le récit lui-même m'a semblé interminable.
    Les autres personnages ne m'ont pas davantage captivée. Arnold Taads avec sa misogynie prononcée et Philip Taads avec son mysticisme méditatif ne m'ont pas touchée, pas plus qu'Inni avec son insouciance. Cependant, j'ai apprécié les thèmes abordés, qu'il s'agisse de la solitude et du désespoir qui semblent imprégner ce monde, ou de cette sensation d'avoir atteint le bout du chemin, même si ces thèmes sont d'une nature très pessimiste. Cees Nooteboom critique un monde moderne en quête de repères, une société obsédée à la fois par la quête matérielle et déconnectée des valeurs humaines. Malheureusement, l'ensemble m'a paru manquer de cohérence et de structure. Je me suis retrouvée à relire plusieurs fois les mêmes phrases et à revenir en arrière pour vérifier si je n'avais pas omis un paragraphe.
    On peut établir un parallèle avec la vie contemporaine, Internet et les réseaux sociaux qui tendent à la fois à séparer les individus tout en les rassemblant sur des sujets divers, qu'il s'agisse de jeux vidéo, de livres, de musique, de sciences, d'ésotérisme, de religion, et bien d'autres. Le roman offre une perspective très sombre sur un monde de plus en plus déshumanisé, mais si l'on observe le présent, on peut également percevoir ces changements, ainsi que le désir de revenir à des valeurs plus simples et rassembleuses. C'est du moins une observation que j'ai pu faire, sans pour autant prétendre que cette tendance soit omniprésente.
    En bref : bien que j'aie été interpellée par certaines critiques sociales et sociétales reflétant des questionnements toujours actuels, le style de Nooteboom a entravé ma pleine appréciation de cette lecture.

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    Couverture du livre « Mokusei ! une histoire d'amour » de Cees Nooteboom aux éditions Folio

    Littéraflure sur Mokusei ! une histoire d'amour de Cees Nooteboom

    Un récit trop court pour nous emporter. Dommage car l'histoire d'amour est sincère et l'atmosphère digne des plus beaux chefs d'oeuvre de la littérature asiatique.

    Un récit trop court pour nous emporter. Dommage car l'histoire d'amour est sincère et l'atmosphère digne des plus beaux chefs d'oeuvre de la littérature asiatique.

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    Couverture du livre « Rituels » de Cees Nooteboom aux éditions Folio

    lucie sluse sur Rituels de Cees Nooteboom

    déçue, n'en reste rien.

    déçue, n'en reste rien.