L’histoire d’une rencontre entre deux personnes opposées
L’histoire d’une rencontre entre deux personnes opposées
La mort d'une enfant qui dévaste tout sur son passage
Troisième lecture pour le prix Harper Collins et... C'est un coup de cœur !
Izia et Étienne ont perdu leur fille Zoé âgée de huit ans. Comment aimer encore la vie après ça ? Comment s'aimer, d'ailleurs ? Ils n'en sont plus capables. Ils se séparent. Et Izia va se livrer à une nouvelle activité qui va doucement la réparer...
Un conseil : ne vous arrêtez pas au sujet en vous disant "Je ne peux pas le lire, c'est trop angoissant pour moi". Ce serait vraiment dommage car ce roman est un petit bijou. L'autrice a réussi l'exploit de ne pas verser dans le pathos, j'ai été bien sûre très émue mais j'ai surtout passé un merveilleux moment !
C'est doux, c'est poétique, c'est beau, une vraie claque cette lecture.
Alors, certes, cela m'a demandé de la distance. Beaucoup de distance, je n'ai pas pu lire ce roman en m'identifiant aux personnages comme j'ai l'habitude de le faire sinon cela m'aurait été insoutenable. Il faut être prêt à cela pour lire ce roman, je pense.
C'est difficile de parler de la mort sans en faire trop, alors je tire mon chapeau à Cécile Pivot et je vais m'intéresser à ses autres romans.
J’avais beaucoup aimé le précédent roman de Cécile Pivot. De ces échanges épistolaires se dégageait une humanité qui m’avait bouleversé. Déjà présent dans « Les lettres d’Esther », le deuil est encore au cœur de ce nouvel ouvrage.
Izia et son mari, couple heureux, se retrouvent confrontés à la disparition de leur fille, le genre de drames dont on ne se remet jamais vraiment. Dans une narration à la première personne, on entre dans la tête de cette jeune mère endeuillée. On assiste à son combat pour essayer d’oublier. Elle est confrontée au choc entre les souvenirs nostalgiques et une réalité qui, elle, ne s’arrête jamais. Elle doit faire face au quotidien alors que les souvenirs la poursuivent constamment. Ces deux univers sont en conflit perpétuel dans son esprit et elle n’arrive pas à s’en libérer. Son récit est entrecoupé de quelques pensées du conjoint qui s’est éloigné et qui vit aussi son propre chagrin.
L’autrice sait décortiquer l’âme humaine afin d’en dévoiler les tourments. Les sentiments de l’héroïne sont parfaitement exprimés et on s’identifie à son mal-être. Cette quête de reconstruction passe par différents paliers que le lecteur vit à ses côtés. Ses douleurs intérieures deviennent les nôtres. On passe alors par une succession d’émotions dans l’espoir d’une libération.
Moins original que son prédécesseur, « Mon acrobate » n’en reste pas moins touchant. Cécile Pivot a un véritable don pour traiter des thèmes difficiles avec justesse. Elle ne se laisse pas entraîner dans la surenchère et ne tombe jamais dans le pathos. Ces textes font preuve d’une extrême délicatesse tout en nous confrontant à la dureté de la vie. Vous sortirez différents de cette histoire qui brille comme une bougie au fond d’un tunnel. Malgré les souffrances, le monde continue de tourner et c’est aussi ça le message du livre.
Izia et Etienne forment un très beau couple, en totale harmonie.
La naissance de Zoé accentue encore ce bonheur.
Mais, à huit ans, Zoé meurt, écrasée par un chauffard.
C'est alors la descente aux enfers.
Chacun à sa manière tombe dans la dépression, Etienne dans la colère, Izia dans le déni.
Un sujet absolument dramatique.
Comment se remettre d'un tel traumatisme ?
Cécile Pivot a merveilleusement su retranscrire l'anéantissement de chacun.
Mais en y mettant de la lumière, de la douceur, une infinie patience.
Cela n'a rien d'un roman larmoyant.
Tous les personnages sont magnifiques.
C'est vraiment très très bien écrit.
Je l'ai dévoré en une nuit.
« Il ne faut prendre le livre qu'on va lire ni avec des pincettes, ni avec des gants. Il faut le saisir à pleines et chaleureuses mains, comme du bon pain ou une belle étoffe. Le respecter, c'est entrer en lui avec curiosité, attention, intelligence, sensibilité. lui faire cadeau de son temps. N'avoir d'autres égards envers lui que ceux du commerce de l'esprit »
Pour nous les amoureux de lecture et des livres … j’ai tout aimé
Je n’ai qu’une envie c’est de transmettre leur mots
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