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Carole Cerruti

Carole Cerruti
Carole Cerruti vit à Annecy. Elle est l'autrice de "Rêver n'est pas un vilain défaut", paru en 2018 chez City.

Avis sur cet auteur (4)

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    Couverture du livre « Et le bonheur arriva du froid » de Carole Cerruti aux éditions Eyrolles

    Marie HECKMANN sur Et le bonheur arriva du froid de Carole Cerruti

    L'avenir semble tout tracé pour Mary. Le jour de ses trente ans, elle va prendre la succession de son père au poste de PDG de leur entreprise familiale. Sa vie s'étire entre les fêtes et les sorties avec sa bande d'amis de toujours, entrecoupée de missions de décoration pour ses quelques...
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    L'avenir semble tout tracé pour Mary. Le jour de ses trente ans, elle va prendre la succession de son père au poste de PDG de leur entreprise familiale. Sa vie s'étire entre les fêtes et les sorties avec sa bande d'amis de toujours, entrecoupée de missions de décoration pour ses quelques clients. Quand elle apprend qu'elle vient d'hériter d'un cottage en Finlande, Mary y voit l'occasion de s'offrir une parenthèse enchantée. Mais c'est l'épreuve de la dernière chance qui l'attend ! Le cottage en question se réduit à une simple hutte, doublée d'un commerce à l'abandon. Son père lui coupe les vivres et la met au défi : elle devra lui prouver qu'elle est son digne successeur, en redressant la boutique de sa grand-mère par ses propres moyens.

    Quelle belle lecture... Je viens tout juste de lire le mot fin que déjà, j'ai envie d'y retourner.

    Je suis encore enveloppée par la chaleur de ce livre et la beauté polaire de ce roman.
    C'est plus une comédie romantique hivernale, qu'un conte de Noël, car point de Papa Noël ici mais de la neige, des Rennes, la Finlande.

    Je retrouve ici avec joie la plume de Carole qui m'avait déjà beaucoup plu il y a quelques temps. Mais ce roman est si drôle et foufou!

    Mary m'a fait penser à Mary à tout prix, où les situations cocasses se succèdent pour notre plus grand bonheur...
    Que de situations hilarantes mais également t beaucoup de tendresse.

    Les personnages tournant autour de Mary sont attachants ou détestables.
    Le duo Osto -Paavli est si detonnant : entre le psy et le comique aux réparties adéquates, l'ambiance ne peut qu'être excellente.

    J'aimerais, comme Mary, que cette belle histoire puisse tenir dans une de ces belles boules à neiges que j'aurais à portée de mains.

    Amitié, tendresse, amour, rivalité et développement personnel se conjuguent harmonieusement dans ce roman doux tendre qu'il faut lire sous un plaid, avec une bonne boisson chaude à côté...

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    Couverture du livre « Rêver n'est pas un vilain défaut » de Carole Cerruti aux éditions City

    Kryan sur Rêver n'est pas un vilain défaut de Carole Cerruti

    « Je n'avais plus que ça en tête. Puisque je n'étais pas faite pour vivre ma vie. J'allais la rêver. ».

    Un régal de comédie romantique.

    « Je n'avais plus que ça en tête. Puisque je n'étais pas faite pour vivre ma vie. J'allais la rêver. ».

    Un régal de comédie romantique.

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    Couverture du livre « Rêver n'est pas un vilain défaut » de Carole Cerruti aux éditions City

    Les lectures de Ninon sur Rêver n'est pas un vilain défaut de Carole Cerruti

    COUP DE COEUR !

    Mon avis : Voilà exactement la lecture dont j’avais besoin ces jours-ci. Un histoire simple écrite dans un style fluide, sans prise de tête, mais induisant des émotions
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    COUP DE COEUR !

    Mon avis : Voilà exactement la lecture dont j’avais besoin ces jours-ci. Un histoire simple écrite dans un style fluide, sans prise de tête, mais induisant des émotions <3 et j’en ai eu pour mon compte. C’était dur de poser ce livre, parce que c’est un roman rocambolesque (oui, oui, il faut le dire ! ) Liz n’a pas de chance dans la vie, et on peut dire que le sort s’acharne, on ne sait jamais à quoi s’attendre ! Si on ajoute à cela un acteur séduisant, vous imaginez bien ce que ça peut donner ;-) Je suis ravie d’avoir découvert la plume de l’auteure. J’ai été amusée par la relation d’amitié entre Kate (complètement déjantée) et Liz au début de l’histoire, et touchée par la phase d’écriture de Liz à la fin. Forcément, ça me parle…
    Je dois aussi vous parler de la MAGNIFIQUE COUVERTURE ! Vraiment, j’adore !!! <3
    Bref, encore une fois (ça rejoint l’avis # 98 #) si vous aimez Bridget Jones, vous aimerez ce roman, foncez!

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    Couverture du livre « Mask » de Carole Cerruti aux éditions Dreamland

    Marie Kacher sur Mask de Carole Cerruti

    L’une de mes plus grandes frayeurs de lectrice ? Qu’un de mes (futurs) livres se perde dans les méandres de la Poste et ne rejoigne jamais mes étagères … A chaque fois que je passe une commande, c’est la même histoire : j’attends avec impatience le mail « votre commande a été expédiée », et...
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    L’une de mes plus grandes frayeurs de lectrice ? Qu’un de mes (futurs) livres se perde dans les méandres de la Poste et ne rejoigne jamais mes étagères … A chaque fois que je passe une commande, c’est la même histoire : j’attends avec impatience le mail « votre commande a été expédiée », et ensuite je commence à guetter l’arrivée de la factrice avec une angoisse grandissante au fur et à mesure que la « date de livraison estimée » approche. Si par malheur mon précieux n’est toujours pas arrivé ce fameux jour, c’est le début de la fin : « c’est certain, il n’arrivera plus maintenant, ça sert à plus rien d’attendre, c’est fichu … ». L’inquiétude est plus grande encore lorsque je ne sais pas si le livre est effectivement en route ou non, dans le cas des concours ou partenariats tout particulièrement. Autant vous dire que ce livre m’a fait passer par le désespoir le plus profond – entre quiproquos sur mon adresse et erreurs de la Poste – et lorsqu’il est enfin arrivé dans ma boite aux lettres, je n’y croyais même pas : il était là ! Du coup, j’ai attendu les vacances pour le lire, pour vraiment profiter de ce petit miracle de papier …

    Comme toutes les jeunes gens de son pays, Miya n’a pas vu son visage depuis l’âge de sept ans : grâce à ce masque qu’ils doivent tous porter jusqu’à leurs dix-sept ans, les jeunes japonais de ce monde post-apocalyptique vivent dans l’égalité la plus parfaite et dans le respect des règles inflexibles qui garantissent la paix et l’unité de leur société. Mais, alors qu’approche la Cérémonie des Visages, qui orientera son avenir – sera-t-elle Belle et admise à la Cour, ou Laide et envoyée à la Campagne ? –, le petit monde de Miya s’écroule progressivement : tandis que son fiancé ne la demande pas en mariage, couvrant de honte et de déshonneur sa famille, la jeune fille rencontre Wallace, prisonnier américain dont elle doit soigner les blessures afin d’honorer sa tâche de citoyenneté … A son contact, une brulante envie de liberté s’insinue insidieusement dans son âme et dans son cœur : toutes ces règles et interdictions qui rythment son quotidien sont-elles si bénéfiques et nécessaires que ce qu’on veut leur faire croire ?

    Au premier abord, donc, une dystopie young-adult au schéma assez classique : une société à la législation implacable fermée sur elle-même, une héroïne disciplinée qui s’apprête à vivre une étape importante de son existence, jusqu’à ce qu’un événement – ou une rencontre – ne vienne chambouler ses croyances et ses aspirations, une révolte qui enfle et qui ne demande qu’à éclater …. Pas de doute possible, ce roman rentre parfaitement dans les codes du genre ! Mais il s’en démarque également, par l’originalité de l’idée-phare : celle des masques. Dans ce japon post-apocalyptique, afin de garantir leur égalité, tous les jeunes âgés de sept à dix-sept doivent dissimuler leur visage. J’ai trouvé ce concept très intéressant, d’autant plus que les réflexions de Miya ouvrent la porte à bien des questionnements : « Je crois que je ne sais pas qui je suis vraiment. Pas tant que je n’aurai pas vu mon vrai visage », nous dit-elle … Est-il possible de se connaitre, de se construire en tant qu’individu à part entière, en étant privé d’une partie de soi-même ? Si rien ne vous différencie de votre voisin ou de votre voisine, est-il possible de prendre conscience de son unicité ? L’égalité, est-ce vraiment l’uniformité ?

    Mais, au fur et à mesure que nous découvrons ce monde, que nous apprenons les conséquences de la Cérémonie des visages, une nouvelle question apparait : à quoi bon cette égalité éphémère si, au final, c’est bien notre « beauté » ou notre « laideur » qui détermine notre avenir ? Mais plus encore : pourquoi s’appuyer sur ce seul critère physique et subjectif pour juger la valeur d’une personne ? Pourquoi faudrait-il une peau immaculée et des traits agréables à la vue pour faire de brillantes études et faire partie des privilégiés ? Ces questions, malheureusement, ne s’appliquent pas uniquement au Japon fictif de 2059, mais bien à notre société actuelle, où le culte de la beauté est fort présent, bien que l’on s’en défende à grands cris. Ainsi, on ne recrute pas seulement une hôtesse d’accueil sur ses compétences, mais bien sur son physique : les candidates jugées trop « laides » pour accueillir les clients sont reléguées au standard, où elles ne risquent pas de renvoyer une « mauvaise image » de l’entreprise … Comme toute dystopie qui se respecte, Mask ne se contente donc pas de raconter une histoire, mais nous invite à réfléchir sur notre propre monde en brisant les œillères qui nous aveuglent, plus ou moins consciemment …

    Mais n’oublions pas l’essentiel : l’histoire de Miya, notre jeune héroïne et narratrice, qui voit approcher avec autant d’impatience que d’anxiété ce grand jour qui marque son entrée dans l’âge adulte. On s’attache très vite à cette adolescente à la fois docile et rebelle, pleine de rêves et de doutes. On a envie de la voir heureuse, même si on se doute que tout ne va pas se passer comme prévu et qu’elle va se retrouver embarquée dans quelque chose qui la dépasse … C’est un vrai plaisir que de l’accompagner au cours de ses trois-cent pages, riches en rebondissements : on ne sait jamais à quoi s’attendre, on n’arrive jamais à rien prévoir, on est balloté par les événements et on se laisse surprendre. C’est typiquement le genre de roman qui vous fait sursauter à intervalles réguliers : « quoi ?! mais c’est pas possible !? c’est pas vrai ?! quand même pas !? » … D’un bout à l’autre du récit, les coups de théâtre et autres retournements de situations viennent stupéfier le lecteur totalement captivé … Mention spéciale à la fin, incroyable, impensable, qui m’a laissée totalement abasourdie : comment l’autrice peut-elle songer à une suite après cela ? Je suis vraiment curieuse de savoir comment elle va se dépatouiller pour nous offrir un tome deux, et suis d’ailleurs fort impatiente de le lire, car beaucoup de mystères restent encore en suspens …

    En bref, vous l’aurez bien compris, ce fut une merveilleuse lecture : un page-turner bourré d’action, riche en rebondissements, mais qui nous offre également des passages plus calmes, pleins d’émotions, un rythme ni trop lent ni trop effréné, une plume saisissante qui happe le lecteur sans jamais le relâcher, une héroïne sensible et attachante qu’on a envie de protéger … Ce roman a tout pour lui, et je ne voyais plus le temps passer lorsque j’étais plongée dans ma lecture ! L’autrice nous offre une histoire aussi intéressante que captivante que je recommande bien volontiers aux amateurs du genre, ainsi qu’à ceux qui ne le sont pas encore … Un petit bémol toutefois : le triangle amoureux prend parfois un peu trop de place et relègue la dystopie au second plan, ce qui est drôlement dommage vu la richesse et le potentiel de la société mise en place par l’autrice ! J’espère que cela se calmera par la suite …

    https://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2018/11/mask-carole-cerruti.html