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Troisième et denier tome de la trilogie « Wayward Pines », ce dernier opus intitulé « Destruction » porte bien son petit surnom. L’intrigue que je ne résume pas ici (pour ne rien dévoiler des deux romans précédents) reprends pile où le deuxième tome s’était arrêté, la seconde d’après pour être précise. Si les volets précédents flirtaient avec le fantastique, l’étrange et la science-fiction, ici nous sommes carrément dans le roman d’horreur. Le pire est arrivé à Wayward Pines et la mort, la destruction et l’horreur sont au rendez-vous. C’est une course effrénée et désespérée contre la mort que cette dernière partie, une sorte de « sauve qui peut » qui met les nerfs du lecteur à rude épreuve. Il faut avoir le cœur bien accroché pour certains passages de « Wayward Pines III - Destruction ». La fin du roman, et donc la fin de toute la saga, je ne l’avais pas imaginé comme cela, elle m’a surprise et je la trouve intéressante. On aurait presque envie d’un tome 4 qui ne viendra évidemment jamais. Au delà de ce troisième volet, toute la saga aura été l’occasion d’une réflexion globale sur le pouvoir et l’excès de pouvoir. En mettant en scène une mini société en mode clos, une mini société minée par la surveillance, l’obéissance et parfois, le déni, elle nous oblige à nous poser des questions fondamentales sur l’équilibre nécessaire mais délicat entre Sécurité et Liberté, où commence le libre arbitre et où il doit trouver ses limites pour la vie en société. « Wayward Pines », ce sont trois romans qui se suivent, se complètent et se répondent, et qui forme un tout cohérent. Cette saga peut charmer les amateurs de fantastique, mais aussi d’espionnage, de science-fiction, de romans noirs le tout avec une petite réflexion politique à la clef. A recommander sans hésitation.
Je viens de commencer à le lire, ambiance très prenante entre le Prisonnier et Twin Peaks
Dès les premières lignes ça sentait le page turner à plein nez. Et !!!... oui ! C'était bien ça !! Un homme blessé reprend connaissance entre une rivière, un terrain vague et une aire de jeu. Il n'a ni papiers, ni clés, ni portable. Il souffre terriblement et ne se rappelle pas qui il est. Peu à peu des bribes de souvenirs lui reviennent, il est inquiet sans réellement savoir pourquoi. J'avoue que l'inquiétude m'a rapidement gagnée car tout est étrange et malsain dans la petite ville de Wayward Pines. L'agent fédéral Ethan Burke semble coincé dans ce drôle d'endroit qui a l'air coupé du monde extérieur. Comme si, ne voulant pas de lui on l'empêchait néanmoins de partir. Ça ressemble à un cauchemar où rien n'a de sens. Oui, c'est un endroit réellement cauchemardesque.
C'est véritablement un roman à nuit blanche. Parce qu'il fait peur ? Non... Il est tellement palpitant qu'on n'a pas envie de s'arrêter.
En réalité, on ne peut pas dire grand chose sur ce livre sans risquer d'en dévoiler trop, car tout n'est que suspense et faux semblants, duplicité et manipulation dont on craint que ce soit à tous les niveaux, et une chronologie plus qu'étrange. On ne sait pas qui est potentiellement ami ou ennemi. C'est assez oppressant. Une chose est sûre, ce roman m'a avalée, totalement embarquée, submergée, comme un raz de marée.
J'ai adoré ? OUI !!! Absolument ! Et la fin, c'est tout ce que j'aime !! Et je vais immédiatement me précipiter sur la suite...
Voici la suite, le tome 2 de Wayward Pines que j'ai enchaîné aussitôt après avoir refermé le 1, dont on ne peut absolument rien dire au risque de spoiler car la fin du premier tome nous offre une grosse révélation. C'est juste une série totalement addictive, qui se dévore et fait enchaîner les suites... Car le 2 est aussi palpitant que le 1.
Seules questions en commençant, que va-t-il se passer maintenant qu'on sait ? Y a-t-il le moindre espoir, même ténu ? Et ces "fêtes" dont il est question ? Et la psychologie des habitants, dont on suppose qu'il faut se méfier... Et le désir de vivre, peut-il perdurer ? Et les aberrations ? Et la liberté ? Et l'avenir ? Et, et, et...
De nouveaux éléments arrivent ou se mettent en place, qui nous réservent des surprises, et en tout cas des questionnement, qui créent un vrai suspense. Jamais à cours d'idées, l'auteur nous emporte dans cette histoire folle et oppressante. Pourtant l'espoir est dans la nature humaine, qui fait faire des folies parfois. Mais comment supporter la vie dans cet endroit si l'espérance d'un futur lumineux n'existe pas ?
Bien sûr ça évoque des références télé ou littéraires, le prisonnier (série cauchemardesque que je détestais quand j'étais petite), où 1984 de Orwell. Cependant l'histoire passe un cran au dessus dans l'inacceptable à mon goût.
Une phrase du poème de Victor Hugo "Ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent" correspond totalement à ce que j'ai ressenti pendant cette lecture : "Car le plus lourd fardeau, c'est d'exister sans vivre".
J'ai vu dans cette histoire un parallèle avec nos sociétés, où les dirigeants prétendent vouloir notre bien, en nous faisant du mal. Ou alors peut-être que le pouvoir rend mégalo. Ou au contraire faut-il être mégalomane pour désirer le pouvoir ? Mais il est aussi question de l'inconséquence et de l'aveuglement, sans doute même de l'égoïsme à ne pas vouloir penser aux répercutions de nos actes.
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