Princesse Cépagrave et Elias un drôle de zèbre est un album jeunesse annoncé pour un public 4 ans et plus. C’est l’histoire Elias un zèbre qui a fuit car il était différent. Il rencontre la princesse Cépagrave et ses amis qui vont lui faire reprendre confiance en lui. Ici l’histoire est plus un prétexte pour expliquer et rassurer autour d’une différence qu’une réelle aventure avec des personnages diversifiés. On est à mi-chemin entre le documentaire et le développement personnel pour les plus petits. Dans cet album, les spécificités de douance vont être mis en avant et valoriser pour que ce qui peut être vécu comme un handicap soit transformer en point fort. Les dessins très colorés et pop sont vraiment agréables. J’ai eu un petit coup de coeur pour une tortue bibliothèque mais les autres protagonistes sont tout aussi fun. Les informations sur la douance (haut potentiel) sont correctes et bien expliquées. Le leitmotiv autour de l’acceptation de soi et de la valorisation de la différence fonctionne. Je suis néanmoins un petit peu perplexe au sujet de l’âge proposé. Il y a certains choix terminologiques un peu costaud pour des enfants si jeunes. A part certains enfants concernés, je pense que ça peut perdre les enfants ce qui est un peu dommage pour un album qui mériterait d’être mis entre toutes les mains. Pour vous donner une idée, je vous mets un petit exemple de ce qui me laisse perplexe : « système sensoriel hypersensible ». Mis à part les quelques choix de vocabulaire un peu trop complexe, qui peuvent être adaptés au besoin par l’adulte au moment de la lecture, c’est un album réussi autour d’une thématique et d’un message important. Merci voyageur édition pour la découverte de cet album.
Coroline est une petite sardine qui prenant conscience qu’elle vit dans un endroit dangereux décide de partir. Il faut voyager pour fuir le risque de finir en conserve mais très vite la nostalgie de son port de Marseille l’assaille et les questions sur son avenir s’imposent. Nostalgie, attachement, danger et survie que de conflits pour choisir son avenir. Le texte est beau, doux, poétique et avec une belle réflexion. C'est une histoire pour petit qui permet de mettre en évidence la difficulté de quitter l’endroit où l’on a grandit mais sa nécessité qui peut se montrer. Entre la belle découverte de Marseille et la présentation des problématiques de l’émigration/immigraton, cette petite sardine permet d’appréhender dès le plus jeune âge des choses complexes.
Comme pour La petites étoile qui voulait voir les couleurs, mes nièces ont accroché à l’histoire et aux illustrations et l'adulte que je suis est conquise. Les dessins très colorés avec un aspect pastel gras/crayola sont très mignons et adaptés aux petits qui reconnaissent un médium qu'ils utilisent. Hate de pouvoir leur remettre en main propre l’exemplaire papier.
Une petite étoile s'ennuie dans le ciel où tout est uniforme, elle veut aller sur Terre pour découvrir la variété des couleurs. Commence alors un voyage à la découverte de la Terre et des couleurs, notre étoile va rencontrer poisson, marmotte… Ce petit album aux feuilles qui semblent plastifiées est marqué dès 3 ans mais peut toujours un public très large. Ma nièce de 7 mois a accroché aux illustrations et à la matière des pages et l'adulte que je suis est conquise. Les dessins très colorés avec un aspect pastel gras/crayola sont très mignons et adaptés aux petits qui reconnaissent un médium qu'ils utilisent, mention spéciale pour la marmotte qui m'a fait fondre. le texte est beau, doux, poétique et avec un beau message. C'est une belle histoire qui permet de faire découvrir les couleurs de manière originale.
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