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Benoit Blary

Benoit Blary

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Avis sur cet auteur (6)

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    Couverture du livre « Dirty Rose » de Benoit Blary et Marzena Sowa aux éditions Delcourt

    bulle.noire sur Dirty Rose de Benoit Blary - Marzena Sowa

    Tom est un jeune flic qui vient de quitter Chicago pour les terres austères du Wyoming. Changement de décor et de mission... Pour son baptème du feu, Il est envoyé chez une femme "un peu spéciale". Une association de défense des animaux a déposé une plainte contre elle. Mais celle qu'on appelle...
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    Tom est un jeune flic qui vient de quitter Chicago pour les terres austères du Wyoming. Changement de décor et de mission... Pour son baptème du feu, Il est envoyé chez une femme "un peu spéciale". Une association de défense des animaux a déposé une plainte contre elle. Mais celle qu'on appelle Dirty Rose ne va pas lui ouvrir la porte....

    C'est au cours d'une résidence d'artiste dans le Wyoming que Marzena Sowa a eu l'idée de ce récit. Pour ce personnage de femme libre, crainte, rejetée, portée sur l'alcool, les armes et les hommes, elle s'est inspirée d'une femme rencontrée sur place, une femme qu'on lui conseillait de ne pas aller voir. Dirty Rose, c'est donc le récit d'une rencontre entre un jeune flic déraciné et une femme qui ne suit pas les mêmes chemins que les autres...

    De cette résidence, Marzena Sowa a ramené des photos, des vidéos... Autant de matière pour les superbes aquarelles de Benoît Blary. Il rend grâce à ces magnifiques paysages de western et propose des personnages consistants. C'est une vraie belle découverte pour moi !

    S'il m'a manqué quelque chose pour être totalement emballé par le récit, j'ai apprécié le voyage et la rencontre proposés par Marzena Sowa. Quant au dessin de Benoît Blary, j'espère le revoir très vite !

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    Couverture du livre « L'homme qui aimait les plantes » de Benoit Blary et Stephane Piatzszek aux éditions Soleil

    Regine Zephirine sur L'homme qui aimait les plantes de Benoit Blary - Stephane Piatzszek

    C’est certain, lorsqu’on ouvre L’homme qui aimait les plantes, on a l’impression de feuilleter un herbier. Les aquarelles de Benoit Blary semblent tout droit sorties d’un traité de botanique elles sont magnifiques de couleur et de précision. S’y rajoutent les anecdotes concernant la découverte...
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    C’est certain, lorsqu’on ouvre L’homme qui aimait les plantes, on a l’impression de feuilleter un herbier. Les aquarelles de Benoit Blary semblent tout droit sorties d’un traité de botanique elles sont magnifiques de couleur et de précision. S’y rajoutent les anecdotes concernant la découverte et l’usage de chaque plante.
    Toutes ces plantes ne sont pas là par hasard, elles ont un lien direct avec ce pharmacien et ethno pharmacologue né en Moselle dans les années 50 et au patronyme prédestiné : Jacques Fleurentin.
    Loin d’une didactique pesante, cette biographie nous permet de rencontrer l’homme passionné et pétrit d’humanisme et de le suivre à travers ses voyages dans le monde. Sur ses pas, nous traversons l’Afrique, la Perse, l’Arabie, l’Asie, les Galapagos… Chaque voyage est l’occasion de rencontres avec les autochtones et un partage de leurs connaissances de la flore. Les médecines traditionnelles, qui ont fait leurs preuves depuis des millénaires, savent utiliser les propriétés médicinales des plantes que nous offre la nature. Et c’est cette richesse qu’il est important de connaitre pour fabriquer nos médicaments de demain.
    Dans de nombreux pays, l’utilisation des ressources naturelles est importante pour fabriquer des médicaments à base de plantes, une alternative aux molécules chimiques.
    « La demande est forte aussi dans les pays du Sud qui n’ont pas accès facilement aux médicaments, importés et couteux. Selon l’OMS, 80% des habitants de la planète n’ont accès qu’aux médecines traditionnelles. »
    L’auteur nous apprend également que l’exploitation de ces plantes médicinales génère un revenu aux pays et aux peuples qui les ont fait connaitre, ceci ratifié par une convention de l’ONU. Il y a donc une éthique dans la commercialisation de ces savoirs ancestraux, et c’est rassurant.
    « Mais il n’est pas question de nous approprier ces savoirs qui appartiennent aux ethnies qui les ont découverts. Ils ne sauraient être exploités par de grands laboratoires pharmaceutiques qui se rendraient coupables de biopiraterie. »
    Les illustrations nous font voyager et nous éblouissent tout en nous apprenant un tas de choses passionnantes.
    Au-delà de la biographie d’un ethno pharmacologue, c’est un roman humaniste qui parle du partage des savoirs et des propriétés médicinales immenses et encore peu connues des plantes du monde entier. On ne peut qu’espérer que cette vision idéaliste, éthique et humaine soit la réalité et que la nature soit toujours respectée.

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    Couverture du livre « Le vieux docteur ; A.T. Still, pionnier de l'ostéopathie » de Benoit Blary et Stephane Piatzszek aux éditions Soleil

    ziggy sur Le vieux docteur ; A.T. Still, pionnier de l'ostéopathie de Benoit Blary - Stephane Piatzszek

    Cet album retrace l’histoire d’Andrew Taylor Still, pionnier de l’ostéopathie. C’est une biographie qui raconte une histoire personnelle, dans son contexte historique, en même temps qu’un destin scientifique déterminant.
    L’ostéopathie est née des conditions de vie rude des pionniers de l’Ouest...
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    Cet album retrace l’histoire d’Andrew Taylor Still, pionnier de l’ostéopathie. C’est une biographie qui raconte une histoire personnelle, dans son contexte historique, en même temps qu’un destin scientifique déterminant.
    L’ostéopathie est née des conditions de vie rude des pionniers de l’Ouest américain ainsi que des terribles hôpitaux de la guerre de Sécession où les blessés n’avaient aucune chance de s’en sortir.
    Andrew Taylor Still, fils d’un Pasteur méthodiste, embrasse la même carrière que son père dans une Amérique où la médecine consiste à soulager le malade à doses d’alcool, d’opium, de Calomel ( puissant pesticide). A pratiquer saignées, purges et ventouses, qui , souvent, achevaient le patient, déjà affaibli par la maladie. Il sillonne donc le territoire américain aux côtés de son père , apprend beaucoup de la médecine indienne et se trouve confronté aux enjeux de l’esclavagisme. Lui qui est contre l’esclavage, est enrôlé durant la guerre de Sécession, tout d’abord en tant qu’infirmier , chirurgien de façon non officielle puis commandant d’un régiment de miliciens du Kansas. C’est à l’âge mur, après une suite de drames familiaux qu’il entreprend des études approfondies de chirurgie et d’anatomie puis commence à envisager une autre manière de soigner certaines maladies sans avoir recours à la « médecine héroïque » (car il fallait avoir de l’héroïsme pour supporter les poisons que prescrivaient les médecins), ni au bistouri. Il repositionne une vertèbre ou dégage la circulation d’une veine, il replace une articulation déboitée. Après des années de rejet par les médecins, qui par peur, le décrédibilisent auprès des populations, vient le succès, la reconnaissance de sa méthode et ainsi l’avènement de l’ostéopathie.
    Les aquarelles de Benoît Blary, aux traits fins et aux couleurs subtiles sont magnifiques et illustrent à merveille le destin hors norme d’Andrew Taylor Still.

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    Couverture du livre « L'homme qui aimait les plantes » de Benoit Blary et Stephane Piatzszek aux éditions Soleil

    Pilly sur L'homme qui aimait les plantes de Benoit Blary - Stephane Piatzszek

    Passionnée par la nature, et les plantes, j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'ethnopharmacologie.

    Nous suivons les voyages de Jacques Fleurentin, pharmacien de formation, qui part à la découverte des plantes médicinales et des usages traditionnels. Un savoir qui se transmet oralement,...
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    Passionnée par la nature, et les plantes, j'ai beaucoup aimé en apprendre plus sur l'ethnopharmacologie.

    Nous suivons les voyages de Jacques Fleurentin, pharmacien de formation, qui part à la découverte des plantes médicinales et des usages traditionnels. Un savoir qui se transmet oralement, et qui malheureusement pourrait tomber dans les oubliettes si personne ne cherchait à le retranscrire.
    Il est évident que la médecine allopathique, et les médicaments chimiques, sont une avancée réelle pour certaines maladies, mais cette bande dessinée nous fait une piqûre de rappel : ces traitements chimiques ne sont pas forcément miraculeux et peuvent avoir des effets secondaires importants (sans parler de tout le côté capitaliste de l'industrie pharmaceutique et de son lobbying) . Parfois il peut être bon de s'en remettre à des choses plus naturelles.

    J'ai donc trouvé cette bande dessinée fort instructive. Elle permet d'avoir un autre regard sur la phytothérapie, jugée bien souvent inefficace, parfois à tort. De plus, les illustrations sont vraiment réussies, surtout celles des plantes.

    A noter que certains mots employés sont des termes botaniques, qui ne sont pas forcément connus de tout le monde.