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Margot Tréabol vient de rejoindre « la brigade du viol » (sous les ordres du Commandant Jean Euvrard) au Commissariat de l’avenue Daumesnil, à Paris. Son nouveau binôme (Théo) qui a le même grade qu’elle, se montre un peu trop « protecteur » (voire macho !) à son goût : les relations commencent mal … Immédiatement amenés à enquêter sur un vil prédateur – qui piquent ses victimes à l’aide de seringues de GHB – il va bien leur falloir composer …
Dans sa vie privée, Margot Tréabol est une jeune femme blessée (depuis des années) par l’attitude trop froide et dépourvue de tendresse d’un père, qui la dévalorise régulièrement et lui a toujours préféré son frère Alexandre …
Au même moment, un violeur en série – particulièrement sadique – refait surface (après s’être montré plus discret pendant une vingtaine d’années …) Un psychopathe surnommé « Serflex » par la police (il en utilise pour immobiliser ses victimes …) Si l’homme a cessé d’agresser sexuellement durant tout ce temps, cela ne l’a pas empêché de harceler des dizaines de femmes, sur tout le territoire français (lettres, téléphone, courriels ou tout type de messagerie …)
Il a toujours éprouvé une grande jouissance à terroriser les femmes – et ce depuis l’âge de dix ans (en exerçant son pouvoir naissant sur les membres de sa famille, sans avoir jamais été soupçonné par celle-ci) Il a mal supporté qu’Alpha (voir le premier volet de l’Empathie) lui vole la vedette quelques années auparavant. C’est d’ailleurs son égo qui va le pousser à narguer les forces de l’ordre. Mais Serflex ne veut pas en découdre avec Margot et Théo. Il veut négocier avec le policier qui a vaincu Alpha : Anthony Rauch …
Après « L’Empathie » et « fermer les yeux », ce troisième thriller me conforte dans l’idée que l’auteur excelle dans l’écriture de romans noirs (avec une prédilection pour les serial-killers ou serial-violeurs, qui tourne toutefois à l’obsession ! …) Je suis assez curieuse de découvrir à quoi nous aurons droit, dans sa prochaine intrigue !
Margot vient d’intégrer la « Brigades du viol », quand elle est confrontée à 2 affaires : Un homme pique ses victimes avec une seringue remplie de Ghb et les viols et en parallèles l’affaire Serflex, un violeur qui sévit depuis 25 ans, mais très sadique puisque qu’il harcèle ses futures victimes de courriers anonymes avant de passer à l’acte.
J’ai trouvé très intéressant le fait que l’auteur fasse de Sereflex un des narrateurs du roman. Celui-ci nous raconte comment il est devenu le harceleur/violeur qui sévit impunément depuis dans d’années. On découvre que déjà enfant, il avait l’esprit détraqué.
Le personnage d’Anthony Rauch qu’on a découvert dans le tome 1 de l’empathie, qui a quitté la police et vie une vie paisible auprès de sa compagne et de sa fille. Il sera amené à aider les enquêteurs sur l’affaire Serflex, en effet celui-ci ne veut que s’adresse à Rauch.
Débute une chasse à l’homme ou tous les coups sont permis.
Même si ce livre reste un excellent roman, j’ai largement préféré le 1er roman. Je n’ai réussi à m’attacher à aucun des personnages que je ne trouvais pas crédible. J’ai d’ailleurs préféré le personnage de Serflex, un vrai détraqué, l’auteur à parfaitement bien su développer la personnalité complexe.
Après avoir adoré le tome 1, c’est avec plaisir que je me suis replongée dans l’univers effrayant d’Antoine Renand. Plusieurs années après les événements du tome précédent, le lecteur est invité à suivre deux enquêtes en parallèle, menées par Margot, une nouvelle recrue de la tristement célèbre « brigade du viol ». La première est une sinistre affaire de violeur en série qui pique ses victimes avec du GHB dans le milieu des discothèques. La seconde est la traque de Serflex, un sombre criminel qui sévit depuis 25 ans en toute impunité et harcèle des femmes avant de les violer. Pour les forces de police, ce monstre demeure un mystère, y compris pour un certain Anthony Rauch.
J’ai retrouvé tout ce que j’avais aimé dans le tome précédent : une plume nerveuse et fluide qui construit une intrigue très addictive et angoissante. Malgré des scènes très dérangeantes, j’ai lu ce page-turner en quelques jours, tant j’ai été prise par l’histoire, les scènes d’action qui s’enchaînent, les rebondissements. Les pages se tournent presque toutes seules. L’auteur a l’art de manipuler ses lecteurs en même temps que ses personnages.
Les personnages qui mènent les enquêtes et leurs proches sont tous attachants, émouvants dans leurs failles et avec leur passé tourmenté. Leur psychologie est bien travaillée, les rendant aussi complexes qu’intéressants. Observer leur évolution, et notamment celle d’Anthony, m’a beaucoup plu. L’ambiance est très anxiogène et oppressante. Serflex est terrifiant dans le rôle du psychopathe hautement intelligent et manipulateur.
Un vrai coup de cœur.
Dans le foisonnement de mes lectures, il y a des livres qui ne s’oublient pas. « L’empathie » en fait partie. De par son thème pervers et son traitement jusqu’au-boutiste, il marque les esprits de toute personne qui s’y aventure. J’étais donc impatient de voir ce qu’Antoine Renand nous réservait pour la suite.
Retour à la brigade du viol. Parmi les affaires sur lesquelles ce service enquête, les actes d’un violeur en série, Serflex, mobilise l’ensemble de leurs forces. Ce criminel étant insaisissable, Anthony Rauch, l’ex-policier proscrit, devient un recours évident.
Comme dans le précédent volume, la qualité du roman repose sur les personnages forts. L’auteur prend le temps de tous les approfondir pour que l’on les appréhende mieux. Anthony continue d’imposer son charisme pendant que Margot, la nouvelle venue, apporte son caractère et sa fougue. Serflex nous est aussi détaillé et l’on comprend mieux les tenants et les aboutissants de cette histoire.
Cette suite peut se lire seule mais je pense que le passé des personnages est important pour une bonne lecture. Les lecteurs ayant adoré le premier volume retrouveront avec joie la patte de l’écrivain. La continuité est assurée avec un suspense constant et des mécanismes redoutables. La recette fait encore merveille. Même si l’ambiance est toujours aussi malsaine, ce tome 2 est quand même moins extrême que son prédécesseur. Là où Alpha était instinctif et primaire, Serflex est plus calculateur et manipulateur. Le résultat est plus mesuré, ce qui rend in fine le récit plus crédible. Antoine Renand a baissé certains curseurs qui, à mon avis, lui ont permis de gommer les infimes imperfections du premier livre.
Pour résumer, je ressors complètement conquis par ma deuxième expérience avec cet auteur talentueux. J’ai l’impression qu’il a atteint une maturité littéraire et je serai sur le pont pour sa prochaine sortie ! Bravo Antoine !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/11/13/892-antoine-renand-lempathie-tome-2/
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