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Un duel entre la toute-puissance des technologies de surveillance et l'intelligence humaine, ça te tente ?
Drones, algorithmes prédictifs, reconnaissance faciale… Une entreprise high-tech associée à la CIA a mis en place un système infaillible, capable de traquer n'importe qui. Pourtant, face à elle, cette femme discrète et socialement décalée va déjouer toutes les prédictions. Sous-estimée par les machines, elle s'engage dans un jeu dangereux où chaque erreur peut lui coûter la vie. Mais son objectif dépasse de loin la simple quête des trois millions de dollars promis…
Devenir Zéro est la version poche du roman Objectif Zéro d'Anthony McCarten. Il est paru le 2 janvier 2025 chez les @leséditionsJ'aiLu.
J'ai apprécié ce thriller assez captivant où l'intelligence humaine défie le contrôle absolu des algorithmes. le scénario est bien ficelé, alternant suspense et rebondissements, tout en posant des questions essentielles sur l'avenir de l'humanité, la surveillance généralisée et les dérives d'une technologie hors de contrôle.
L'intrigue tient en haleine grâce à un rythme efficace et une tension constante. Cependant, j'ai trouvé que quelques longueurs ralentissaient parfois le récit et que, même si le final est percutant, il arrive un peu trop vite après tant de préparation. Les personnages, bien que captivants, manquent parfois de nuances selon moi, opposant un peu trop nettement le bien et le mal.
Pour conclure, Devenir Zéro est une lecture prenante et intelligente, qui pousse à la réflexion tout en offrant un vrai moment de divertissement.
Et toi, aimes-tu les thrillers qui mêlent suspense et technologie ?
Je remercie @gleephapp et @leséditionsJ'aiLu pour cette belle lecture.
Anthony McCarten est Néo-Zélandais, auteur de pièces et de romans à succès, c'est lui notamment qui a co-écrit Ladie's night, pièce qui donnera le film The Full Monty (sans qu'il soit crédité), c'est dire s'il sait faire rire avec des sujets sérieux et graves.
Je ne suis pas fan de stand-up à la base ; si c'est pour faire rire avec un énième sketch sur les différences filles/garçons ou jeunes/vieux, si c'est pour parler de son enfance en banlieue, j'avoue qu'à part quelques rares cas, ça me gave, ils racontent tous la même chose de la même façon. C'est d'ailleurs pareil pour les humoristes en général, beaucoup font du réchauffé : les très nombreuses imitations de NIcolas Sarkozy qui bouge les épaules, évidemment à genoux ou penché pour bien montrer qu'il n'est pas grand, les imitations aphones de son épouse, ça va un moment, mais ça lasse et pourtant, "Dieu me crapahute" comme disait l'excellent Pierre Desproges, que je ne soutiens ni l'ex-président ni madame Ex. Non, moi ce que j'aime c'est la nouveauté, si possible dans le fond mais aussi dans la forme. Littéraire, provocante, poétique, gestuelle, enfin tout peut me plaire à condition de me surprendre un peu. Et là, Anthony McCarten me plaît bien parce qu'il s'empare d'un sujet grave et tout en ne le diminuant pas, bien au contraire, il assène quelques opinions très tranchées, il nous fait rire et réfléchir.
Son personnage d'Azime est très bien décrit pas physiquement (on en sait assez peu sur sa silhouette) mais sur ses questionnements, sa vie quotidienne, ses difficultés à vivre au sein d'une communauté fière de ses coutumes. Azime est Anglaise et a envie de vivre comme n'importe quelle jeune de son âge, libre de s'habiller comme elle le veut, de fréquenter qui elle veut et quand elle veut, de donner son avis sur tout et surtout son avis comme disait Coluche. Dans ses sketches et ses réflexions, elle aborde toutes les questions qui fâchent : la religion, la laïcité, l'égalité hommes/femmes, le sexe, la liberté, la montée de l'intégrisme (l'histoire est placée au moment d'un attentat dans le métro de Londres), la double appartenance à la culture kurde et à l'anglaise, ... D'emblée, j'ai pensé à Sophia Aram chez nous qui fait des spectacles sur tous ces thèmes de manière franche et nette, et je voyais bien Azime en elle.
Le roman est très agréable à lire, parce qu'abordable, même si le langage de Deniz est parfois abstrus pour un vieux comme moi, qui mélange argot, verlan et autre langage vernaculaire auquel je n'entrave que dalle. A. McCarten a le sens de la formule, comme par exemple cette sentence lapidaire après un court laïus sur les philosophes et l'humour : "Je pense qu'on peut en conclure que demander à un philosophe de définir l'humour, c'est comme de demander à Stevie Wonder de vous aider à retrouver vos clés de voiture." (p.40), il y en a plein d'autres tirées des spectacles des apprentis humoristes du livre. Il y a aussi des considération plus graves sur les sujets évoqués plus haut. L'auteur ne prend pas parti, il donne des arguments et des contre-arguments qui permettent de faire un tour assez complet de la question, qui invitent donc à la réflexion. C'est cela toute la force du livre que de nous inciter à réfléchir sur des questions essentielles dans nos sociétés, tout cela avec légèreté et humour.
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