Après son premier roman graphique sur Vivian Maier, la jeune autrice nous offre une vision sublimée d’Anne, la plus méconnue des sœurs Brontë
Après son premier roman graphique sur Vivian Maier, la jeune autrice nous offre une vision sublimée d’Anne, la plus méconnue des sœurs Brontë
Anne Bronte, probablement la moins connue des trois soeurs Bronte auteures, nous a livré ici une superbe chronique de la vie anglaise dans la petite aristocratie. Ce roman évoque pleinement la condition des femmes de l'époque, leur asservissement à leur père jusqu'à leur mariage, puis à leur mari, la course au mariage pour les filles, les contraintes de l'époque et bien d'autres sujets encore.
Un roman brillant qui n'a absolument rien à envier aux autres plus connus de la fratrie.
"La dame du manoir de Wildfell Hall" aborde de multiples thèmes, en particulier la place de la femme dans la société victorienne. D'abord à travers la condition de jeune fille qui ne doit avoir comme seul but que de se choisir un mari. Quelles sont les raisons qui doivent pousser une jeune fille à prendre un homme comme mari ? Il y a plusieurs amours qui peuvent justifier un tel mariage et Anne Brontë met en opposition sa vision du "vrai" amour par rapport à l'amour naïf ou à l'amour raisonné.
La place de la femme dans la société victorienne est ensuite analysée à travers la condition de femme mariée et de mère : une femme peut-elle s'extraire d'un mariage malheureux alors qu'elle est maltraitée par son mari ? Une mère peut-elle décider de quitter son mariage et d'assumer seule son fils alors que son mari ne se conduit décidément plus comme un gentleman ? A toutes ces questions, la société victorienne répond non. Et pourtant Helen va se battre pour s'en sortir, et c'est ce qui en fait une héroïne résolument féministe.
L'auteure fait également un portrait précis et ravageur des conséquences de l'alcoolisme sur la vie d'un homme, sur son mariage et sa vie de famille. On reconnait ainsi à travers Monsieur Huntington, le frère d'Anne Brontë, Branwell, qui a sombré dans l'alcool et la drogue.
Anne Brontë semble donc mettre beaucoup d'elle-même dans ce roman, et c'est ce qui en fait un livre passionnant, au-delà de l'intrigue et de l'envie de percer le secret de Helen.
La critique complète : https://riennesopposealalecture.blogspot.com/2019/03/la-dame-du-manoir-de-wildfell-hall.html
Je n'ai pas aimé autant que "Les hauts-de Hurlevent", beaucoup trop de redite, beaucoup trop redondant, et je ne parle pas du caractère des femmes souvent absurde - comme chez la frangine remarque. Encore que notre héroïne n'hésite pas à se révolter un temps. Mais, ceci ne rattrape pas le roman que je n'ai pas aimé.
Un livre qui se lit d'une traite. La condition féminine à l'époque victorienne, avec tous les a priori classique de la gente masculine envers les femmes. Une femme qui s'échappe de l'atmosphère pesante de son manoir, où son mari, charmant au début de leur union, devient avec le temps un individu exécrable, du à son addiction pour l'alcool...Un grand classique de tout temps!
Enfin elle trouve en Gilbert (jeune fermier) un homme de sa mesure; mais saura-t-elle faire abstraction de sa loyauté envers son mari...
De la même veine qu'un Jane Austen, Thomas Hardy, un nectar de lecture.
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