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Sans valeur

Couverture du livre « Sans valeur » de Gaelle Obiegly aux éditions Bayard
  • Date de parution :
  • Editeur : Bayard
  • EAN : 9782227501546
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

« Il est arrivé, à l'automne 2022, qu'un petit tas d'ordures suscite mon attention au point que je m'agenouille sur le trottoir pour les considérer. En vue d'un déménagement dont l'échéance approchait, l'essentiel de mon temps était alors occupé au tri et à l'empaquetage de mes affaires. Triant... Voir plus

« Il est arrivé, à l'automne 2022, qu'un petit tas d'ordures suscite mon attention au point que je m'agenouille sur le trottoir pour les considérer. En vue d'un déménagement dont l'échéance approchait, l'essentiel de mon temps était alors occupé au tri et à l'empaquetage de mes affaires. Triant laborieusement, j'ai passé plusieurs mois à discriminer ce qui a de la valeur et ce qui ne vaut rien. D'un côté ce qui est destiné au paradis des archives ; de l'autre ce qui est voué à disparaître dans le néant des ordures. »
Qu'est-ce qui compte ? Comment déterminer la valeur d'une chose ? En s'appropriant les affaires d'une inconnue, en les mettant en miroir à sa propre vie, la narratrice nous plonge dans une suite de réflexions et de pensées tour à tour drôles, étranges, poignantes, vertigineuses. C'est finalement l'essence même de notre condition humaine, vouée à la disparition, qui est interrogée dans ce texte sans équivalent et d'une incroyable puissance.

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Avis (6)

  • Livre remarquable
    Bien écrit
    Imagé

    Livre remarquable
    Bien écrit
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  • J'adore le prétexte du tas d'ordures et de la destinée de chaque objet. Je suis curieuse de découvrir comment l'autrice va opérer le parallèle avec les êtres humains. Je cours le lire. Et je voterai ensuite

    J'adore le prétexte du tas d'ordures et de la destinée de chaque objet. Je suis curieuse de découvrir comment l'autrice va opérer le parallèle avec les êtres humains. Je cours le lire. Et je voterai ensuite

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  • Un tout petit roman dont le sujet est un petit tas d’ordures.
    La narratrice va trouver un jour sur un trottoir, un pauvre petit tas d’ordures. Après un moment de contemplation qui devient vite de la fascination, elle va développer un certain attachement pour ce monticule, jusqu’à l’emporter...
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    Un tout petit roman dont le sujet est un petit tas d’ordures.
    La narratrice va trouver un jour sur un trottoir, un pauvre petit tas d’ordures. Après un moment de contemplation qui devient vite de la fascination, elle va développer un certain attachement pour ce monticule, jusqu’à l’emporter chez elle et le considérer comme un …doudou.
    Ceci est bien sûr un prétexte pour l’écriture d’un texte aussi touchant que drôle, aussi sérieux que philosophique. Il vous fera réfléchir sur notre rapportt aux objets, sur notre façon de découvrir le monde et de le regarder, sur notre rapport à la valeur que nous donnons aux objets.
    De belles notions de philosophie qui au lieu de devenir un sujet de dissertation barbant, sont ici des images de joie et de plaisir.
    Un texte très surprenant, inattendu, incomparable, et qu’on peut emporter partout pour en relire des extraits à foison.
    Un texte à ne surtout pas jeter dans un tas d’ordures, un texte avec une certaine valeur : celle que vous voudrez bien lui accorder !

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  • Un petit tas d’ordures trouvé sur le trottoir et ramené à son domicile. Voilà l’étrange point de départ de cet essai.
    La narratrice, Gaëlle Obiégly, comme attirée par le contenu (photos, cartes postales, journaux, ordonnances, ticket de PMU…) attise son imagination et amène à une unique...
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    Un petit tas d’ordures trouvé sur le trottoir et ramené à son domicile. Voilà l’étrange point de départ de cet essai.
    La narratrice, Gaëlle Obiégly, comme attirée par le contenu (photos, cartes postales, journaux, ordonnances, ticket de PMU…) attise son imagination et amène à une unique réflexion « Comment déterminer la valeur d’une chose ? »
    Une approche étonnante et que j’ai trouvé très intéressante. Il y va de l’intime, de nos souvenirs et de notre rapport aux objets. Quelle place donne-t-on aux choses du quotidien ? Quel effet cela produit sur nous ? Que restera-t-il de nous aux suivants ? Autant de questions et de méditation sur l’existence humaine.
    Un récit intime sur la création de la valeur et le sens que nous lui donnons, ou pas !
    http://www.mesecritsdunjour.com/2024/04/sans-valeur-gaelle-obiegly.html

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  • Dans la collection "littérature intérieure" de Bayard, j'ai pioché ce petit livre à la belle couleur orangée.
    Quelle valeur pourrais-je bien lui attribuer ? Difficile à dire… Doit-on se référer au prix ou aux sentiments que cette lecture m'a procurée ?
    La valeur des choses, c'est précisément...
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    Dans la collection "littérature intérieure" de Bayard, j'ai pioché ce petit livre à la belle couleur orangée.
    Quelle valeur pourrais-je bien lui attribuer ? Difficile à dire… Doit-on se référer au prix ou aux sentiments que cette lecture m'a procurée ?
    La valeur des choses, c'est précisément sur ce terrain complexe, de l'ordre de l'intime, que Gaëlle Obiégly nous entraîne.
    Un sujet à la portée philosophique insoupçonnée…
    Par deux fois j'ai dû me séparer d'une grande quantité d'objets qui représentaient des souvenirs "importants" de ma vie passée. Des séparations subies qui n'ont fait qu'alimenter le sentiment de perte que je ressentais. J'ai dû trier quelques bricoles à la va-vite qui constituent, aujourd'hui encore, la majorité de ces "souvenirs-trésors" (des livres, des disques, quelques bricoles sans aucune valeur si ce n'est que je les avais achetés gamine pour les offrir à ma mère…).
    Comment déterminer la valeur d'une de ces choses ?
    Je vous avoue que je n'ai pas eu le temps de me poser la question (les livres étaient une évidence, mais je n'ai sauvé qu'une partie de ma modeste collection d'adolescente…).
    Ces objets qu'on laisse derrière soi, parfois, j'y pense (j'aurais voulu les donner à un proche dans l'idée d'une espèce de transmission), ce sont les souvenirs auxquels ils se rattachent qui provoquent une forme de manque impossible à combler puisque l'objet n'existe plus.
    Ainsi, le personnage de Gaëlle Obiégly se prend presque d'amour pour un petit tas d'ordures délaissé sur un trottoir. Elle tente bien de se raisonner un peu, mais elle finit quand même par le ramener chez elle alors qu'elle doit elle-même procéder à un tri puisqu'elle est sur le point de déménager.
    Que contient-il ? Qu'est-ce qui provoque ces sentiments exacerbés et les actions irrationnelles de la narratrice ?
    Ce tas d'ordures n'a aucun rapport avec elle, aucun souvenir ne semble s'y rattacher, du moins a priori…
    Une écriture fine, au plus juste et un livre-objet qui n'en finit plus de nous interpeller sur notre rapport aux choses et le classement presque inconscient que l'on fait selon l'importance qu'on leur attribue (doit-on l'archiver ou le jeter ?).

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  • "Quand je suis arrivée chez moi transportant avec soin le petit tas d’ordures, je travaillais justement depuis plusieurs mois au tri de mes affaires en vue du déménagement, distinguant selon des critères flous celles qui méritaient d’être archivées et celles qu’il fallait jeter. Faire le vide...
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    "Quand je suis arrivée chez moi transportant avec soin le petit tas d’ordures, je travaillais justement depuis plusieurs mois au tri de mes affaires en vue du déménagement, distinguant selon des critères flous celles qui méritaient d’être archivées et celles qu’il fallait jeter. Faire le vide mobilise certaines facultés également indispensables à la production d’un récit. Mémoire, émotion, réflexion, jugement. Pour chaque chose, je me demandais qu’en faire. L’envoyer au paradis des archives ou la condamner au néant du sac-poubelle."
    Un récit auquel je n'ai pas vraiment adhéré. Le tri des affaires voire des ordures de soi ou des autres n'est pour moi pas vraiment un sujet de littérature. Ce serait plus une réflexion personnelle voire une réflexion finalement assez philosophique qui nous renvoie à notre propre disparition. Etrange et un peu dérangeant.

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