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Martin Eden

Couverture du livre « Martin Eden » de Jack London aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070793983
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d'Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d'une jeune bourgeoise. Il se met à écrire, et devient un auteur à succès. Mais l'embourgeoisement ne lui réussit pas... Désabusé, il part pour les îles du Pacifique. Ce... Voir plus

Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d'Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d'une jeune bourgeoise. Il se met à écrire, et devient un auteur à succès. Mais l'embourgeoisement ne lui réussit pas... Désabusé, il part pour les îles du Pacifique. Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l'auteur, raconte la découverte d'une vocation, entre exaltation et mélancolie. Car la réussite de l'oeuvre met en péril l'identité de l'écrivain. Comment survivre à la gloire, et l'unir à l'amour, sans se perdre soi-même ? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature.

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Articles (1)

Avis (28)

  • Je continue ma découverte des classiques.
    La semaine dernière, je l’ai donc passée avec Martin Eden.
    Publié en 1909 aux Etats-Unis, il semblerait que Jack London ait mis beaucoup de sa propre histoire dans celle de Martin, jeune homme pauvre qui, pour l’amour d’une jeune fille bourgeoise,...
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    Je continue ma découverte des classiques.
    La semaine dernière, je l’ai donc passée avec Martin Eden.
    Publié en 1909 aux Etats-Unis, il semblerait que Jack London ait mis beaucoup de sa propre histoire dans celle de Martin, jeune homme pauvre qui, pour l’amour d’une jeune fille bourgeoise, s’éduque et veut devenir écrivain.
    J’ai aimé Martin Eden et la triste vision de la société américaine décrite par Jack London.

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  • Il n'a jamais cessé de croire qu'un jour son talent d'écrivain serait reconnu. Mais que recherchait-il vraiment, être lu et que ses écrits soient appréciés ou devenir "célèbre" ? Où se trouve le vrai bonheur de l'écrivain ?
    Un livre subtil, écrit avec une grande sensibilité. Quelques longueurs...
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    Il n'a jamais cessé de croire qu'un jour son talent d'écrivain serait reconnu. Mais que recherchait-il vraiment, être lu et que ses écrits soient appréciés ou devenir "célèbre" ? Où se trouve le vrai bonheur de l'écrivain ?
    Un livre subtil, écrit avec une grande sensibilité. Quelques longueurs à mon goût, vite pardonnées par l'évolution du personnage principal.

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  • J'ai trouvé ce livre hyper intéressant ! La soif de s'élever, la soif de connaissance, la soif d'apprendre ... En est-on un jour rassasié ? Telle est la question ... De plus, l'image de notre rang dans la société ne nous colle t'elle pas à la peau jusqu'à la fin de nos jours ? Jugeons nous...
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    J'ai trouvé ce livre hyper intéressant ! La soif de s'élever, la soif de connaissance, la soif d'apprendre ... En est-on un jour rassasié ? Telle est la question ... De plus, l'image de notre rang dans la société ne nous colle t'elle pas à la peau jusqu'à la fin de nos jours ? Jugeons nous nous-même ... nous seuls savons qui nous sommes ! Dans cette histoire, Martin veut s'élever pour l'amour d'une femme d'un autre rang que lui ...
    Hyper interessant aussi toute la partie où il travaille à la laverie pour gagner sa vie ! Quand le travail vous rend misérable ... car trop d'heure de boulot, la fatale fatigue qui vous submerge et qui vous empêche de vous grandir !! car les heures où l'on ne travaille pas, on dort !!! Quand apprendre ? Quand trouver le temps de s'instruire ? Martin, lui, a le courage de tout quitter et de croire en sa passion : l'écriture ! Mais pour écrire, il faut connaître la vie. Pour connaître la vie, il faut s'instruire ...
    Bien que toutes ces thématiques (fort intéressantes) soient soulevées par l'auteur, j'ai trouvé des passages longs et un peu ennuyeux ! Mais cela reste un grand livre, un grand classique à lire absolument !

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  • Jeune marin très peu instruit, Martin Eden vient au secours d' Arthur Morse, un enfant de la bourgeoisie californienne, lors d'une rixe. Celui-ci l'invite au domicile familiale.
    Martin y découvre une culture qu'il ignore totalement, et surtout y rencontre Ruth, la jeune sœur d'Arthur. Le jeune...
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    Jeune marin très peu instruit, Martin Eden vient au secours d' Arthur Morse, un enfant de la bourgeoisie californienne, lors d'une rixe. Celui-ci l'invite au domicile familiale.
    Martin y découvre une culture qu'il ignore totalement, et surtout y rencontre Ruth, la jeune sœur d'Arthur. Le jeune homme décide d'apprendre, et la jeune femme s'engage à l'y aider. Entre eux nait un sentiment dont ils ignoreront longtemps la nature.

    J'attendais beaucoup de cette lecture, sans doute trop. J'en ressors assez déçu, avec une certaine amertume...
    Jack London a souvent contesté le caractère autobiographique de ce roman. Il y a pourtant de nombreuses similitudes entre le parcours de Martin Eden et celui de l'écrivain, tous les deux autodidactes et souhaitant réussir en s'affranchissant des valeurs bourgeoises. La différence majeure réside dans les idées professées : quand l'auteur se voulait socialiste, son héros se réclame d'un individualisme forcené. Ces idées défendues par Martin Eden m'ont profondément gêné, car elles ne sont que très mollement nuancées. Le lecteur peut légitimement penser qu'elles expriment le point de vue de J. London.
    Comme leur propos, les personnages manquent souvent de nuance. Tout dans leur comportement semble défini par leur naissance dans un milieu ou un autre. Rien ne semble réussir à les transformer en profondeur. C'est pour le moins un peu trop manichéen...
    Enfin, je n'ai pas souvent retrouvé l'écriture pleine d'enthousiasme de "Croc-Blanc" ou de "L'appel de la forêt". L'auteur semble beaucoup plus concentré sur le fond du message qu'il veut faire passer que sur la forme qu'il lui donne. La lecture en devient parfois laborieuse.
    Un roman qui pour moi n'est pas à le hauteur de ce que Jack London était capable d'écrire.

    Chronique illustrée : http://michelgiraud.fr/2023/06/04/martin-eden-jack-london-editions-de-midi-un-petit-gout-amer/

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  • Un homme du bas peuple, sensible, bon et droit qui par amour force et volonté va s'élever. Il découvre la société bourgeoise étriquée, le rejet. Ses lectures le poussent à en savoir toujours plus, sur tout les sujets, à s'améliorer, se bonifier, se métamorphoser. Il commence à écrire et...
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    Un homme du bas peuple, sensible, bon et droit qui par amour force et volonté va s'élever. Il découvre la société bourgeoise étriquée, le rejet. Ses lectures le poussent à en savoir toujours plus, sur tout les sujets, à s'améliorer, se bonifier, se métamorphoser. Il commence à écrire et ne peut plus s'arrêter. Une vraie drogue! Malgré tout, le succès ne vient pas. Il désespère et crève de faim. Son amour l'abandonne.
    Il finira par être reconnu et encensé mais hélas cela le perdra.
    Une critique acide et implacable de la société américaine, du monde éditorial, de la bourgeoisie et du monde ouvrier toujours d'actualité. Un livre magnifique.

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  • « L’avenir parut à Martin moins noir. Le succès tremblotait au bout, comme une étoile ».

    Martin Eden, marin bagarreur et sans le sou, s’éprend de Ruth, une jeune fille bourgeoise. Par amour, il cherche par tous les moyens à se cultiver et s’élever au dessus de sa condition. Mais, très vite, «...
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    « L’avenir parut à Martin moins noir. Le succès tremblotait au bout, comme une étoile ».

    Martin Eden, marin bagarreur et sans le sou, s’éprend de Ruth, une jeune fille bourgeoise. Par amour, il cherche par tous les moyens à se cultiver et s’élever au dessus de sa condition. Mais, très vite, « puissamment conscient des beautés universelles », il s’éprend de littérature. Il aime toujours Ruth mais la petite bourgeoisie étriquée et ignorante dans laquelle elle évolue ne le fait plus rêver. Martin veut plus désormais. Fort de son agilité intellectuelle et guidé par une ambition qui le dévore, il veut devenir un grand écrivain et s’arrime à cette tache comme si sa vie toute entière en dépendait. Un jour, il le pressent, il écrira des chefs-d’oeuvre...

    Jack London livre ici la chronique enchanteresse d’un jeune homme qui découvre la lecture, les mots et en tombe amoureux. C’est également une plongée passionnante dans le processus créatif, loin du mythe inépuisable de l’écrivain qui écrit un chef d’oeuvre en un tour de main. Martin Eden - comme Jack London lui-même puisque le roman est très fortement autobiographique - se tue à la tâche. Il lit et écrit dix-neuf heures par jour et vit dans une misère crasse, rejeté par sa famille et ses amis qui le traitent de fainéant et de doux rêveur.

    Mais si Martin Eden a les allures d’un roman d’apprentissage et que son intrigue tourne autour d’un amour impossible, il est avant tout un pamphlet politique. Nul autre décrira si bien l’abrutissement causé par un travail manuel harassant ou encore le sentiment terrible de n’appartenir à aucune classe. Devenu trop cultivé pour le milieu social auquel il appartenait, il n’a aucune envie d’entrer dans les affaires et de devenir un petit bourgeois comme le lui demande Ruth et sa famille. Il devient alors un électron libre, un temps attiré par la politique et le socialisme puis irrémédiablement seul…

    Un roman d’apprentissage fiévreux et universel.

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  • Il serait gonflé de faire en quelques lignes une critique de ce roman, inutile également d'en faire un résumé. Voici juste mon expérience de lecture.

    Je n'étais pas pressée de lire ce classique. Je savais que ce serait une évidence, je pensais que ma rencontre avec Martin serait immédiate et...
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    Il serait gonflé de faire en quelques lignes une critique de ce roman, inutile également d'en faire un résumé. Voici juste mon expérience de lecture.

    Je n'étais pas pressée de lire ce classique. Je savais que ce serait une évidence, je pensais que ma rencontre avec Martin serait immédiate et totale.
    Mais ça ne s'est pas passé exactement comme ça…
    Pendant un peu plus de 200 pages, la lecture a été presque laborieuse et je me voyais déjà en train de me justifier devant les Babeliotes de ne pas avoir aimé Martin.
    Oui, je dois avouer que j'ai trouvé ce long début verbeux, conventionnel, presque plat. Ruth et Martin me tapaient sur les nerfs.
    J'ai eu peur d'être trop vieille, plus assez idéaliste pour cette lecture.
    Il fallait malgré tout que j'aille au bout pour comprendre pourquoi ce roman était devenu culte.

    Et j'ai bien fait, et je comprends, et je rejoins la foule des admirateurs.
    Rien n'est conventionnel, rien n'est plat dans ce roman d'apprentissage.
    D'un coup l'histoire a pris de l'ampleur, les personnages de la consistance, les réflexions une profondeur incroyable.
    Jamais un livre ne m'a fait changer de jugement aussi radicalement en quelques pages. Mon intérêt n'a fait que s'accroitre de page en page jusqu'à ce que je puisse conclure par « j'ai lu un chef-d'oeuvre ».

    Au risque d'utiliser une expression toute faite, j'ose dire que je ne sors pas indemne de cette lecture.
    Récit d'un désenchantement, du refus catégorique de se conformer à la vision commune de l'élite. Récit de l'échec d'une vie toute entière tournée vers l'idéal de la reconnaissance sociale qui reposerait sur le seul mérite. Il y a tant de choses dites dans ce roman que la force de Martin Eden réside sans doute, hormis son style parfait, dans les multiples lectures qu'on peut en faire. Son retentissement est surement différemment pour chaque lecteur. Moi j'en ressors plus jeune, plus exaltée, moins résignée.

    Traduit par Philippe Jaworski.

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  • De Jack London je ne connaissais que Croc-Blanc, lu dans ma jeunesse.

    Ce roman je l'ai beaucoup vu passer sur instagram. À chaque chronique que j'ai pu lire, c'était pour en faire son éloge. Et puis j'ai aussi écouté Ça ne peut pas faire de mal sur France Inter où Guillaume Gallienne en a lu...
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    De Jack London je ne connaissais que Croc-Blanc, lu dans ma jeunesse.

    Ce roman je l'ai beaucoup vu passer sur instagram. À chaque chronique que j'ai pu lire, c'était pour en faire son éloge. Et puis j'ai aussi écouté Ça ne peut pas faire de mal sur France Inter où Guillaume Gallienne en a lu certains extraits. J'ai donc voulu lire ce chef d'oeuvre.

    Durant ma lecture, la voix douce et posée de Guillaume Gallienne m'a accompagné.

    Je ne ferais pas de résumé ni de critique de ce roman. D'autres l'ont fait avant moi et avec brio. Ici, je ne parlerai que de mon ressenti face à cette lecture.

    J'ai été émue par le personnage de Martin Eden. Son envie, sa motivation à changer de vie, à vivre son rêve fait réfléchir tant sur la réalité que les conséquences. Sa bataille quotidienne pour changer de milieu social. Son rapport à l'écriture comme quelque chose de vital. Tout chez lui m'a ébloui par sa ténacité, sa volonté et sa simplicité.

    Ce roman parle d'écriture et de l'acte d'écrire. J'ai été très sensible à ses passages, me retrouvant bien souvent dans le ressenti et le processus d'écriture de Martin Eden.

    C'est aussi un roman d'amour. Un amour entre Ruth et Martin. Un amour qui m'a ému. Les passages concernant leur relation sont si émouvantes, écrites avec une grande sensibilité.

    Description des classes sociales terriblement d'actualité.

    "Il était une harpe ; sa vie passée et sa conscience en étaient les cordes ; le flot de la musique venait frapper ces cordes comme un grand vent et, en les faisant vibrer, suscitait souvenirs et rêves."

    "Il haïssait le trou noir du sommeil : il y avait trop de choses à faire, trop de choses à vivre. Il en voulait au sommeil de chaque moment de vie qu'il lui volait et, avant que la sonnerie eût cessé son vacarme, il avait la tête plongée jusqu'au cou dans le lavabo et frissonnait au contact de l'eau glacée. "

    "Mais rares étaient les moments où Martin était en mesure de penser. La maison de la pensée était fermée, ses fenêtres condamnées, et s'il gardait les lieux, c'était comme une ombre. Il était une ombre. "

    "Mon désir d'écrire est ma vie même."

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