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Il était une fois dans les années 1950 six jeunes filles aux doux prénoms de fleurs - Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel - qui vivaient avec leurs parents dans l'opulence d'une grande bâtisse victorienne. Mais ceci n'est pas un conte de fée : c'est l'histoire de la malédiction des soeurs Chapel.
Tout commence pourtant bien : par une noce. Mais à peine est-elle mariée, que la soeur aînée meurt mystérieusement, laissant sa famille en état de choc. Puis la deuxième connaît le même sort. Quel malheur pèse sur les Chapel ? Belinda, la mère à l'esprit torturé, hantée par les fantômes, semble pouvoir prédire leur funeste destin. Mais peut-on se fier à ce qui sort de son cerveau embrumé ? Quant à Iris, la cadette, elle est bien décidée à survivre. Quitte à devoir faire un bien sombre choix.
Roman aux accents gothiques, Les Voleurs d'innocence est l'histoire poignante de jeunes femmes déterminées à échapper à leur destin.
Une Belle découverte de ce roman gothique, qui questionne sur les conditions féministes, du mystère, l'art, l'identité sexuelle, l'innocence et la désinvolture.
Une plume prenante, poétique, le lecteur peu avoir différentes interprétations, on n'arrive pas à lâcher cette histoire car elle nous tient en haleine. Sororité, héritage aucune concessions sur cette société américaine et patriarcale.
"J'ai grandi en pensant que notre mère était hantée et comme mes sœurs et moi avions toutes vécu à l'intérieur d'elle durant neuf mois, je me demandais si nous aussi étions hantées."
Je sors de ma lecture encore toute chamboulée. Imaginez une famille sur laquelle pèse une malédiction et pour laquelle vous savez à l’avance qu’ils vont tous mourir dans le roman, les uns après les autres. Je ne pensais pas avoir envie de e genre de lectures en ce moment et pourtant j’ai été happée par la vie de la famille Chapel.
C’est un roman où l’amour est synonyme de mort et pourtant il y a une attirance irrésistible car l’histoire est belle, un peu poétique et fantastique. Ce roman interroge aussi sur la place des femmes dans la société. J’ai beaucoup aimé la fin et le dénouement de cette histoire.
Sur certains aspects, ma lecture m’a fait penser à la série BlackWater de Michael McDowell que j’avais beaucoup aimé.
A lire sans hésiter si les 600 pages ne vous font pas peur :-)
Prenant pour une histoire originale, peu commune.
Nous somme dans les années 50 à Bellflower Village, bourgade dans laquelle vivent six sœurs aux prénoms fleuris., leur mère, Belinda, psychologiquement perturbée et leur père qui n'a en tête que la réussite de son entreprise de fabrication d'armes.
Toute la famille vit au "gâteau de mariage", une immense demeure où chacun à son espace.
La sororité est soudée, inséparable. Jusqu'au jour où Aster, l'ainée, décide de se marier. La vie et l'avenir des filles Chapel basculent.
Un roman empli de références littéraires qui emporte le lecteur dans un récit mystérieux où la seule issue pour ces jeunes femmes d'échapper à leur famille et s'émanciper est le mariage. Mais à quel prix ?
Je suis dithyrambique sur ce magnifique roman qui propose une intrigue provocante à l'écriture enchanteresse. Une atmosphère enivrante d'un bouquet de fleurs colorées. Une saga familiale touchée par une étrange malédiction intergénérationnelle Une fresque grandiose dessinée dans une ambiance gothique. Une pépite féministe doublée d'une sororité attachiante. Le tout dans un décor victorien aux sonorité d'une Émily Dickinson.
L'histoire :
Dans les années 1950 six jeunes filles aux doux prénoms de fleurs – Aster, Rosalind, Calla, Daphne, Iris et Hazel – vivent avec leurs parents dans l’opulence d’une grande bâtisse victorienne. Mais le malheur pèse sur les Chapel. Belinda, la mère à l’esprit torturé, semble pouvoir prédire leur funeste destin.
Tout commence pourtant bien : par une noce. Mais à peine est-elle mariée, que la sœur aînée meurt mystérieusement, laissant sa famille en état de choc. Puis la deuxième connaît le même sort. La troisième puis la quatrième vont bientôt les rejoindre dans le cimetière familial.
Ce conte fou d'originalité porte un regard acerbe sur le pouvoir masculin qui enferme les femmes pour mieux les priver de liberté.
Elles sont six, six enfants au prénom de fleurs, un si beau bouquet que pourtant la malédiction familiale menace. Leur mère a perdu sa propre mère lors de sa naissance et celle-ci avait vécu le même sort. Pour cette génération de jeunes filles, le destin frappe beaucoup plutôt, le jour même de leur mariage. Les prédictions de la mère, que seule Iris, la quatrième de la fratrie semble comprendre, n’y feront rien.
Certes le propos est sombre et pourtant on est rapidement happé par cette histoire qui renvoie à la manière d’un conte à une réflexion sur le sort des femmes, au coeur du vingtième siècle. N’est-ce pas une sorte de petite mort que de se retrouver confinée entre quatre murs, fussent-ils richement garnis, pour œuvrer dans l’ombre des homme s qui accomplissent leur destin, délestés des charges du quotidien ?
J’ai aimé les portraits de ces jeunes filles et l’ambiance parfois à limite du fantastique.
La deuxième partie est très différente, tant dans le contenu que la forme. Il est sans doute difficile de terminer une telle histoire. Mais le propos reste intéressant.
C’est un récit très féministe, dont la tendance est d’accuser le monde masculin de tous les maux que subissent les femmes, au point de ne leur reconnaître qu’une utilité accessoire
« Je n'ai jamais laissé beaucoup de place aux hommes dans ma vie, mais il est utile d'en avoir dans les parages lorsqu'il faut porter les objets lourds »
Belle découverte que ce roman écrit à la manière d’un conte, dont le décor rend racine dans notre passé récent.
Merci à l'équipe des Bibliomaniacs pour leur podcast consacré à ce roman, et qui m'a donné envie de le découvrir
624 pages Gallmeister 24/08/2023
Traduction Janique Jouin-de Laurens
C'est l'heure d'aller (encore) à contre-courant ! Que de promesses sur cet ouvrage à côté duquel je suis totalement passée, m'ennuyant ferme jusqu'à me forcer pour le terminer, résistant pour ne pas l'abandonner. Maso, moi ? Rien qu'un peu. Une quinzaine de jours avec le sentiment d'un énorme gâchis de temps précieux quand d'autres livres méritaient bien plus mon attention.
Ici, le féminisme se décline en une brochette de clichés bien lourds. Les 50's c'est sexy et glamour, il paraît. Et ce, même à travers une malédiction “trop gothique”. C'est cela, oui. Malédiction ne tenant qu'en une phrase très spontanée qui a fait rire et sourire mes proches : Voir le loup, tue. Tout est dit. Des descriptions dans le moindre détail à n'en plus finir pour chaque mariage, rencontre, shopping etc. - journal ou pas - cela fait beaucoup de remplissage, sans oublier les incohérences vu que c'est écrit 60 ans plus tard. Personnage hypermnésique ? Tout cela pour "apprendre" que pour survivre en tant que femme dans la famille Chapel, il vaut mieux préférer les femmes. L'amour peu importe sa forme, ses contours, et sa profondeur, c'est ok pour moi. La diabolisation comme dans ce livre, alors là pas du tout !
En 2023, j'attends autre chose de récits imaginaires prétendument féministes, loin des excès, loin des extrêmes, loin des métaphores lourdingues (On en parle du symbole phallique des armes ?), loin d'une propagande poussive, à diaboliser, cliché (on les aura vraiment tous eu), et qui ne chemine en aucun cas vers l'équité ou l'évolution des mentalités.
J'ai beau recadré avec l'époque, la quête d'émancipation etc., je reste convaincue qu'il y avait de quoi faire la part belle à des personnages d'envergure et marquants d'une bien meilleure façon et d'une bien plus belle écriture avec des femmes capables de se réaliser par et pour elles-mêmes - d'autres autrices savent exploiter cette époque et ses codes de manière bien plus intéressante (lessons in chemistry adaptée en série par ex, et on comprend pourquoi, je me pencherai sur le roman également). Bref, merci mais non merci. Je conseille, par ailleurs, la chaîne youtube Virago qui nous présente des portraits historiques de femmes admirables, et souvent peu connues, ayant marqué leur époque.
Lu dans le cadre du pumpkin autum challenge - l'esprit indomptable de Jo March (Femme, sororité, indépendance, écrivaine...).
Laissez vous captiver et envouter par le destin des sœurs Chapel serait une accroche parfaitement appropriée pour évoquer Les voleurs d'innocence de Sarai Walker aux Editions Gallmeister.
En effet, ce roman qui met en scène six sœurs aux prénoms fleuris nous emporte dans les années 50 à Bellflower Village, bourgade dans laquelle vit cette sororité entourée d'une mère, Bellinda, psychologiquement perturbée et d'un père distant, totalement voué à la réussite de l'entreprise familiale de production d'armes.
Cette famille dysfonctionnelle vit dans une immense demeure bourgeoise appelée, le gâteau de mariage, dans laquelle les filles très proches et inséparables ont leur propre appartement et tentent d'oublier les cris déchirants et nocturnes de leur mère.
Mais lorsque Aster la plus âgée décide de se marier, la vie et l'avenir des filles Chapel basculent...Une étrange malédiction semble planer sur elles.
Ce roman est, à bien des égards, vénéneux, troublant et fascinant avec des personnages singuliers et énigmatiques et j'ai été totalement fascinée par cette histoire de sororité au destin tragique.
Tout à la fois, conte macabre, roman gothique, expérience mystique, Les voleurs d'innocence est également la critique d'une société patriarcale, la dénonciation d'un monde dans lequel seul le mariage permet à une femme de s'émanciper de sa famille, de sa condition...mais à quel prix ?
Pour étoffer son propos et enrichir son texte, Sarai Walker n'hésite pas à convoquer les figures féminines et tutélaires qu'elle admire telles que Georgia O'Keeffe, Emily Dickinson ou Sylvia Plath et à travers cet opus, elle rend un bel hommage aux sœurs Brontë dont l'influence et l'inspiration sont indéniables.
Ces références artistiques, littéraires ainsi que l'omniprésence des évocations florales et botaniques ont également contribué à ce que je me sente emportée par ce récit mystérieux et si prenant ...et quelques jours après avoir refermé ce roman, il plane toujours un peu des sœurs Chapel dans mon esprit.
Mymy
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