Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Octavia E. Butler

Octavia E. Butler

La biographie de cet auteur n'est pas encore disponible, connectez-vous pour proposez la vôtre :

/1200

Merci d’utiliser une photo au format portrait en indiquant les copyrights éventuels si elle n’est pas libre de droits.

Nous nous réservons le droit de refuser toute biographie qui contreviendrait aux règles énoncées ci-dessus et à celles du site.

Les textes à caractère commercial ou publicitaire ne sont pas autorisés.

Avis sur cet auteur (5)

  • add_box
    Couverture du livre « Xenogenesis Tome 1 : L'aube » de Octavia E. Butler aux éditions Au Diable Vauvert

    kadeline sur Xenogenesis Tome 1 : L'aube de Octavia E. Butler

    Dans un futur plus ou moins éloigné, sur un vaisseau extraterrestre, les derniers humains ont été mis en veille. Un peuple extraterrestre l’a fait « pour leur bien », pour leur éviter l’extinction mais l’on apprend très vite que ce peuple a une spécificité pour survivre ils doivent se mélanger...
    Voir plus

    Dans un futur plus ou moins éloigné, sur un vaisseau extraterrestre, les derniers humains ont été mis en veille. Un peuple extraterrestre l’a fait « pour leur bien », pour leur éviter l’extinction mais l’on apprend très vite que ce peuple a une spécificité pour survivre ils doivent se mélanger et récupérer des innovations génétiques d'un petit peu partout dans la galaxie. Le concentement est important pour eux, ils ont donc à peu près besoin de l'accord de l'espèce concernée à chaque fois. A peu près seulement car ils ne proposent pas d’alternative à l’union. Pour faciliter les choses, ils recherchent l’humain/l’humaine qui sera le/la plus apte à les accepter et à guider les autres humains. Leur choix se porte sur Lilith. Cette femme va devoir gérer cet échange particulier et convaincre les autres humains d’accepter cette solution pour survivre. Echanges mutuels, apprivoiements, nouvelles cohabitations, nouvelles façons de vivre… deviennent le coeur de la vie de Lilith qui comprend très vite que c’est à peu près sa seule chance de pour pouvoir retourner sur Terre avec les humains et vivre en paix. Comment Lilith va réagir ? Et les autres humains ? Comment va-t-elle être perçue par les autres humains ? Est-ce qu'il vaut mieux s'éteindre ou survivre ? A quel prix ? Le prix à payer est-il acceptable ?
    C'est d'une finesse d'écriture et de traduction, impressionnante. Les aspects philosophiques et la réflexion autour de la survie sont bien menés. Qu'est-ce qu'on appelle l'être humain ? Est-ce que si on survit en acceptant les conditions des extraterrestres, on est encore humain ? Chaque élément entraine des reflexions pointues tout en restant hyper accessible.
    C’est une expérience à vivre. Cette autrice réussi l’exploit d’amener les lecteurs à avoir des réflexions poussées avec un texte qui reste accessible au plus grand nombre et le tout avec une plume magnifique.

  • add_box
    Couverture du livre « Liens de sang » de Octavia E. Butler aux éditions Dapper

    Liesel readings sur Liens de sang de Octavia E. Butler

    Je m’étais régalée avec « la parabole du semeur » de la même auteure. J’ai bien aimé aussi ce livre qui nous plonge en 1815 par l’intermédiaire de l’héroïne, Dana, femme des années 70 environ, qui va se voir propulsée là bas.
    Elle est noire, mariée avec un homme blanc et a la mentalité d'une...
    Voir plus

    Je m’étais régalée avec « la parabole du semeur » de la même auteure. J’ai bien aimé aussi ce livre qui nous plonge en 1815 par l’intermédiaire de l’héroïne, Dana, femme des années 70 environ, qui va se voir propulsée là bas.
    Elle est noire, mariée avec un homme blanc et a la mentalité d'une femme de nos jours donc il va lui être très difficile de supporter les conditions de vie des esclaves de l’époque allant même jusqu’à remettre en question leur comportement de soumission.
    Elle va vite réaliser à quel point ils étaient démunis face au pouvoir des blancs, à leurs coups et au fouet dont elle va malheureusement goûter.
    Elle va faire plusieurs allers retours entre le temps présent et le passé, mais chaque séjour qu’elle va y faire va être de plus en plus long et chaque fois elle ne revient que lorsque sa vie est en grave danger.
    Jusqu’à quand cela va-t-il durer, comment mettre fin à son calvaire sans mettre en danger les esclaves avec qui elle va partager la vie et s’attacher (sans compter que l’une d’eux est son ancêtre) et surtout sans y perdre la vie ?

  • add_box
    Couverture du livre « La parabole du semeur » de Octavia E. Butler aux éditions Au Diable Vauvert

    Liesel readings sur La parabole du semeur de Octavia E. Butler

    2024. L’Amérique n’est plus l’ombre que d’elle-même. Suite à on ne sait trop quels problèmes sociaux, climatiques, la loi du plus fort règne à présent.
    Lauren vit dans un quartier muré où tous les voisins forment une communauté qui s’entraide. En dehors des murs c’est la débandade où seuls les...
    Voir plus

    2024. L’Amérique n’est plus l’ombre que d’elle-même. Suite à on ne sait trop quels problèmes sociaux, climatiques, la loi du plus fort règne à présent.
    Lauren vit dans un quartier muré où tous les voisins forment une communauté qui s’entraide. En dehors des murs c’est la débandade où seuls les plus forts survivent au détriment des plus faibles, vols, viols, meurtres sont devenus monnaie courante.
    Elle a 15 ans, l’âge d’apprendre à se servir d’une arme, chose qu’elle n’aimerait pas faire sur quelqu’un car Lauren souffre d’hyperempathie. Toute la douleur des autres elle l’a ressent dans sa chair, quand elle était plus jeune si quelqu’un saignait, elle se mettait à saigner aussi. Depuis elle a réussi à mieux maitriser ce point là mais pas la douleur des coups ou blessures. A contrario, tout plaisir ressenti par quelqu’un lui procure le même.
    Pour l’instant tout se passe plutôt bien, sa communauté arrive à survivre mais Lauren, d’une grande maturité du haut de ses 15 ans, sait que cela ne durera pas. Elle est une des seules à être consciente que tôt ou tard tout va empirer. D’ailleurs depuis quelques semaines malgré le mur et les rondes de surveillance, plusieurs individus ont réussi à pénétrer le quartier pour voler voire tuer certains d’entre eux. Alors elle prépare un paquetage avec le nécessaire pour pouvoir survivre si jamais elle devait fuir précipitamment. C’est malheureusement ce qui va se produire une nuit…

    *****
    Je me suis régalée avec ce roman écrit en 1995 sur un futur possible de notre condition humaine. Comme dans toute situation post-apocalyptique, la nature humaine fait preuve des comportements les plus abjects et barbares.
    Cela fait penser à « la route « de Cormac Mccarthy (que je n’ai toujours pas lu) puisque Lauren va justement se retrouver sur la route hors des murs de son quartier luttant pour sa survie.
    Fille de pasteur dont elle ne partageait pas les croyances, bien que consciente des côtés les plus sombres de l'Homme, Lauren croit pourtant au changement, dans le côté positif de la nature humaine, c’est pourquoi son but est de créer une nouvelle communauté nommée « semence de la terre ».
    Le livre s’achève alors qu’elle a 18 ans, trop tôt à mon goût car j’aurai aimé que cela continue encore et en savoir plus sur la suite. Dommage.

  • add_box
    Couverture du livre « Liens de sang » de Octavia E. Butler aux éditions Dapper

    kadeline sur Liens de sang de Octavia E. Butler

    Dana et Kevin sont un couple mixte du milieu des années 70. Pendant leur emménagement, Dana disparait et réapparait quelques secondes après.
    Elle s’est télé-transportée dans une ferme du Sud peu avant la guerre de Sécession. Quand on grandit en femme noire libre et en couple avec un blanc et...
    Voir plus

    Dana et Kevin sont un couple mixte du milieu des années 70. Pendant leur emménagement, Dana disparait et réapparait quelques secondes après.
    Elle s’est télé-transportée dans une ferme du Sud peu avant la guerre de Sécession. Quand on grandit en femme noire libre et en couple avec un blanc et qu’on se retrouve en pleine période esclavagiste, ça annonce un certain nombre de chocs culturels et de prises de conscience. Elle ne part pas qu’une fois, ça devient récurrent pendant le livre. Elle débarque à différentes périodes de la vie d’un enfant (puis adulte) blanc. A chaque fois qu’il est en danger de mort, elle arrive « pour le sauver ». On voit l’espoir de Dana d’en faire quelqu’un de meilleur, de l’influencer pour qu’il devienne plus tolérant.
    Dana se retrouve à vivre les différentes vies possibles des esclaves. On découvre les esclaves paysans, les cuisiniers, ceux de maison, les un peu plus instruits avec responsabilités, mais aussi l’aspect de la fuite et de la reprise, les ventes d’esclaves, les noirs libres redevenus esclaves… On voit tous les comportements immondes des esclavagistes, avec des réflexions sur le pourquoi ça se passe ainsi.
    Kevin voyage dans le temps aussi. Ca permet d’avoir le double point de vue blanc/noir mais aussi les conséquences de cette expérience sur leur couple.
    Toutes les peurs, les interrogations et les prises de conscience sont décrites.
    C’est très touffu et les nuances de traitement apportés par une autrice afrodescendante sont puissantes. Et il ne faut pas négliger l’intérêt des passages dans le présent.
    Quand elle est esclave, on ne la chouchoute pas et les traces restent quand elle est dans le présent. Comment les justifier ? Les gens vont-il les voir et réagir ? J’ai beaucoup aimé voir les tentatives du voisinage et des proches face aux marques et leur cause potentielle.
    C’était passionnant, vraiment très intéressant. Et puis surtout l’écriture/traduction est géniale. On est avec une écriture hyper douce, poétique et cocooning, pour raconter des horreurs.
    Ca crée un contraste : on se sent bien pendant la lecture et on ne se rend vraiment compte des horreurs puis en fermant le livre et en repensant à se qu’on a lu on prend conscience des choses. Personnellement, pour aborder des thèmes particulièrement durs, ce choix narratif a plus d’impact qu’un langage très visuel et cash.