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Comme beaucoup d'oeuvres littéraires soviétiques, ce livre a eu une destinée étrange.
En fait, il est bi-facial. Sa première face est composée des fragments d'une oeuvre inachevée. Boris Iampolski l'avait intitulée Présence obligatoire. En 1972, peu avant sa mort, il les confia à un ami écrivain : Ilia Konstantinovski, et c'est là qu'apparaît la seconde face de l'oeuvre. L'ami ne se contenta pas de transcrire de son mieux, non, il poursuivit l'oeuvre, il la compléta, l'acheva. Voici donc un livre bi-facial, curieux, entrecroisé, dans lequel deux écrivains, l'un après l'autre, se répondent, sans jamais avoir travaillé ensemble, le second terminant l'oeuvre inachevée du premier.
De quoi s'agit-il ? D'une réunion. Une réunion d'écrivains soviétiques dans la pire période stalinienne, vers 1949. Une réunion hallucinante que l'auteur définit comme un concentré de la vie contemporaine, un phénomène plus dangereux, plus effrayant qu'un tremblement de terre. Une projection de toutes les réunions de ce type, à la fois procès, liturgies funèbres et échafauds modernes. Accusation et auto-accusation, où les hommes cessent d'être des hommes et qui nous fait pénétrer au coeur d'un mystère très peu abordé, parce que trop dérangeant : celui de l'écrivain face au pouvoir, l'écrivain qui a vendu son âme au diable.
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