Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Mort dans l'avion & autres poèmes

Couverture du livre « Mort dans l'avion & autres poèmes » de Carlos Dummond De Andrade aux éditions Editions Chandeigne&lima
Résumé:

Le choix idéal pour découvrir Carlos Drummond de Andrade, sans aucun doute le plus grand poète brésilien. Homme social et populaire, écrivain d'une poésie souvent chantée ou lue en public, il fait partie du quotidien brésilien.
Drummond de Andrade est considéré comme l'un des plus grands poètes... Voir plus

Le choix idéal pour découvrir Carlos Drummond de Andrade, sans aucun doute le plus grand poète brésilien. Homme social et populaire, écrivain d'une poésie souvent chantée ou lue en public, il fait partie du quotidien brésilien.
Drummond de Andrade est considéré comme l'un des plus grands poètes brésiliens du xxe siècle. Né en 1902 dans le Minas Gerais et mort en 1987 à Rio, ce professeur de lycée, pourtant diplômé en pharmacie, publie en 1928 Au milieu du chemin, poème qui fera date dans le mouvement moderniste :
« Au milieu du chemin il y avait une pierre/il y avait une pierre au milieu du chemin/il y avait une pierre/au milieu du chemin il y avait une pierre. » Ces vers seront bientôt suivis d'un recueil, Algumas Poesias (1930). À travers une langue fluide, simple, quasi quotidienne, Drummond exprime les angoisses contemporaines et les peurs universelles. La poésie titre de cette anthologie (fort bien traduite) est la longue annonce de La Mort dans l'avion : « Je tombe à la verticale et me transforme en fait divers. » Même le souvenir de l'enfance peut être le pressentiment de la mort. Et le goût du paradoxe et de l'ambivalence engendre de beaux vers : « Mes rêves paralytiques dégoût de vivre/(la vie est pour moi volonté de mourir)/faisaient de moi un homme-limonaire imperturbablement dans la galerie Cruzeiro chaude chaude/et comme je ne connaissais personne d'autre que le doux vent du Minas,/aucune envie de boire, je dis : finissons-en.»

Donner votre avis