Les sept derniers titres à découvrir parmi les 21 romans de la 13e édition du Prix Orange du Livre
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Les sept derniers titres à découvrir parmi les 21 romans de la 13e édition du Prix Orange du Livre
Le jury, enthousiaste et passionné, a choisi 21 romans français
La lecture de ce livre s'est faite dans des circonstances très particulières. En effet, je l'ai reçu par la poste le jour où nous avons appris la mort de l'auteur, survenue en fait quelques jours plus tôt. Le titre même de l'ouvrage lui donne un accent que l'auteur n'avait sans doute pas choisi... mais qui sait !?
Un tremblement de terre au Japon révèle au grand jour les restes de ce qui semble une nécropole d'une civilisation inconnue jusque-là. Sandra, paléogéneticienne, est appelée à constituer une équipe pour faire toute la lumière sur cette sépulture et les informations qu'elle renferme. Elle emmène avec elle son fils Tom, autiste, qui va s'attacher à la seule famille survivante du village.
Le récit évolue à travers des lettres de Sandra, des articles de journaux, le dit de Tom et le dit du Vivant celui dont la sépulture a été trouvée.
"Je veux raconter cette histoire, la mienne et celle de ceux qui sont venus avant moi. Je veux la laisser parler une dernière fois. Je suis le vivant, le dernier. Mon souffle va s'éteindre."
L'équipe finit par dater cette nécropole et cela fait voler en éclat toutes les certitudes, les connaisances.
"Née de rien, c'est-à-dire d'un tout primordial qu'elle s'acharne à détruire, la civilisation de la nécropole apparaît dans le fil interminable du temps comme une création sans créateur, le fruit d'un hasard, un accident. Une catastrophe."
C'est un livre surprenant, par sa construction, avec de très belles pages poétiques sur le Japon. Mais j'ai eu un peu de mal à rentrer dans cette histoire à multiple voix.
Merci @lecteurs_com pour ce livre issu de la sélection 2021 du 13ème prix Orange du Livre.
La terre a tremblé une fois de plus au japon. Il n’y a pas eu de réplique mais le village d’Atsuma, sur l’île d’Hokkaïdo est entièrement enseveli. La coulée de terrain qui a englouti les villageois a aussi dégagé une nécropole impressionnante et insoupçonnée.
Immédiatement, des scientifiques de tous pays se rendent sur place à la demande des autorités pour examiner la nécropole. Laura, une paléontologiste reconnue de ses pairs, est du voyage. Elle est accompagnée de Tom, son fils autiste, qui a ressenti le cataclysme au plus profond de son être et fait comprendre à sa mère qu’il devait aller sur place avec elle vivre cette incroyable expérience.
Dès qu’une datation est possible, le monde est plongé dans l’incrédulité et la stupeur. Il semble bien que les corps et éléments enfouis bouleversent toutes les connaissances humaines sur l’apparition de l’homme sur terre.
Denis Drummond nous propose une dystopie humaniste, scientifique et riche de questionnements. Comment tourne cette planète que nous détériorons chaque jour un peu plus ? Et si le dernier homme d’une civilisation perdue était là pour nous montrer le chemin ? Six parties constituent ce roman à la structure étonnante, comme les six éléments de l’ADN, proposés de façon répétitive.
De nombreux thèmes sont abordés.
D’abord la différence, avec Tom, le fils autiste de Laura...
L’étude paléontologique, la science, la recherche et les conflits autour des découvertes au niveau mondial...
L’immuabilité de la civilisation japonaise...
Le réchauffement climatique, la destructions des espèces d’animaux, de plantes, la raréfaction des ressources, les céréales génétiquement modifiées...
Et bien sûr, nous suivons en parallèle le récit du Vivant...
Si ces thèmes sont foison, ce n’est ni fastidieux ni moralisateur.
Vous aimez les dystopies, les romans d’anticipation, les récits qui interrogent, alors Le Dit du Vivant est pour vous.
chronique complète à lire sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2021/05/15/le-dit-du-vivant-denis-drummond/
"Le dit du vivant" est un roman de science-fiction à plusieurs entrées. Il se revendique comme un récit à la limite de l'uchronie à la manière du "Jesus video" d'Andreas Eschbach, ce qui bien entendu excite notre curiosité. Mais l'auteur nous propose également de pénétrer le récit par un portail émotionnel avec une approche de l'autisme plutôt intéressante. Et en même temps, le passage semble obligé par une vision politique sur les questions environnementales et religieuses en regard de la découverte scientifique qui est au centre du roman.
Politique, métaphysique, émotion, il y a peut-être trop d'options pour entrer et apprécier ce livre. Au bout du compte et du conte, il y a un sentiment de frustration qui nous bride. On ne se laisse jamais aller dans cette lecture. Sans doute est-elle trop balisée par son auteur.
Suite à un glissement de terrain au Japon, une très ancienne sépulture est mise au jour. Une équipe de spécialistes est alors constituée pour mener des fouilles et des études autour de cette importante découverte.
Sandra Blake, paléogénéticienne, en fait partie et emmène avec elle son fils Tom, autiste.
Le Dit du Vivant est un ensemble hétéroclite, composé d'extraits du journal de Sandra Blake, de chapitres donnant la parole à Tom, de correspondances, d'articles de journaux, de définitions scientifiques.
Malheureusement, et peut-être en raison de cet ensemble disparate, je suis passée totalement à côté de ce roman.
Les parties scientifiques ne m'ont pas paru assez claires et les nombreux personnages n'ont pas retenu mon attention.
Même l'intrigue autour de Tom, que je trouvais prometteuse, m'a paru assez peu réaliste. Cela-dit, je ne suis pas une spécialiste en matière d'autisme.
Un roman dans lequel je n'ai pas réussi à m'immerger mais peut-être que ce qui m'a laissée de glace, sera à d'autres yeux la valeur ajoutée de cet ouvrage.
Un glissement de terrain au Japon engloutit tout un village, ne laissant aucun survivant, mais mettant à jour une sépulture ancienne qui va révolutionner les acquis scientifiques concernant l'évolution des êtres humains...
J'ai décidément un peu de mal avec les dystopies; Si ce roman n'est pas expressément daté, quelques indices ici et là nous informent que l'on est 20 ans après Fukushima (donc en 2031?). Rien ne le confirme et cela m'a dérangée tout au long de ma lecture...
J'ai bien aimé en revanche les différentes façons originales de rapporter le récit: extraits de journal intime de Sandra la paléoanthropologue, articles scientifiques, l'enfant autiste qui écrit 20 ans plus tard, et surtout le "dit du vivant", c'est à dire ce que dit ou aurait dit le squelette retrouvé. Mais j'ai trouvé l'ensemble un peu indigeste. L'auteur a fait un gros travail de documentation et d'écriture mais je n'ai pas accroché à l'histoire et j'en suis désolée. Belle image de couverture, une partie de La Vague d'Hokusai, merveilleuse estampe japonaise. Un avis mitigé pour ce roman qui a trouvé son public, amateur de dystopies ou de romans scientifiques dont je ne fais pas partie. Je m'arrête en cours, ratant j'en suis sûre une partie intéressante qui doit donner son sens à l'ensemble...
Le récit commence avec un séisme au Japon. Sa violence et le lieu de l’épicentre ont une conséquence dramatique : l’ensevelissement d’un petit village, qui disparait avec tous ses habitants. L’émotion est grande mais ce que va révéler le phénomène naturel aura des répercussions insoupçonnées : le glissement de terrain met à jour une nécropole dont la datation va bousculer l’ensemble des connaissances sur l’évolution admises à ce jour.
Si on ne connait pas exactement la période à laquelle se situe l’histoire, on perçoit qu’elle est contemporaine, avec les problématiques environnementales qui agitent les cerveaux sans que de vraies décisions soient prises. Comme tout événement qui bouscule les acquis, chacun s’empare du problème en prenant soin de tirer son épingle du jeu, Et dans le domaine de l’évolution, politiques et sectes de tout poil ont de quoi alimenter les querelles.
Le roman propose un mélange des genres, en associant la narration classique , des extraits de journal, des articles, et les témoignages de personnages, ainsi que des explications scientifiques concernant la génétique.
Le roman fait aussi la part belle à l’art de l’estampe japonaise, et au théâtre no.
L’intérêt de la dystopie est de proposer de multiples pistes de réflexion, grâce au décalage apporté par un élément qui rompt le déroulé de nos habitudes de pensée, et de tenter ainsi d’éveiller les consciences.
Dennis Drummond signe là un roman original, que le fond philosophique et écologiste inscrit dans une actualité brûlante. L'écriture non dénuée d'humour en fait un agréable moment de lecture.
Attiré par la couverture et par le sujet, j'étais impatient de commencer Le Dit du Vivant mais je n'ai pas réussi à rentrer dedans. Les protagonistes me semblent artificiels; pas vraiment superficiels parce qu'il y a de la matière et du fond mais aucun ne m'a touché. J'ai persévéré pourtant mais sans succès ; toujours cette impression d'être face à des avatars fabriqués avec des caractéristiques précises mais pas des êtres de chair et de sang.
J'y reviendrai plus tard sans doute car la forme comme le fond méritent une deuxième chance.
La quatrième de couverture de ce roman est un modèle du genre, elle m'a donné particulièrement envie de le découvrir sans pour autant trop en dévoiler sur son contenu. On sait donc que l'on va se retrouver au centre d'une découverte qui va bouleverser les certitudes scientifiques mais le résumé ne rentre pas dans le détail et la lecture réserve donc de nombreuses surprises.
Tout d'abord, il faut préciser que, dans ce roman, l'auteur propose une construction particulière, ambitieuse et très originale. Le livre est décomposé en 6 parties qui suivent un ordre chronologique, jusque là rien de bien original vous allez me dire. Toutefois, la composition d'une partie a de quoi déboussoler le lecteur. Chacune des parties est composée de 6 chapitres, le premier fait office de récit, le deuxième reprend le récit mais vu par les yeux d'une paléogénéticienne, Sandra, le troisième est un ensemble de chroniques, articles de presse et correspondances des protagonistes, le quatrième présente le point de vue du fils de Sandra, Tom, atteint d'autisme, et enfin le cinquième évoque l'histoire du Vivant.
A l'exception du dernier qui a lieu dans un passé bien lointain, chacun des 5 chapitres d'une partie couvre donc la même fenêtre temporelle mais observée par un prisme différent. C'est parfois un peu hasardeux pour le lecteur qui va avoir droit à plusieurs retours en arrière et il faut donc bien recoller les morceaux à chaque fois. Le gros avantage de cette construction est que l'on ne s'ennuie pas du fait de cette diversité.
Au-delà de la diversité, l'histoire est passionnante et le style de l'auteur est très soignée. Quelques passages m'ont laissé un peu de marbre, parfois à cause d'envolées de l'auteur un peu superflues, mais l'ensemble reste de qualité et la lecture est plaisante.
Il y a notamment une réflexion particulièrement intéressante sur les réactions déclenchées par une découverte scientifique d'ampleur. On voit que les chercheurs sont très vite rattrapés par les enjeux politiques, culturels, religieux aussi... C'est très bien vu dans ce roman, l'auteur aurait même pu encore aller plus loin sur ce plan même si c'est déjà vraiment bien traité.
Il y a également ce volet sur l'autisme, le personnage de Tom, son évolution, c'est particulièrement intéressant. Globalement, je trouve que les personnages du roman sont consistants et que leur psychologie est plutôt bien développée par l'auteur. Les personnages secondaires sont également bien travaillé, je pense par exemple à ce grand maître de l'estampe japonaise et à sa famille.
Le thème développé par ce roman m'intéressait et je n'ai pas été déçu. C'est une belle découverte, originale de par sa construction, avec un style soigné et agréable ainsi que des réflexions que j'ai trouvé très pertinentes. Ce roman mérite d'être lu car il sort un peu des sentiers battus et son côte protéiforme permettra à chaque lecteur d'y trouver son compte.
Ma note : 3,5/5
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