"A la croisée des genres, voici mes dix titres indispensables... des textes dont les personnages m’inspirent et me bouleversent encore." Frédéric Couderc
Le 15 janvier 1947, dans un terrain vague de Los Angeles, est découvert le corps nu et mutilé, sectionné en deux au niveau de la taille, d'une jeune femme de vingt-deux ans : Betty Short, surnommée "Le Dahlia noir " par un reporter, à cause de son penchant à se vêtir totalement en noir.
Le meurtre est resté l'une des énigmes les plus célèbres des annales du crime en Amérique.
"A la croisée des genres, voici mes dix titres indispensables... des textes dont les personnages m’inspirent et me bouleversent encore." Frédéric Couderc
Emmanuel Grand dévoile sa bibliothèque idéale
J ai supprimer par erreur mon avis sur le livre ,très percutant ,à lire à tête reposée une bonne lecture en perspective
Autant l'écrire d'emblée, j'ai abandonné à la 310eme pages. J'ai voulu suivre les conseils qui disaient de s'accrocher mais quand on est au 3/4 du livre et qu'on s'ennuie autant il ne faut pas s'entêter.
J'ai lu les critiques dithyrambiques. C'est effectivement bien écrit mais long bien trop long pour moi.
Le suspense n'est pas là et trop de personnages torturés pour faire décoller l'intrigue.
Amatrice de polar, je me suis perdue dans celui-ci.
Quel superbe histoire! Le plus célèbre "Cold Case" du XXe siècle romancé et écrit de la main de l'un des plus talentueux écrivain de polar américain. L'histoire est noire, très noire, avec cette ambiance mêlée de whisky et de cigares sous fond de mélancolie "Jazzy Saxo-phonique". J'ai parcouru sur le net des documentaires qui traitent du sujet qu'est le Dahlia Noir. Tout simplement passionnant .
J'ai bien aimé, mais ce n'était pas le livre du siècle. Un peu déçue par ce classique dont j'ai entendu que du bien. Les premiers chapitres étaient très longs... il faut s'accrocher.
On rencontre Bleichert et Blanchard, deux champions de boxe dans leur catégorie. Ils doivent s'affronter lors d'un combat qui décidera s'ils font équipe dans leur travail de policier ou non. Puis arrive le meurtre du Dahlia Noir. Qui va les rapprocher. Ou peut-être pas...
Je suis tout de même rentrée dans l'histoire, malgré un début difficile. Bon roman, je le conseille pour les amateurs de polar, mais pas hardcore.
Il a fallu que je m'accroche, les premiers chapitres m'ont paru longs ... et enfin, le charme a opéré sur moi. le dahlia noir figure désormais sur ma liste des très grands romans noirs. Difficile d'accès en raison du moment de l'action qui n'est pas une période qui m'attire particulièrement (les Etats Unis après la seconde guerre mondiale), mais finalement l'étude des personnages m'a emporté : amour, amitié, jalousie, mal-être côtoient violence, corruption, prostitution et folie. Un roman dont il m'est encore difficile de parler. Mais une lecture que je conseille à tous les amateurs de polars.
Quand un auteur torturé s'attache à un des faits divers les plus horribles du 20ème siècle cela donne « le dahlia noir », un roman/polar crade, trash, malsain, poisseux mais somptueusement bien écrit.
Un petit rappel des faits : la découverte d'une jeune femme assassinée de façon épouvantable, le corps coupé en deux, déchiré, torturé, devient l'affaire numéro 1 de la police de LA.
Dans ce livre, on suit un duo de policiers hantés par leurs fantômes personnels, deux anciens boxeurs, des cassés physiquement un peu intérieurement beaucoup…. L'un, obnubilé par la disparition de sa soeur des années auparavant, se jette corps, âme et raison dans cette affaire, son coéquipier le suit, le lâche, se sentant perdre pied.
La police décrite dans ce bouquin fait plus peur encore que les escrocs, meurtriers, violeurs qu'on y croise. Les policiers sont borderline, usent d'une violence sans nom, sont quelquefois abrutis (mais avec de bons poings). Les preuves sont cachées, les pouvoirs politique abjects et au milieu de toute cette fange il y a Elizabeth, le Dahlia noir, salie, utilisée, usée.
C'est magnifique comme bouquin, compliqué aussi, il y a beaucoup de personnages, de situations abruptes, de « lecture » de cerveaux tournant en roue libre.
Un de mes coup de coeur !
Pour moi son meilleur mais c'était également le premier, j'avais 18 ans et n'avais lu qu'Agatha Christie . Quel délicieux choc de découvrir un tel roman, j'ai enfin compris ce qu'était un polar.
J'avais toujours eu des réticences à lire du James Ellroy... J'avais peur que cela soit trop noir, trop dur, trop éloigné de mes ambiances "so british" adorées... Je ne regrette pas d'avoir acheté Le Dahlia Noir sur un marché aux livres, il y a quelques temps... Quelle intensité, quelle écriture, quelle subtilité... Un monde de faux durs, des personnalités écorchées vives, un regard sur une époque et une intrigue déroutante...
Les 150 premières pages sont un peu frustrantes : on découvre les personnages principaux, l’ambiance générale, mais on ne rentre pas dans l’intrigue. Après, une fois le corps de Betty Short découvert, le livre m’a captivé…
Et puis la postface présente dans la version que j’ai est très intéressante : elle permet de mettre en perspective ce fait divers américain avec la vie de l’auteur… cela ne fait que renforcer d’autant la charge émotionnelle présente tout au long du roman…
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