Avec La Maison Atlantique, Philippe Besson nous livre un huis-clos étouffant entre un fils et son père dans cette maison de vacances, théâtre de rancunes et de violences sourdes.
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Avec La Maison Atlantique, Philippe Besson nous livre un huis-clos étouffant entre un fils et son père dans cette maison de vacances, théâtre de rancunes et de violences sourdes.
Autant regarder la peinture d'Edward Hopper ne me lasse jamais, autant je me suis ennuyée dans cette lecture.
Les descriptions des sentiments et des pensées prennent toute la place, trop de place.
Peu de dialogue, malgré le personnage de Louise qui est auteure de théâtre.
Mais j'ai aimé que ce soit Ben, le barman, qui ouvre et ferme chaque chapitre comme il ouvre et ferme le restaurant.
Une lecture trop introspective pour moi.
Découvert lors du dernier Forum Fnac au Carreau du Temple, ce livre a tout de suite attiré mon attention de par sa couverture : véritable amatrice des tableaux de Hopper, je ne pouvais pas ne pas acquérir ce livre ! Le synopsis m'a également beaucoup plus : quelle belle idée que de s'inspirer d'une oeuvre d'art pour offrir aux personnages qui la composent bien plus qu'une scène figée ! Le livre n'est pas très épais, je me vois déjà le lire en quelques trajets de métro.
C'est bien ce que j'ai fait : en quelques allers-retours, le livre était terminé. Mais à la fin, une certaine déception pointe. Bof, bof. L'histoire n'est en fait pas très intéressante, les personnages absolument pas attachants, et l'on s'enfonce lentement dans la moiteur de l'instant. Les échanges entre les personnages semblent volontairement ralentis et pesés, là n'est pas le souci mais malgré tout, je me suis ennuyée. Je m'attendais à une vraie mise en scène des quatre personnages du tableau, et certes, quatre personnages sont bien cités, mais seuls trois sont présents. Les sensations des personnages sont plutôt bien détaillées, mais ont beaucoup de mal à s'imbriquer les unes dans les autres et au final, j'avais plutôt l'impression de lire trois histoires séparées, qui auraient pu se passer n'importe où et non pas là, uniquement dans cette scène bien précise immortalisée (ou bien inventée elle aussi de toutes pièces ?) par Hopper.
Un peu (beaucoup) déçue donc de ne pas avoir lu ce que je ressens à titre personnel devant ce tableau : je vois de l'apaisement, de l'impertinence, de la taquinerie, j'ai lu de l'ennui, des regrets, de la tromperie. Je pense que le choix de l'oeuvre fait beaucoup dans mes attentes de ce livre, et explique en grande partie mon non-enthousiasme quant à cette lecture qui ne m'a donc pas vraiment donné envie de découvrir le reste des livres de l'auteur.
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