Portés par leur curiosité, ces lecteurs et lectrices avisés vous proposent un nouvel aperçu de leurs émotions littéraires...
Benoît Cardan est écrivain. Marié et père d'une jeune fille de dix-huit ans, il est fidèle à sa femme et à son éditeur, qui est devenu un ami. Hélas, les ventes de ses derniers livres sont mauvaises et son éditeur lui annonce qu'il ne publiera pas son nouveau roman. Alors, Benoît Cardan rêve de se réinventer, de renaître de ses cendres d'une manière aussi éblouissante que Romain Gary avec Émile Ajar. L'aventure de cette résurrection sera à la fois burlesque et tragique.
Si Claudine Desmarteau nous emporte par son écriture survitaminée et son sens de l'humour, elle nous renvoie aussi à des questions existentielles : les désirs refoulés, la hantise du vieillissement, la nécessité de prendre des risques...
Portés par leur curiosité, ces lecteurs et lectrices avisés vous proposent un nouvel aperçu de leurs émotions littéraires...
Un livre caustique et savoureux, oscillant entre comédie et noirceur. Une lecture étonnante qui m'a fait sortir de ma zone de confort et c'est tant mieux !
Benoit, un écrivain boudé par le milieu littéraire semble avoir trouvé LA SOLUTION pour montrer à son éditeur qu'il est encore capable d'écrire un best-seller. Il met alors en place, un drôle et mystérieux stratagème pour duper son entourage. Seulement, quand celui-ci s'emballe et qu'il n'est plus maitre du jeu, la situation va complètement lui échapper…
Ne vous y trompez pas car sous le ton de l'humour et du sarcasme, Claudine Desmarteau aborde des sujets sensibles. A travers ce récit burlesque et léger, c'est aussi une réflexion sur le monde d'aujourd'hui notamment sur la vieillesse, la dépression, l'homosexualité…
Un texte tout en finesse, autant réjouissant que touchant. Un roman mordant à découvrir de cette rentrée littéraire.
https://leslecturesdeclaudia.blogspot.com/2021/09/la-vie-dandres-mora.html
"C'était un beau moment. Un moment de grâce. Un moment béni, dont je ne voulais pas sortir car je me sentais heureux".. la dernière phrase du roman de Claudine DESMARTEAU reflète mes émotions à la lecture de son livre. La construction est originale et donne une dynamique à l'ensemble. Certains chapitres font une ligne. D'autres sont des mails ou de la poésie. Au fil des pages, on s'attache à Benoît pour s'en détacher brutalement au dernier chapitre.
L'histoire
Benoît Cardan est écrivain. Marié et père d'une jeune fille de dix-huit ans, il est fidèle à sa femme et à son éditeur, qui est devenu un ami. Hélas, les ventes de ses derniers livres sont mauvaises et son éditeur lui annonce qu'il ne publiera pas son nouveau roman. Alors, Benoît Cardan rêve de se réinventer, de renaître de ses cendres d'une manière aussi éblouissante que Romain Gary avec Émile Ajar. L'aventure de cette résurrection sera à la fois burlesque et tragique.
Mon avis
Claudine DESMARTEAU nous offre une expérience humaine. Cela commence avec la construction et le style du roman qui sont, a minima, déstabilisants. Le lecteur est confronté à un rythme endiablé, des chapitres déstructurés dynamiques, des dialogues percutants et un regard acerbe sur notre monde contemporain.
Benoit, le narrateur, souffre de troubles psychiques. Il est dépressif et anxieux. L' angoisse, le vide et la vieillesse sont quelques-unes de ses obsessions. Son comportement avec les punaises présentes ou pas dans son appartement montre qu'il souffre de TOC. Benoit au fil des pages se fait déborder par un autre trouble psychique : celui de la double personnalité.
Dés l'ouverture du roman, le lecteur est entraîné dans une ronde de mots et d'émotions vertigineuses. Le premier chapitre est une dispute conjugale sur un sujet surréaliste : une histoire de chiens, de housse, de tarifs excessifs, de fringues désinfectées. Les protagonistes du dialogue sont sur les nerfs. Le lecteur est entraîné dans un tourbillon. Il devine déjà que l'histoire sera kafkaïenne.
L'ennemi – la punaise de lit- est ridicule. Mais il est tenace, invisible et dérangeant. Il change profondément le quotidien puis la vie du héros. Il l'entraîne vers la folie, la solitude, l'isolement. Son comportement de maniaque obnubilé fait fuir sa femme et sa fille. Son éditeur le quitte car il écrit un "livre de dépressif ", juste bon pour allumer un barbecue. Des lors, le néant commence à l'engloutir.
Pour essayer de continuer d'exister, Benoit va décider d'écrire un livre au style très différent du sien. Il repense à la mystification de Romain Gary, l'écrivain préféré de sa maman qui en “avait plein la bouche” de cet auteur et gardait à son chevet une édition de “la vie devant soi” (Clin d'œil à Freud et à l'influence de la mère sur l'évolution psychologique de sa descendance). A la première lecture, le style est déstabilisant. Il provoque immédiatement un malaise interieur. Il est toujours difficile d'apprécier un roman qui vous oblige à sortir d'un certain confort de lecture. Je me suis cependant accrochée sans y trouver de sérénité ou de moments de grâce. Un moment de grâce est pour moi une phrase qui fasse écho profondément et que vous gardez précieusement en bouche - ce genre de phrase qu'adolescente on note dans un cahier car elle exprime une émotion personnelle.
Je recommande ce livre à tous les lecteurs qui ont un jour noté une citation de Kafka dans un petit carnet. Cela n'a jamais été mon cas même si j'ai une admiration pour sa compagne Milena Jesenska et donc par ricochet je garde de l'estime pour cet écrivain tourmenté.
Le livre de Desmarteau est un roman troublant. Lire c'est accepter d'être secoué(e) par des expériences inconfortables. Ce fut le cas pour moi en entrant dans l'univers intérieur de Benoît Cardan.
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Avis page 100 Les explos (avis complet ci-dessous)
Ce début de roman est très surprenant. Des chapitres courts qui s’enchaînent, un langage plutôt cru et percutant. Ça se lit bien mais j’attends de voir où l’auteure va nous emmener. Rdv à la fin du roman !
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Benoit Cardan est écrivain, marié et père d'une jeune fille de 18 ans : à première vue, tous les ingrédients réunis pour être heureux. Malheureusement c'était sans compter sur la défection de son éditeur. Alors qu'il vient de boucler son dernier manuscrit, il n'a plus personne à qui le proposer. Trop vieux, passé de mode, pas assez rentable ... même sa femme, ces derniers temps, semble également se détourner. Puisant son inspiration dans l'illustre renaissance de Romain Gary sous le pseudonyme d'Emile Ajar, Benoit va tenter de rebattre les cartes et montrer au monde littéraire que sa plume n'est pas à remiser.
Ce roman est vraiment dingue. Sa construction en trois actes a un petit côté déroutant, mais tout rentre dans l'ordre dès la seconde partie entamée. L'écriture de l'auteure est vive, franche et terriblement drôle. Quant à l'histoire, attendez-vous à être embarqué dans un tourbillon cynique et loufoque. En tentant de retrouver ses lettres de noblesse sous un nom d'emprunt, notre héros va se lancer malgré lui dans une remise en perspective complète de sa vie.
Sous couvert d'une histoire un peu déjantée où l'on rit beaucoup (jaune le plus souvent), l'auteure s'amuse autour de thématiques très actuelles : la peur de vieillir, la jalousie, le sexe ...
J'ai adoré ce roman incroyablement malin qui m'a non seulement divertie, mais également fait beaucoup réfléchir car il est indéniable que nous trouverons tous un peu de nous dans cet écrivain fantasque.
Page 100
Les 100 premières pages de ce roman sont assez déroutantes, surtout la première partie où l'on suit le personnage principal Benoît Cardan, auteur à succès sur le déclin, dans la guerre qui l'oppose aux punaises de lit.
Un début de roman assez loufoque qui se lit sans déplaisir grâce au dynamisme de la plume de Claudine Desmarteau.
Je retourne à ma lecture pour connaître la suite que réserve l'autrice à son personnage principal.
AVIS DEFINITIF
Dans le roman de Claudine Desmarteau intitulé « La vie d’Andrès Mora » on suit la descente aux enfers d’un écrivain jadis auteur à succès qui a décidé à l’instar de Romain Gary de se réinventer sous une autre identité pour renouer avec le succès.
Ma première impression de lectrice satisfaite à l’issue des 100 premières pages de ce roman n’a pas perduré.
En effet, les 100 premières pages sont assez cocasses voir déroutantes, surtout la première partie où l'on suit le personnage principal Benoît Cardan, auteur à succès sur le déclin, dans la guerre qui l'oppose aux punaises de lit.
Donc un début de roman assez loufoque qui se lit sans déplaisir grâce au dynamisme de la plume de Claudine Desmarteau mais qui se déleste de la situation de comique au profit d’un côté plus sombre au fil des pages suivantes qui, cependant sert le récit.
Un roman que j’ai continué de lire car je voulais connaître le stratagème et son issue car malheureusement pour moi je ne me suis pas attachée aux différents personnages rencontrés lors de ma lecture.
Je pensais que les personnages de la fille et de la femme de l’écrivain et les liens qui les unissent auraient davantage été exploités et qu’une place dans le stratagème leur aurait été attribuée donnant lieu à des quiproquos hilarants puisque le ton employé au début du roman était décalé.
L’écriture orale de Claudine Desmarteau présente tout le long du roman est agréable à lire. Les chapitres courts sans titre donnent du rythme à l’histoire et accentuent la déchéance du personnage principal.
Le thème de la folie est bien exploité par l’autrice et amène à se poser des questions sur nous-mêmes et sur notre propre parcours professionnel et personnel.
Ce roman, même si je ne suis pas la lectrice cible m’a permis de m’évader quelques heures de mon quotidien et je remercie Claudine Desmarteau pour cela.
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