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Il pleuvait des oiseaux

Couverture du livre « Il pleuvait des oiseaux » de Jocelyne Saucier aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782070458752
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

Trois octogénaires épris de liberté vivent selon leur propre loi en forêt profonde dans le nord de l'Ontario. Non loin de là, deux hommes, l'un gardien d'un hôtel fantôme et l'autre planteur de marijuana, veillent sur l'ermitage des vieillards. Leur vie d'hommes libres et solitaires sera... Voir plus

Trois octogénaires épris de liberté vivent selon leur propre loi en forêt profonde dans le nord de l'Ontario. Non loin de là, deux hommes, l'un gardien d'un hôtel fantôme et l'autre planteur de marijuana, veillent sur l'ermitage des vieillards. Leur vie d'hommes libres et solitaires sera perturbée par l'arrivée de deux femmes. D'abord une photographe en quête du dernier survivant des grands feux qui ont ravagé la région au début du XXe siècle. Puis une deuxième visiteuse, très vieille celle-là, Marie-Desneige, un être aérien et lumineux qui détient le secret des amours impossibles. La vie ne sera plus la même à l'ermitage.

Il pleuvait des oiseaux est un superbe récit qui nous entraîne au plus profond des forêts canadiennes, où le mot liberté prend tout son sens. L'émotion, brute et vive, jaillit à chaque page.

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Avis (12)

  • Comment parler de ce livre magnifique sans trop en dévoiler ?

    Il y a la photographe qui cherche Ted, un vieil homme rescapé des Grands Feux de 1916. Ed Boychuck, Ted ou Edward, personne ne sait plus. Car dans ce roman, les identités sont changeantes.

    Ainsi on ne saura jamais le prénom de...
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    Comment parler de ce livre magnifique sans trop en dévoiler ?

    Il y a la photographe qui cherche Ted, un vieil homme rescapé des Grands Feux de 1916. Ed Boychuck, Ted ou Edward, personne ne sait plus. Car dans ce roman, les identités sont changeantes.

    Ainsi on ne saura jamais le prénom de la photographe, baptisée Ange-Aimée par Marie-Desneiges.

    Il y a Steve et Bruno qui cultivent de la marijuana au fond des bois.

    J’ai aimé les leitmotivs : le petit-déjeuner de lardons et patates accompagnés de thé très sucré ; les boites en fer blanc que chacun possède dans sa cabane et qui contient de la strychnine pour ne pas souffrir lorsque l’heure viendra ; il y a la mort qui vient parfois faire un tour au milieu du groupe mais qui repart ; il y a l’éclat de lumière rose dans les yeux de la jumelle de High Park.

    Tout ceci vous parait bien mystérieux ? Alors laissez-vous guider par la narration tout en douceur de ce roman qui parle des Grands Feux de 1916, mais aussi d’amour et de folie, de cabanes qui sont les derniers vestiges d’une vie.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des tombes parfois introuvables et des identités changeantes.

    https://alexmotamots.fr/il-pleuvait-des-oiseaux-jocelyn-saucier/

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  • Presque cent ans après les Grands Feux qui ont dévasté le nord de l’Ontario au début du XXe siècle, une photographe entreprend de rassembler les portraits des survivants. Elle est à la recherche de l’un d’eux, Boychuck, qui, à quatorze ans, a perdu toute sa famille dans la catastrophe et vit...
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    Presque cent ans après les Grands Feux qui ont dévasté le nord de l’Ontario au début du XXe siècle, une photographe entreprend de rassembler les portraits des survivants. Elle est à la recherche de l’un d’eux, Boychuck, qui, à quatorze ans, a perdu toute sa famille dans la catastrophe et vit maintenant retiré dans les bois. Lorsqu’elle le localise, il vient de mourir, ne laissant que la collection d’inexplicables tableaux qu’il a peints, et les deux amis, également retirés du monde, qui vivent à proximité de sa cabane. Une vieille femme, Marie-Desneiges, sera la seule à savoir décoder les peintures de Boychuck, hanté toute sa vie par l’horreur vécue dans sa jeunesse.

    L’auteur a choisi d’imaginer, chez des personnages fictifs désormais au soir de leur vie, les traces et les souvenirs laissés par les événements historiques. C’est donc indirectement et par bribes, par le prisme de la mémoire et du traumatisme mais aussi par le filtre d’une douloureuse pudeur, qu’elle nous fait revivre cette tragédie méconnue, au fil des rencontres d’une photographe qui nous sert en quelque sorte d’alter ego. Peu à peu, derrière l’intrigue contemporaine inventée en premier plan, se dessine en filigrane une trame historique totalement fidèle à la réalité.

    C’est à vrai dire cette reconstitution historique, particulièrement impressionnante, qui m’a le plus intéressée. Parmi ces incendies partis de feux d’abattis, le plus meurtrier fit en 1916 deux cent vingt trois victimes et détruisit deux cent mille hectares de forêt. Les survivants évoquèrent des scènes d’apocalypse, où « il pleuvait des oiseaux », tués par une « atmosphère irrespirable de chaleur et de fumée ». Des familles entières périrent, d’autres échappèrent à la mort par miracle : « en creusant la terre de leurs mains entre les rangs de leur champ de pommes de terre et, chacun dans son sillon, ils étaient restés face contre terre pendant que les vagues de flammes déferlaient au-dessus d'eux. »

    La partie contemporaine de l’histoire m’a en revanche beaucoup moins séduite. Malgré la tendresse manifeste de l’auteur pour ses personnages fragilisés par l’âge et par l’invisible fardeau de leurs souvenirs, l’émotion s’est chez moi dissoute dans le maelström de thématiques qui caractérise le versant fictif du roman. Vieillesse et fin de vie, suicide et euthanasie, amours impossibles et quête de liberté : à la longue, tout m'a semblé s’entremêler et brouiller le fil narratif, dans une surenchère de bons sentiments parsemée d’invraisemblances. Ce qui commençait comme une réaliste tragédie aux touchants personnages s’est finalement mué en une décevante et peu crédible friandise trop sucrée.

    C'est donc globalement désappointée que je referme ce livre, certes bien écrit et agréable sur un sujet historique étonnamment méconnu, mais dont j'attendais plus de profondeur au vu de ses nombreuses récompenses littéraires.

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  • Ted, Tom et Charlie ont fait le choix de se retirer du monde pour vivre leur vie comme ils le souhaitent. Ils se sont installés dans la forêt profonde du nord de l'Ontario. Leurs seuls contacts sont le gérant d'un hôtel qui ne reçoit quasiment aucun client et un planteur d'herbes illicites qui...
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    Ted, Tom et Charlie ont fait le choix de se retirer du monde pour vivre leur vie comme ils le souhaitent. Ils se sont installés dans la forêt profonde du nord de l'Ontario. Leurs seuls contacts sont le gérant d'un hôtel qui ne reçoit quasiment aucun client et un planteur d'herbes illicites qui veillent sur eux.
    Leur quotidien va être doublement chamboulé. Tout d'abord lorsqu'une photographe baroudeuse, à la recherche de survivants des grands feux qui ont ravagé la région au début du 20ème siècle, va les interroger. Mais Comme cette dernière a un caractère particulier, au bout de quelques temps, elle sera intégrée au groupe. Puis avec l'arrivée de Marie Desneige, une petite grand-mère tout douce, lunaire que son neveu n'a pas voulu raccompagner à sa maison de retraite selon ses désirs. Elle fera l'unanimité au sein du groupe qui va la prendre sous son aile.
    Ce roman est une ode à la vie, à la liberté, à l'assomption des choix de vie. Et cela remet en question les choix que l'on fait pour nos anciens et qui ne correspondent pas toujours à leurs choix, leurs désirs. Choix que nous prenons , non pas pour eux, mais pour nous, pour nous faciliter la vie. Il est important de ne pas oublier qu'ils ont eu notre âge et qu'ils ne comprennent pas toujours pourquoi on décide de régenter leur vie alors qu'ils sont encore autonomes.
    On ne peut qu'aimer ce livre si on a un minimum d'empathie de d'humanité en soi. les relations entre les personnages sont sinon plein d'amour, tout au moins chargés en tendresse et en affection. Finir sa vie tel qu'ils l'ont choisi est ce que tout un chacun souhaiterait.

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  • J'adore cet esprit de liberté! Alire et partager

    J'adore cet esprit de liberté! Alire et partager

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  • Une bulle de tendresse dans le bois
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    J'ai remarqué que depuis quelques mois, les romans québecois me font toujours du bien. Une sorte de chaleur douce qui se répand dans mon corps et mon esprit. Une quiétude restant en suspension au creux de ma conscience.
    Cet attachement me laisse rêveuse...
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    Une bulle de tendresse dans le bois
    *
    J'ai remarqué que depuis quelques mois, les romans québecois me font toujours du bien. Une sorte de chaleur douce qui se répand dans mon corps et mon esprit. Une quiétude restant en suspension au creux de ma conscience.
    Cet attachement me laisse rêveuse et je ne me rue pas directement sur mon clavier pour vous en parler. Je laisse passer les jours. Et ça fait du bien :)
    *
    Il y a quelques temps, j'ai rencontré virtuellement une québecoise sur Bookstagram, Anne and the Boyz, qui m'a proposé de faire une LC (lecture commune) de @Bondrée . (un roman québecois). Fort de ce succès , nous avons récidivé avec ce roman intimiste de Jocelyn Saucier.
    J'avoue que le thème de la vieillesse et le grand âge ne m'attirent pas spécialement. Mais le fait que l'histoire se passe dans une communauté isolée dans un bois au Québec m'a fortement intéressé.
    *
    Me voilà donc partie dans une forêt reculée, sauvage, protégée de la civilisation, impénétrable , sombre mais aussi lumineuse.
    L'auteure a utilisé un fait divers , "les Grands feux" (incendie meurtrier survenu en 1916) qui a fait des ravages mortels et écologiques. Puis elle a brodé une histoire fictionnelle sur un héros de cet incendie et dont on suit les traces dans ce bois.
    Bien sûr, ce n'est qu'un élément pour nous amener dans ce lieu et nous présenter les personnages qui l'habitent.
    Des êtres épris de liberté (vous savez, cette liberté sauvage et primitive), de vieillards amoureux de la vie, respectueux, tendres et aussi drôles.
    *
    Tout au long du récit, j'ai eu l'impression d'être dans un conte. Cette cabane perdue, la police qui tient lieu de l'ogre, les jeunes hommes "bonne fée" qui nourrissent ses hôtes. Le ton est résolument onirique et contemplatif.
    *
    Les arrivées simultanées de la jeune photographe, puis de cette gracieuse petite dame vont "réveiller" les consciences. Bouleverser l'ordre naturel. En douceur, sans heurts, avec amour et bienveillance.
    *
    Malgré la tragédie en filigrane de ce récit, ce fût un concentré de bonheur de lecture. Il fait du bien, tout simplement.....

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  • Il pleuvait des oiseaux est un très joli roman que j’ai pris grand plaisir à lire !

    Nous rencontrons une photographe, deux ermites, une vieille dame et d’autres personnages tous plus spéciaux les uns que les autres. Il y a eu un énorme feu de forêt des années auparavant qui a ravagé une...
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    Il pleuvait des oiseaux est un très joli roman que j’ai pris grand plaisir à lire !

    Nous rencontrons une photographe, deux ermites, une vieille dame et d’autres personnages tous plus spéciaux les uns que les autres. Il y a eu un énorme feu de forêt des années auparavant qui a ravagé une région québécoise. La photographe cherche à reconstituer ce qui s’est passé à travers les témoignages de ceux qui l’ont vécu et ceux qui en ont entendu parler.

    J’ai lu Les héritiers de la mine de Jocelyne Saucier il y a deux ans et j’avais été subjuguée par l’histoire, l’écriture, tout. J’avais donc envie de lire Il pleuvait des oiseaux depuis cette découverte et j’y ai enfin remédié ! Je ne suis pas déçue !

    Si le récit ne m’a pas autant pris aux tripes que Les héritiers de la mine, il n’en reste pas moins que j’ai été séduite par le récit, les personnages fantasques et l’ambiance généreuse tout simplement. Je suis sous le charme de l’écriture de Jocelyne Saucier. Une bonté indescriptible s’en dégage et l’on s’en délecte sans modération. J’ai aimé la manière dont est racontée l’histoire, chaque mot est un petit bout de bonheur savoureux.

    J’ai apprécié l’atmosphère chaleureuse, à l’écart de la civilisation. Nous sommes en pleine forêt, au sein même de la nature et c’est rafraichissant. J’ai été captivée par cette photographe qui pourrait s’assimiler au personnage principal (même si c’est faux) et dont on ne connait jamais le nom. La vigueur qu’elle met à reconstituer les événements du passé lors de cet incendie ravageur est touchante. On sent que, s’il s’agissait d’un travail au départ, cela se transforme en quelque chose de plus personnel, de plus intime au fil du temps.

    Les personnages sont bouleversants. J’ai été séduite par ces deux vieux ermites que sont Charlie et Tom, parlant de la mort qui les attend comme du beau temps. Ils ont quelque chose de profondément émouvant, encore plus chez Charlie. L’arrivée de Marie-Desneiges, une vieille dame dont la douceur n’a d’égale que son innocence est captivante. Elle chamboule tout de la vie de ces hommes qui ne connaissent plus la gente féminine. Son histoire avec Charlie est superbe.

    Et puis il y a tout le récit à propos de « Ted ou Ed ou Edward ». Ce survivant de l’incendie que la photographe cherche à interroger mais qui vient tout juste de passer l’arme à gauche. Son histoire nous sera révélée de manière poétique et artistique, c’est envoûtant.

    En définitive, Il pleuvait des oiseaux (titre magnifique qui prend tout son sens au fil de la lecture) est un très beau roman, doux, tendre. La plume de Jocelyne Saucier est sublime, elle maîtrise véritablement l’art de raconter et de captiver l’attention du lecteur. Une très belle histoire !

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  • Dans le nord de l'Ontario au Canada, Ted, Charlie, et Tom, trois Anachorètes, ont fait le choix de se retirer et de vivre loin de toute civilisation dans le plus grand secret.

    " Une journée après l'autre, ils ont vieilli ensemble, ils ont atteint le grand âge. Ils avaient laissé derrière eux...
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    Dans le nord de l'Ontario au Canada, Ted, Charlie, et Tom, trois Anachorètes, ont fait le choix de se retirer et de vivre loin de toute civilisation dans le plus grand secret.

    " Une journée après l'autre, ils ont vieilli ensemble, ils ont atteint le grand âge. Ils avaient laissé derrière eux une vie sur laquelle ils avaient fermé la porte. Aucune envie d'y revenir, aucune autre envie que celle de se lever le matin avec le sentiment d'avoir une journée à eux et personne qui trouve à y redire ."

    Une liberté totale en pleine nature, sous la surveillance de deux hommes, qui jouent les anges-gardiens, et pourvoient aux besoins de l'ermitage.

    "Le grand âge lui apparaissait comme l'ultime refuge de la liberté, là où on se défait de ses attaches et où on laisse son esprit aller là où il veut."

    Ils ont beau être vieux, ils n'appréhendent pas la mort, ils la tiennent en respect, s'y préparent, mais s'arrangent pour la garder éloignée.

    "La mort est une vieille amie. Ils en parlent à leur aise. Elle les suit de près depuis si longtemps qu'ils ont l'impression de sentir sa présence tapie quelque-part, en attente, discrète le jour, mais parfois envahissante la nuit. Leur conversation du matin est une façon de la tenir à distance. Dès qu'ils prononcent son nom, elle arrive, se mêle à la conversation, insiste, veut toute la place, et eux la rabrouent, s'en amusent, l'insultent parfois, puis la renvoient, et elle comme un bon chien s'en retourne ronger son os dans son coin. Elle a tout son temps."



    L'arrivée de deux femmes dans leur paradis terrestre va amener son lot de perturbations. L'une a pour compagnon un appareil photo.

    "T'as pas de vie à toi pour t'intéresser autant à celle des autres ?"

    ,

    Et l'autre une douce folie qui accompagne sa vieillesse.

    "La folie n'était peut-être que cela, un trop-plein de tristesse, il fallait simplement lui donner de l'espace."

    Et l'amour ?

    "Et l'amour? Il faudra encore attendre,c'est trop tôt pour l'amour."

    Les grands feux qui ont ravagés cette région, au début du 20éme siècle, ont une place importante dans ce magnifique roman. Ils ont emporté de nombreuses vies et changé à jamais celle des survivants. Telle une brulure qui perdure, le passé reste présent et apporte son lot de nostalgie.

    "On prête attention au temps écoulé, qu'on s'y attarde, qu'on le regarde attentivement avant de le laisser filer."

    Sous la magnifique plume de Jocelyne Saucier, on se plonge avec délice dans cette histoire. On accompagne ces êtres épris de latitude. On découvre leurs secrets, leurs souvenirs, leurs histoires d'amour, magnifiques, douloureuses, leurs vies et leurs survies et cette solidarité qui les unie à jamais, tel de véritables mousquetaires.

    Un récit tendre, lumineux, superbe, où les émotions brutes et vives sillonnent les pages, pour mon plus grand plaisir, au plus profond des forêts canadiennes.

    Mon cœur bat la chamade pour cette bande qui a réussie à vivre plusieurs vies, à préserver leur liberté, et pour cette auteure qui m'a happée avec sa plume, son talent de conteuse. Un livre à découvrir absolument, et une adaptation cinématographique à suivre assurément. .

    Que du bonheur en perspective.

    Une lecture qui m'a fait penser à l'écriture de Franck Bouysse. J'y ai retrouvé “ les taiseux , la nature , les écorchés, les gens au passé douloureux, et la plume noire mais lumineuse ."

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  • IL PLEUVAIT DES OISEAUX
    Quel joli titre. Intrigant aussi.
    Une très belle histoire.
    Le sujet est un peu le même que dans « Et puis Paulette » de Barbara Constantine, mais dans un tout autre contexte.
    Ici, on est au Canada. Dans les bois vivent trois nonagénaires qui se sont retirés de la...
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    IL PLEUVAIT DES OISEAUX
    Quel joli titre. Intrigant aussi.
    Une très belle histoire.
    Le sujet est un peu le même que dans « Et puis Paulette » de Barbara Constantine, mais dans un tout autre contexte.
    Ici, on est au Canada. Dans les bois vivent trois nonagénaires qui se sont retirés de la société pour vivre leur vie, pour vivre leur mort.
    Sur leur ermitage veillent Steve et Bruno, qui plantent de la marijuana.
    Et puis se joint à eux une photographe qui enquête sur les derniers survivants du grand incendie du début du XXème siècle
    Et puis la vieille tante ramenée par Bruno.
    Que tout ce petit monde est sympathique et touchant.
    C’est un roman d’une grande sensibilité et d’une grande tendresse, traitant de l’amitié, de la vieillesse et de la mort. Et ce dépaysement dans la forêt canadienne rajoute au charme.
    Une histoire émouvante, belle, une de celles qui nous font aimer les romans, qui nous offre ce qu’on y cherche : du rêve, de l’imagination, de l’idéal….

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