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Faire un carton

Couverture du livre « Faire un carton » de Fabienne Yvert aux éditions La Ville Brule
Résumé:

Fabienne Yvert nous montre une fois de plus qu'elle n'est pas seulement auteure, typographe, poète et bricoleuse de génie. Elle est aussi alchimiste ! Avec FAIRE UN CARTON, elle transforme le plomb en or : l'or de ces mots ciselés qui tous visent juste, et toucheont le plius grand nombre, l'or... Voir plus

Fabienne Yvert nous montre une fois de plus qu'elle n'est pas seulement auteure, typographe, poète et bricoleuse de génie. Elle est aussi alchimiste ! Avec FAIRE UN CARTON, elle transforme le plomb en or : l'or de ces mots ciselés qui tous visent juste, et toucheont le plius grand nombre, l'or de ces formules affutées qui nous font passer du rire aux larmes en deux coups de tampons. Avec ce quasi-samizdat, croisement improbable entre tract, haïku et autofiction sans concession, Fabienne Yvert vise le réel par le petit bout de la lorgnette avec le lance-pierres du dérisoire...et elle vise juste

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Avis (1)

  • C’est un drôle d’Olni, « objet lecture non identifié » que ce petit recueil minimaliste, comme tapé à la machine sur un carnet.
    On y trouve de minuscules poèmes semés au gré des pages comme des débris flottant sur un océan

    « Me laisser porter
    Au gré des courants
    Comme une...
    Voir plus

    C’est un drôle d’Olni, « objet lecture non identifié » que ce petit recueil minimaliste, comme tapé à la machine sur un carnet.
    On y trouve de minuscules poèmes semés au gré des pages comme des débris flottant sur un océan

    « Me laisser porter
    Au gré des courants
    Comme une méduse…
    Transparence et fluidité
    Sans articulations
    Remplacée par des sacs
    En plastique dans
    L’estomac des poissons »

    Et ces quelques phrases nous percutent à chaque détour de page.
    Quelques mots de ci de là, comme des notes sur un carnet.
    Sur une page, le mot « gravité » et, en miroir sur l’autre page « ou sans gravité ? »
    En partant de petits riens, de mots entendus, grappillés ici et là, Fabienne Ypert construit un monde imaginaire, un monde débarbouillé que l’on regarde d’un autre œil.
    Elle questionne, bouscule, dérange, et fais « un carton de tout ce qui coince dans la tête »
    Il y a des phrases choc :
    « Les pensées déménagent
    Sans besoin de préavis. »

    C’est rafraichissant, étonnant, et ça se lit avec gourmandise comme un amuse-bouche qui nous ouvre l’appétit pour une autre poésie, plus consistante.

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