Passionné(e) de lecture ? Inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous pour rejoindre la communauté et bénéficier de toutes les fonctionnalités du site !  

Et j'ai su que ce trésor était pour moi

Couverture du livre « Et j'ai su que ce trésor était pour moi » de Jean-Marie Laclavetine aux éditions Folio
  • Date de parution :
  • Editeur : Folio
  • EAN : 9782072733949
  • Série : (-)
  • Support : Poche
Résumé:

«Je commence. Cesse de t'agiter sous ton drap blanc, Julia. L'hôpital, les tuyaux translucides qui te font une chevelure de déesse du futur, la musique des appareils, le clapotis des sandales sur le sol du couloir, les appels, les chariots, les murs pâles où danse la lumière, les reflets sur... Voir plus

«Je commence. Cesse de t'agiter sous ton drap blanc, Julia. L'hôpital, les tuyaux translucides qui te font une chevelure de déesse du futur, la musique des appareils, le clapotis des sandales sur le sol du couloir, les appels, les chariots, les murs pâles où danse la lumière, les reflets sur l'acier du lit, tout cela va s'évanouir. Chaque nuit je viendrai à ton chevet te raconter une histoire écrite pour toi dans la journée. Jusqu'à ce que tu reviennes. Attends-toi à des surprises».
Pour réveiller Julia, Marc invente à partir de leur histoire d'amour un torrent de récits où se mêlent le suspense et l'émotion, la gravité et le rire, exaltant le pouvoir enchanteur de l'invention romanesque.

Donner votre avis

Articles (1)

Avis (5)

  • " J'ai vu les rides, les taches sur ta peau, les joues mal rasées, le cheveu maigre et en bataille, le corps usé, les cernes noirs, les mains lasses, le teint gris, les épaules tombantes, et j'ai su que ce trésor était pour moi."
    Ainsi s'exprime Julia à la fin du livre.
    Julia repose sur un lit...
    Voir plus

    " J'ai vu les rides, les taches sur ta peau, les joues mal rasées, le cheveu maigre et en bataille, le corps usé, les cernes noirs, les mains lasses, le teint gris, les épaules tombantes, et j'ai su que ce trésor était pour moi."
    Ainsi s'exprime Julia à la fin du livre.
    Julia repose sur un lit d'hôpital, maintenue en coma artificiel par des machines. Chaque soir, Marco son amant qui a 28 ans de plus qu'elle, la rejoint avec la complicité d'une infirmière, passe la nuit avec son amante et lui raconte des histoires pour la stimuler.
    Les histoires, ils connaissent tous les deux. Lui est écrivain et éditeur, elle est une toute jeune écrivaine. C'est l'écriture qui a déclenché leur rencontre.
    Et Marco raconte: L'histoire de deux enfants qui fuient leur mère pour rejoindre leur père menacé par des extrémistes dans une France en émeute. L'histoire d'une jeune femme battue qui fuit un mari violent avec ses deux enfants. Petit à petit, ces deux histoires vont se mêler, puis la fiction va rejoindre la réalité.
    Roman gigogne, vertigineux qui se termine en laissant nombre de questions sans réponse.
    En refermant ce roman, je me dis qu'il pourrait faire le sujet d'un très bon film.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • J’avoue que ce qui m’a attiré tout d’abord vers ce roman c’est son titre emblématique et dès la première page « j’ai su que ce trésor était vraiment pour moi » et comme tout trésor je l’ai chéri, aimé sans pouvoir le lâcher car quelle poésie, quel enchantement, quelle belle histoire d’amour.
    Ce...
    Voir plus

    J’avoue que ce qui m’a attiré tout d’abord vers ce roman c’est son titre emblématique et dès la première page « j’ai su que ce trésor était vraiment pour moi » et comme tout trésor je l’ai chéri, aimé sans pouvoir le lâcher car quelle poésie, quel enchantement, quelle belle histoire d’amour.
    Ce livre est une métaphore à lui seul et des métaphores il n’en manque pas dans ce récit, des mots idéalement choisis, bien imbriqués. C’est un bonbon, une gourmandise, un parfum de tendresse, une caresse plus douce que la soie.
    En effet, quelle belle histoire d’amour, quelle belle preuve d’amour et de sensualité que sublime ce roman.
    C’est l’histoire d’un amour que 28 ans d’écart séparent entre deux écrivains amants qui rêvent et s’inventent des récits sur l’oreiller; ces histoires c’est l’essence de leur amour, le combustible qui alimente leur flamme et à travers ces vies imagées on voit que l’amour ne s’encombre ni de la différence d’âge ni des préjugés.
    Julia est plongée dans le coma et chaque nuit Marc veille sur sa belle endormie en lui inventant des récits enchanteurs et enchantés mettant en scène des personnages que l’on croit de fiction crées lors de leurs rencontres clandestines mais dont le destin ressemble un peu au leur .Et si dans cette fiction il y avait une part de vérité? L’auteur met le lecteur en déroute avec ces histoires singulières qui finissent par s’entremélées.
    Marc emmène Julia dans un voyage à travers des vies exaltées, pleines d’émotions, de suspens et de rebondissements. Il espère que ses récits sauveront Julia et qu’elle lui reviendra et à chaque bouleversement dans ces vies imaginées Marc croit percevoir un soubresaut dans le monitoring qui mesure les constantes de sa belle. Mais n’est ce là que sa propre espérance qu’il voit rebondir, son envie de la ramener à la surface, son souhait de la retenir dans notre monde et il consigne tout ceci sur son ordinateur.
    Et tout ceci devient son cri d’amour, sa bouée de sauvetage qui il l’espère retiendra Julia et la ramènera dans leur monde … car elle a su dès le premier regard, dès les premiers instants de leur rencontre que «ce trésor était pour elle».
    Alors si vous voulez vous évader, rêver, et vibrer plongez vous dans ce livre qui fait du bien …
    Je remercie le site lecteurs.com de m’avoir permis de découvrir ce merveilleux roman et son auteur dont j’ai adoré le style d’écriture à la fois sensible et poétique.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Les lignes vertes des appareils qui accompagnent le coma de Julia tressautent parfois lorsque la voix de Marc prononce un mot, un nom qui s'insinue dans les tréfonds d'un cerveau endormi et réveille mystérieusement un semblant de vie. Version masculine de Shéhérazade, cet écrivain vieillissant,...
    Voir plus

    Les lignes vertes des appareils qui accompagnent le coma de Julia tressautent parfois lorsque la voix de Marc prononce un mot, un nom qui s'insinue dans les tréfonds d'un cerveau endormi et réveille mystérieusement un semblant de vie. Version masculine de Shéhérazade, cet écrivain vieillissant, accompagne la jeune femme dont il est éperdument amoureux en tentant de la réveiller avec des histoires que leur relation clandestine n'ont jamais cessé de créer au fil de rendez-vous alliant passion charnelle et amour des intrigues romanesques. Profitant de cette enveloppe intime qu'est la nuit, les histoires inventées en des temps plus heureux vont revivre, s'étoffer, s'enchevêtrer, pour tisser un roman où fiction et réalité se mêleront avec élégance.
    Jean-Marie Laclavetine, avec une impressionnante facilité d'écriture, nous embarque dans un tourbillon d'histoires où la notion de couple sera empoignée avec ferveur, malaxée, malmenée mais aussi glorifiée, surtout lorsqu'elle sort des sentiers battus de la fidélité et du mariage. Amours, passionnelles, violentes, inabouties lorsque le désir d'enfants s'en mêle, mais amours toujours et sous tous les modes de la narration. Romantiques, teintées d'érotisme mais aussi d'ironie, façon thriller ou récit d'aventure, les relations à deux dépeintes nous embarquent jusqu'au bout de la nuit. Même si dans cet entrelacs de récits, celui sur la vengeance serbe sur fond de grève générale et de semi guerre civile m'a un peu moins passionné et convaincu, l'ensemble se dévore avec ferveur car Jean-Marie Laclavetine est un conteur aussi facétieux que talentueux. Il manie, verbe et intrigues avec un bonheur jubilatoire, en grand amoureux des livres et du plaisir de lire qu'il rend très sensuel dans sa relation avec Julia.

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Il est célibataire, écrivain et éditeur ; elle a 27 ans de moins que lui, mariée à un homme qu’elle ne quittera jamais, un enfant...
    Un pacte les unit : chacune de leur encontre devait commencer par une histoire, « le tarif du péage amoureux » pour ne pas « se laisser envahir par le quotidien...
    Voir plus

    Il est célibataire, écrivain et éditeur ; elle a 27 ans de moins que lui, mariée à un homme qu’elle ne quittera jamais, un enfant...
    Un pacte les unit : chacune de leur encontre devait commencer par une histoire, « le tarif du péage amoureux » pour ne pas « se laisser envahir par le quotidien ».
    Il la retrouve chaque soir dans la chambre où les tuyaux et substances la maintiennent en vie, fait vivre leur pacte en lui racontant une histoire ou en prolongeant une de celles qu’elle avait commencée, à l’affût de la plus petite réaction au prononcé d’un mot, d’un nom ou d’une phrase.

    Jean-Marie Laclavetine raconte des « histoires de couples malmenés, d’amours éventrées, de passions déraillées » pour faire survivre ce couple d’amants. Un roman nuancé d’angoisse, de tristesse, d’humour, de sensibilité, et surtout plein d’originalité, imprégné de suspens. La lecture peut être parfois à l’image du style, un peu tortueuse, mais ces histoires ne sont pas si étrangères à celle de leur couple d’amants…

    J’ai beaucoup apprécié la façon dont l’auteur s’attache à démontrer, simplement, la magie de la littérature sur les sens, l’humeur, le bien-être ou le mieux-être, le rêve….

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)
  • Ma première grande émotion de juré pour ce Prix Orange du Livre 2016!
    Ce roman déroutant fait alterner les paroles d'un homme à la femme qu'il aime, la veillant sur son lit d’hôpital d'où elle ne se réveille pas, et les histoires fictives qu'il invente pour elle. l'écriture est d'une fluidité...
    Voir plus

    Ma première grande émotion de juré pour ce Prix Orange du Livre 2016!
    Ce roman déroutant fait alterner les paroles d'un homme à la femme qu'il aime, la veillant sur son lit d’hôpital d'où elle ne se réveille pas, et les histoires fictives qu'il invente pour elle. l'écriture est d'une fluidité salvatrice; on sent dans les mots de l'homme le souffle de vie qui manque à cette femme dans son coma.
    Certaines phrases sont à relire plusieurs fois pour saisir tant de beauté. Le narrateur a une imagination sans limite pour parler à son aimée. Il l'appelle "mon essoufflée".

    thumb_up J'aime comment Réagir (0)

Donnez votre avis sur ce livre

Pour donner votre avis vous devez vous identifier, ou vous inscrire si vous n'avez pas encore de compte.