D'huile ou déchaînée, la mer fascine. Souvent associée aux vacances et à la douceur de vivre, elle est parfois le théâtre de drames, une transition vers un ailleurs prometteur, une muse à l'attrayante rudesse.
Louise, 40 ans, part s'installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire où règne une chaleur écrasante, tout l'enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l'incessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui s'occupe de la maison. Louise n'a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l'histoire d'une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement.
Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. C'est Luca, le fils de Graziella. Élève à l'Académie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n'aurait pu envisager d'être troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de l'été. Au moment où elle cède à la sensualité de ce corps qui l'attire, elle apprend qu'un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l'instant est venu d'affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu'en soient les conséquences...
Il y a des paysages dont la simplicité peut éclipser tout ce qu'on avait contemplé jusque-là, des retranchements volontaires qui vous révèlent à vous-mêmes, des rencontres qui ne peuvent se produire que lorsqu'on a fait le vide autour de soi. Roman sur la solitude nécessaire de l'écrivain, une solitude ni oppressante ni douloureuse, mais émancipatrice, De là, on voit la mer est une ode à la liberté, celle qui implique de faire des choix, de sacrifier ce qui n'a plus de raison d'être, liberté sans concession, qui peut sembler brutale, égoïste et déterminée, mais qui permet seule de créer, d'aimer à sa guise, de tenir la barre de son existence sans se soucier des préjugés ni des vents contraires...
D'huile ou déchaînée, la mer fascine. Souvent associée aux vacances et à la douceur de vivre, elle est parfois le théâtre de drames, une transition vers un ailleurs prometteur, une muse à l'attrayante rudesse.
Avec La Maison Atlantique, Philippe Besson nous livre un huis-clos étouffant entre un fils et son père dans cette maison de vacances, théâtre de rancunes et de violences sourdes.
Aujourd'hui, nous allons faire une dissection. Si si. Dissection d'un adultère.
Voyez, en premier, le couple de longue date. Observez la spécificité de leur relation : l'homme qui laisse de l'espace, de la solitude à sa femme pour mieux la garder. Mais comme la nature a horreur du vide, un autre vient se nicher dans l'interstice. Voyez ce petit jeune, qui entre dans le coeur de la femme. Voyez comme les rides et la maturité s'accordent bien avec la fougue et l'impétuosité de la jeunesse.
Observez la balance qui malgré l'accident du mari, penche d'un côté ou de l'autre...
Mais de quel côté le plateau va-t-il se stabiliser ?
Que le coeur de la femme est lourd et plein d'amour.
Point d'humeur maligne. Juste des sentiments qui blessent ou comblent.
Que la nature est belle, sous ce soleil italien, teintée des sentiments, des pressentiments et de ressentiments.
Alors, faut-il le lire ? Oui. Faites-vous ce petit plaisir. Petit car le livre se lit vite.
Ah, l'écriture Besson.
A chaque fois que je me plonge dans un des ces ouvrages, je reconnais sa mélodie. La musique Besson. Ici, requiem d'un amour ? Récit d'un adultère ?
Bords de mer. Maisons de vacances. Chaleur estivale.
Louise écrit un livre et a besoin de se retrouver au calme. Elle aura une liaison avec un jeune italien. le mari, seul à Paris, va avoir un accident. Il survit ? Il meurt ? J'arrête là car il faut lire Besson.
Il m'épate encore dans les confrontations « sentimentales ». Cette manière de raconter l'impalpable. Mais ça, j'ai déjà dû le dire dans une de mes critiques précédentes. Ce livre est vrai. Touchant.
L'héroïne est peut-être égoïste. Froide. Simplement humaine.
Elle touche le lecteur de par sa vérité. Sa fragilité bien dissimulée.
Les mots sont choisis avec soin, les sentiments décrits dans leur complexité, leur vérité.
La musique Besson.
Un tube encore une fois.
Un live attachant, une très belle écriture, de celles qui donnent vraiment envie de lire d'autres oeuvres de ce romancier rencontré il y a un an dans un salon du livre en Betagne. Un moment bien sympathique de discussions!
Des quelques livres que j'ai déjà lu de Philippe Besson, il y a une tension palpable, quelque chose de sous-jacent qui ne demande que la plus petite étincelle pour exploser, mais là... non. Je me suis ennuyée dans ce roman, chose rare avec cet auteur dont j'apprécie la plume.
Je me suis laissée porter par l'écriture de ce livre.
L'histoire est délicate et simple mais fort bien écrite.
Une femme écrivain part écrire tranquille en Italie dans un appartement qu'on lui a prêté. Là bas elle y fera la rencontre de Luca un jeune homme de 21 ans. Elle a au moins le double d'années de plus que lui et elle est mariée mais entre eux va débuter une histoire d'amour.
C'est sans compter sans le sixième sens de François, son mari éperdument amoureux, qui comprend que sa femme lui a échappé.
Mensonge ou vérité ? Que choisira t-elle de lui dire ? Et quelles en seront les conséquences ?
Philippe Besson décortique avec des mots justes et beaucoup de tendresse la naissance d'un amour et la fin d'un autre.
très belle histoire avec de très bons commentaires explicatifs. rapprochement fait avec le film les beaux jours d'autant plus que le livre est dédié à Fanny Ardant. j'aime beaucoup le style, je crois que je vais lire quelques autres livres de Philippe Besson.
Superbe style pour ce roman. L’histoire d’amour est belle. L’intimité des personnages est soumise au lecteur, la moindre réflexion personnelle est analysée, chaque dialogue est décortiqué. On est plongé dans l’histoire d’un adultère avec la Toscane en toile de fond. La froideur de Louise tranche avec l’été torride et la passion avec son jeune amant. Une femme en pleine introspection.
Fade,c'est le seul mot qui me vienne pour ce livre.
Une intrigue des plus minces et beaucoup d'efforts pour donner chair aux personnages
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