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Création d'un atelier d'écriture en ligne. Accroche du jour:

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  • BERNARD DOMINIQUE a dit :
    Merci Cymone pour nous avoir fait rencontrer Déborah


    Super
  • BERNARD DOMINIQUE a dit :
    REPONSE AU TABLEAU
    ça y est ! J'avais achevé mon tableau , mais je penchais ma tête, m'inquiétant de ce regard sévère que je lui avais donné . J'avais l'impression qu'elle me jugeait ... Je lui voulais un regard sauvage , félin , qui laissait penser qu'elle subjuguait tous les hommes . Et j'étais là , comme paralysé , avec cette désagréable impression qu'elle savait qui j'étais et que d'une seule de ses apparitions dans une galerie , elle ferait de moi , un pantin de chiffon , qu'elle me rendrait au moins que rien que j'étais . Je sortis de la pièce . Comment pourrais- je avouer au monde entier , que ce cauchemar qui me poursuivait , d'un homme qui n'avait pas d'identité , c'était moi . Que ce nom qui m'avait rendu célèbre c'était l'anagramme d'un nom d'auteur pioché au fil de mes lectures et que je n'avais ni père , ni mère , que je m'étais réveillé dans un caniveau avec ce pinceau à la main . Ce pinceau qui m'avait fait créer toutes ces toiles stupéfiantes , qui m'avait rendu l'homme qui aujourd'hui brûlait la chandelle par les deux bouts, qui était adulé des foules . Peut-être son regard me signifiait que c'était la fin du miracle

    Très joli message. Merci.
  • BERNARD DOMINIQUE a dit :
    C'est le jour de la Sainte Catherine et l'automne est encore si doux. De ses doigts de fées , la mère de Vivi , lui a fixé sur son nouveau chapeau de pailles des dentelles aux couleurs vives comme on en voit tant aujourd'hui cousues aux jupes des filles . Vivi est une longue liane , pleine de malice , . Elle déteste attacher ses cheveux bouclés et souvent emmêlés tant ils sont épais . Aujourd'hui , elle a seize ans et elle coiffe Sainte Catherine. Oh , ce n'est pas qu'elle n'ait pas d'amoureux.. Oh , non...Elle a en a même une ribambelle , mais elle adore cette fête où les filles portent leur plus jolies robes et s'arment de leur plus joli sourire et puis on danse et on chante . Et Vivi adore rire aux éclats de sa voix forte

    MON TEXTE suite à l’ACCROCHE de BERNARD Dominique :
    « C’est le jour de la Sainte -Catherine et l’automne est encore si doux... » que Catherine a envie d’espérer. Oui, ce soir, c’est certain, dans la douceur de la nuit, elle va trouver un mari ; c’est son destin ! Avec un prénom prédestiné, cette année, ça ne peut pas foirer ! Ce soir, au bal des Catherinettes, elle sera la plus belle, la plus convoitée, la plus désirée. Ce soir, elle rentrera avec un mari sous le bras ! A 30 ans, il serait grand temps !
    Elle le cachera dans son lit jusqu’au petit matin, et au réveil, ils sonneront le clairon.
    Ainsi son père et sa mère diront « cette fois-ci, c’est pour de bon ! »
  • Bravo
  • Kryan a dit :
    Bravo
    Merci Kryan
  • Cymone a dit :
    Merci Kryan


    Belle journée à toi. Et merci pour cette accroche.
  • Cymone a dit :
    MON TEXTE suite à l’ACCROCHE de BERNARD Dominique :
    « C’est le jour de la Sainte -Catherine et l’automne est encore si doux... » que Catherine a envie d’espérer. Oui, ce soir, c’est certain, dans la douceur de la nuit, elle va trouver un mari ; c’est son destin ! Avec un prénom prédestiné, cette année, ça ne peut pas foirer ! Ce soir, au bal des Catherinettes, elle sera la plus belle, la plus
    convoitée, la plus désirée. Ce soir, elle rentrera avec un mari . A 30
    ans, il serait grand temps !
    Elle le cachera dans son lit jusqu’au petit matin, et au réveil, ils sonneront le clairon.
    Ainsi son père et sa mère diront « cette fois-ci, c’est pour de bon ! »

    Super ! J’aime beaucoup l’idée du petit mari sous le bras et le clairon ! Je me réjouis d’avance de cette journée
  • BERNARD DOMINIQUE a dit :
    Super ! J’aime beaucoup l’idée du petit mari sous le bras et le clairon ! Je me réjouis d’avance de cette journée


    Moi aussi
  • Bravo une fois de plus pour vos textes.

    Voici le mien en réponse à la proposition de Cymone

    Ce jour-là je traînais ma peine plus laborieusement que d’ordinaire. Il faut que vous sachiez que je suis un homme pétri de mélancolie, de nostalgie. Le spleen est mon seul ami depuis très longtemps. Ce fardeau que je porte sur les épaules depuis ma plus tendre enfance a toujours fait partie de mon quotidien. Ce jour-là donc, au gré de mes déambulations dans les rues de ma ville pour tromper mon ennui, je tombais nez à nez sur un tableau dans la vitrine d’un antiquaire. Le peintre avait réalisé le portrait d’une jeune femme qui ressemblait étrangement à celui d’une starlette très en vue à cette époque. Subjugué par cette vision, je restais un instant pétrifié devant ce visage sublimé par le pinceau de l’artiste. Mu par un désir incontrôlable, j’entrais dans la boutique, bien décidé à faire l’acquisition de cette œuvre, quel que soit son prix. Le tarif était d’ailleurs assez élevé pour mon maigre salaire, mais je réglais rubis sur l’ongle et partait à vive allure, le tableau sous le bras, rejoindre mon appartement. Une fois chez moi je m’empressais de me débarrasser du papier kraft qui protégeait le tableau et l’installait sur le rebord de ma cheminée afin de le contempler la belle tout à mon aise. C’est alors que je commençais à détailler un à un chacun de ses traits. Ses yeux marron-verts délicatement ourlés de cils blonds conférait à son regard un air sauvage et rebelle des plus envoûtant. Son nez, petit et délicat, ajoutait une pointe d’effronterie à son visage. Quant à ses lèvres pulpeuses rouge carmin, elles dévoilaient une bouche à la moue boudeuse qui appelait les baisers. Sa chevelure dorée, coiffée à la sauvageonne, laissait apparaître de fines oreilles d’où pendaient d’imposantes boucles d’oreilles ornés de grenats et d’émeraudes. Quelques mèches indisciplinées semblaient vouloir s’échapper du chignon négligemment dressé sur le haut de sa tête. Plus je scrutais ce visage et plus j’avais l’impression d’être absorbé tout entier par ce tableau, comme si j’allais disparaître tout à coup et être avalé par cette image surgie de nulle part. Pour être honnête j’étais totalement tombé sous le charme d’une inconnue. Moi qui fuyais d’ordinaire les femmes je ne me reconnaissais plus. J’étais tombé amoureux d’un être irréel. Je n’avais qu’un souhait c’est que cette image se métamorphose subitement en une personne faite de chair et de sang et que je la serre dans mes bras. Depuis ce jour j’ai passé mon temps à arpenter les rues de ma ville à la recherche de la belle inconnue car l’antiquaire m’avait avoué que la jeune femme qui avait posé pour le peintre, existait bel et bien. Le temps a passé et je suis devenu un vieil homme prisonnier de ses fantasmes car je n’ai jamais cessé de contempler ce tableau et de rêver à celle qui avait fait chavirer mon cœur mais qui est demeuré éternellement une chimère.
  • CLAUDE MARCHADIER a dit :
    Bravo une fois de plus pour vos textes.

    Voici le mien en réponse à la dans la boutique, bien décidé à faire l’acquisition de cette œuvre, quel que soit son tableau et l’installait sur le rebord de ma cheminée afin de le contempler la belle tout à mon aise. C’est alors que je commençais à détailler un à un chacun de ses traits. Ses yeux marron-verts délicatement ourlés de cils blonds conférait à son regard un air sauvage et rebelle des plus envoûtant. Son nez, petit et délicat, ajoutait une pointe d’effronterie à son visage. Quant à ses lèvres pulpeuses rouge carmin, elles dévoilaient une bouche à la moue boudeuse qui appelait les baisers. Sa chevelure dorée, coiffée à la sauvageonne, laissait apparaître de fines oreilles d’où pendaient d’imposantes boucles d’oreilles ornés de grenats et d’émeraudes. Quelques mèches indisciplinées semblaient vouloir s’échapper du chignon négligemment dressé sur le haut de sa tête. Plus je scrutais ce visage et plus j’avais l’impression d’être absorbé tout entier par ce tableau, comme si j’allais disparaître tout à coup et être avalé par cette image surgie de nulle part. Pour être honnête j’étais totalement tombé sous le charme d’une inconnue. Moi qui fuyais d’ordinaire les femmes je ne me reconnaissais plus. J’étais tombé amoureux d’un être irréel. Je n’avais qu’un souhait c’est que cette image se métamorphose subitement en une personne faite de chair et de sang et que je la serre dans mes bras. Depuis ce jour j’ai passé mon temps à arpenter les rues de ma ville à la recherche de la belle inconnue car l’antiquaire m’avait avoué que la jeune femme qui avait posé pour le peintre, existait bel et bien. Le temps a passé et je suis devenu un vieil homme prisonnier de ses fantasmes car je n’ai jamais cessé de contempler ce tableau et de rêver à celle qui avait fait chavirer mon cœur mais qui est demeuré éternellement une chimère.


    Merci beaucoup pour ce beau texte Claude

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