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MON TEXTE :
On l’avait toujours prise pour Brigitte Bardot, et elle avait accepté cette ressemblance ; même si cette comparaison ne lui plaisait guère. Oui, mais voilà qu’un jour, un artiste de rue, avait même tiré son portrait sur son chevalet ! Ça l’avait flattée quand même ! Voilà qu’un jour elle retrouva son portrait sur le NET ; ça l’avait affolée. Et voilà qu’en plus, aujourd’hui, en flânant dans les rues de sa ville, elle croisait son propre regard sur le mur d’un immeuble. Cette image gigantesque, la toisait, la renvoyait à elle-même, l’intriguait, l’affolait.
Elle, Déborah Dupont, qui voulait rester anonyme, se voyait soudain exposée aux regards des autres. Elle avait envie d’hurler.
Déborah contempla un instant son reflet dans une vitrine. Son regard boudeur, était le même que celui de BB quand elle était jeune. Ses lèvres rouges étaient pulpeuses comme des framboises. Son nez était droit et ravissant…Tout en elle reflétait la célèbre icone des années 60. Comédienne submergée par la célébrité ; le bonheur de BB résidait principalement dans sa liberté. Traquée par les paparazzis, elle se terrait.
A cette idée, Déborah arracha rageusement la barrette qui retenait ses longs cheveux blonds. Ses boucles souples dégringolèrent en cascade sur ses épaules. Elle enleva nerveusement ses pendentifs rouge-cerise et les jeta dans le caniveau. Quelques gouttes de sang perlèrent à ses oreilles. Elle essuya son rouge-à-lèvre avec son mouchoir et se mit à pleurer. Son rimmel coula, elle était méconnaissable.
Belle et rebelle, c'est cela qu'elle voulait qu'on se rappelle d'elle. Elle était née comme ça. Et elle voulait mourir comme ça.
Elle était passée de famille d'accueil en famille d'accueil. No comment.
Lorsqu'elle rencontra Michel dit Mike beau gosse, cela faisait bien longtemps qu'elle ne croyait plus aux contes de fées. Effectivement. Avec lui ça serait à la vie à la mort.
Belle et rebelle, c'est cela qu'elle voulait qu'on se rappelle d'elle. Elle était née comme ça. Et elle voulait mourir comme ça.
Elle était passée de famille d'accueil en famille d'accueil. No comment.
Lorsqu'elle rencontra Michel dit Mike beau gosse, cela faisait bien longtemps qu'elle ne croyait plus aux contes de fées. Effectivement. Avec lui ça serait à la vie à la mort.
MON TEXTE :
On l’avait toujours prise pour Brigitte Bardot, et elle avait accepté cette ressemblance ; même si cette comparaison ne lui plaisait guère. Oui, mais voilà qu’un jour, un artiste de rue, avait même tiré son portrait sur son chevalet ! Ça l’avait flattée quand même ! Voilà qu’un jour elle retrouva son portrait sur le NET ; ça l’avait affolée. Et voilà qu’en plus, aujourd’hui, en flânant dans les rues de sa ville, elle croisait son propre regard sur le mur d’un immeuble. Cette image gigantesque, la toisait, la renvoyait à elle-même, l’intriguait, l’affolait.
Elle, Déborah Dupont, qui voulait rester anonyme, se voyait soudain exposée aux regards des autres. Elle avait envie d’hurler.
Déborah contempla un instant son reflet dans une vitrine. Son regard boudeur, était le même que celui de BB quand elle était jeune. Ses lèvres rouges étaient pulpeuses comme des framboises. Son nez était droit et
ravissant…Tout en elle reflétait la célèbre icone des années 60. Comédienne submergée par la célébrité ; le bonheur de BB résidait principalement dans sa liberté. Traquée par les paparazzis, elle se terrait.
A cette idée, Déborah arracha rageusement la barrette qui retenait ses longs cheveux blonds. Ses boucles souples dégringolèrent en cascade sur ses épaules. Elle enleva nerveusement ses pendentifs rouge-cerise et les jeta dans le caniveau. Quelques gouttes de sang perlèrent à ses oreilles. Elle essuya son rouge-à-lèvre avec son mouchoir et se mit à pleurer. Son rimmel coula, elle était méconnaissable.
Merci Cymone pour nous avoir fait rencontrer Déborah
Belle et rebelle, c'est cela qu'elle voulait qu'on se rappelle d'elle. Elle était née comme ça. Et elle voulait mourir comme ça.
Elle était passée de famille d'accueil en famille d'accueil. No comment.
Lorsqu'elle rencontra Michel dit Mike beau gosse, cela faisait bien longtemps qu'elle ne croyait plus aux contes de fées. Effectivement. Avec lui ça serait à la vie à la mort.
REPONSE AU TABLEAU
ça y est ! J'avais achevé mon tableau , mais je penchais ma tête, m'inquiétant de ce regard sévère que je lui avais donné . J'avais l'impression qu'elle me jugeait ... Je lui voulais un regard sauvage , félin , qui laissait penser qu'elle subjuguait tous les hommes . Et j'étais là , comme paralysé , avec cette désagréable impression qu'elle savait qui j'étais et que d'une seule de ses apparitions dans une galerie , elle ferait de moi , un pantin de chiffon , qu'elle me rendrait au moins que rien que j'étais . Je sortis de la pièce . Comment pourrais- je avouer au monde entier , que ce cauchemar qui me poursuivait , d'un homme qui n'avait pas d'identité , c'était moi . Que ce nom qui m'avait rendu célèbre c'était l'anagramme d'un nom d'auteur pioché au fil de mes lectures et que je n'avais ni père , ni mère , que je m'étais réveillé dans un caniveau avec ce pinceau à la main . Ce pinceau qui m'avait fait créer toutes ces toiles stupéfiantes , qui m'avait rendu l'homme qui aujourd'hui brûlait la chandelle par les deux bouts, qui était adulé des foules . Peut-être son regard me signifiait que c'était la fin du miracle
Coucou à tous et toutes , c’est toujours un régal de vous lire . Rêver , imaginer , créer , continuons à user de ces bienfaits!
A vos plumes!
A la suite de cette phrase tirée des roses fauves de Carole Martinez « C’est le jour de la Sainte -Catherine et l’automne est encore si doux... » faites nous rêver ....
C'est le jour de la Sainte Catherine et l'automne est encore si doux. De ses doigts de fées , la mère de Vivi , lui a fixé sur son nouveau chapeau de pailles des dentelles aux couleurs vives comme on en voit tant aujourd'hui cousues aux jupes des filles . Vivi est une longue liane , pleine de malice , . Elle déteste attacher ses cheveux bouclés et souvent emmêlés tant ils sont épais . Aujourd'hui , elle a seize ans et elle coiffe Sainte Catherine. Oh , ce n'est pas qu'elle n'ait pas d'amoureux.. Oh , non...Elle a en a même une ribambelle , mais elle adore cette fête où les filles portent leur plus jolies robes et s'arment de leur plus joli sourire et puis on danse et on chante . Et Vivi adore rire aux éclats de sa voix forte
Messages : 2082
Le 12/04/2021 à 12h55
Merci beaucoup !
Messages : 654
Le 16/04/2021 à 10h17
ACCROCHE : Que vous inspire cette femme peinte par Yong-Man Kwon
? Racontez.
Messages : 654
Le 16/04/2021 à 10h18
On l’avait toujours prise pour Brigitte Bardot, et elle avait accepté cette ressemblance ; même si cette comparaison ne lui plaisait guère. Oui, mais voilà qu’un jour, un artiste de rue, avait même tiré son portrait sur son chevalet ! Ça l’avait flattée quand même ! Voilà qu’un jour elle retrouva son portrait sur le NET ; ça l’avait affolée. Et voilà qu’en plus, aujourd’hui, en flânant dans les rues de sa ville, elle croisait son propre regard sur le mur d’un immeuble. Cette image gigantesque, la toisait, la renvoyait à elle-même, l’intriguait, l’affolait.
Elle, Déborah Dupont, qui voulait rester anonyme, se voyait soudain exposée aux regards des autres. Elle avait envie d’hurler.
Déborah contempla un instant son reflet dans une vitrine. Son regard boudeur, était le même que celui de BB quand elle était jeune. Ses lèvres rouges étaient pulpeuses comme des framboises. Son nez était droit et ravissant…Tout en elle reflétait la célèbre icone des années 60. Comédienne submergée par la célébrité ; le bonheur de BB résidait principalement dans sa liberté. Traquée par les paparazzis, elle se terrait.
A cette idée, Déborah arracha rageusement la barrette qui retenait ses longs cheveux blonds. Ses boucles souples dégringolèrent en cascade sur ses épaules. Elle enleva nerveusement ses pendentifs rouge-cerise et les jeta dans le caniveau. Quelques gouttes de sang perlèrent à ses oreilles. Elle essuya son rouge-à-lèvre avec son mouchoir et se mit à pleurer. Son rimmel coula, elle était méconnaissable.
Messages : 2082
Le 16/04/2021 à 14h43
Messages : 2082
Le 16/04/2021 à 16h04
Elle était passée de famille d'accueil en famille d'accueil. No comment.
Lorsqu'elle rencontra Michel dit Mike beau gosse, cela faisait bien longtemps qu'elle ne croyait plus aux contes de fées. Effectivement. Avec lui ça serait à la vie à la mort.
Messages : 654
Le 17/04/2021 à 06h44
Elle était passée de famille d'accueil en famille d'accueil. No comment.
Lorsqu'elle rencontra Michel dit Mike beau gosse, cela faisait bien longtemps qu'elle ne croyait plus aux contes de fées. Effectivement. Avec lui ça serait à la vie à la mort.
C'est super et ça met l'eau à la bouche.
Messages : 646
Le 17/04/2021 à 09h18
On l’avait toujours prise pour Brigitte Bardot, et elle avait accepté cette ressemblance ; même si cette comparaison ne lui plaisait guère. Oui, mais voilà qu’un jour, un artiste de rue, avait même tiré son portrait sur son chevalet ! Ça l’avait flattée quand même ! Voilà qu’un jour elle retrouva son portrait sur le NET ; ça l’avait affolée. Et voilà qu’en plus, aujourd’hui, en flânant dans les rues de sa ville, elle croisait son propre regard sur le mur d’un immeuble. Cette image gigantesque, la toisait, la renvoyait à elle-même, l’intriguait, l’affolait.
Elle, Déborah Dupont, qui voulait rester anonyme, se voyait soudain exposée aux regards des autres. Elle avait envie d’hurler.
Déborah contempla un instant son reflet dans une vitrine. Son regard boudeur, était le même que celui de BB quand elle était jeune. Ses lèvres rouges étaient pulpeuses comme des framboises. Son nez était droit et
ravissant…Tout en elle reflétait la célèbre icone des années 60. Comédienne submergée par la célébrité ; le bonheur de BB résidait principalement dans sa liberté. Traquée par les paparazzis, elle se terrait.
A cette idée, Déborah arracha rageusement la barrette qui retenait ses longs cheveux blonds. Ses boucles souples dégringolèrent en cascade sur ses épaules. Elle enleva nerveusement ses pendentifs rouge-cerise et les jeta dans le caniveau. Quelques gouttes de sang perlèrent à ses oreilles. Elle essuya son rouge-à-lèvre avec son mouchoir et se mit à pleurer. Son rimmel coula, elle était méconnaissable.
Merci Cymone pour nous avoir fait rencontrer Déborah
Messages : 646
Le 17/04/2021 à 09h20
Elle était passée de famille d'accueil en famille d'accueil. No comment.
Lorsqu'elle rencontra Michel dit Mike beau gosse, cela faisait bien longtemps qu'elle ne croyait plus aux contes de fées. Effectivement. Avec lui ça serait à la vie à la mort.
Je veux la suite ma petite Kryan . Bravo!
Messages : 646
Le 17/04/2021 à 09h43
ça y est ! J'avais achevé mon tableau , mais je penchais ma tête, m'inquiétant de ce regard sévère que je lui avais donné . J'avais l'impression qu'elle me jugeait ... Je lui voulais un regard sauvage , félin , qui laissait penser qu'elle subjuguait tous les hommes . Et j'étais là , comme paralysé , avec cette désagréable impression qu'elle savait qui j'étais et que d'une seule de ses apparitions dans une galerie , elle ferait de moi , un pantin de chiffon , qu'elle me rendrait au moins que rien que j'étais . Je sortis de la pièce . Comment pourrais- je avouer au monde entier , que ce cauchemar qui me poursuivait , d'un homme qui n'avait pas d'identité , c'était moi . Que ce nom qui m'avait rendu célèbre c'était l'anagramme d'un nom d'auteur pioché au fil de mes lectures et que je n'avais ni père , ni mère , que je m'étais réveillé dans un caniveau avec ce pinceau à la main . Ce pinceau qui m'avait fait créer toutes ces toiles stupéfiantes , qui m'avait rendu l'homme qui aujourd'hui brûlait la chandelle par les deux bouts, qui était adulé des foules . Peut-être son regard me signifiait que c'était la fin du miracle
Messages : 646
Le 17/04/2021 à 09h52
A vos plumes!
A la suite de cette phrase tirée des roses fauves de Carole Martinez « C’est le jour de la Sainte -Catherine et l’automne est encore si doux... » faites nous rêver ....
C'est le jour de la Sainte Catherine et l'automne est encore si doux. De ses doigts de fées , la mère de Vivi , lui a fixé sur son nouveau chapeau de pailles des dentelles aux couleurs vives comme on en voit tant aujourd'hui cousues aux jupes des filles . Vivi est une longue liane , pleine de malice , . Elle déteste attacher ses cheveux bouclés et souvent emmêlés tant ils sont épais . Aujourd'hui , elle a seize ans et elle coiffe Sainte Catherine. Oh , ce n'est pas qu'elle n'ait pas d'amoureux.. Oh , non...Elle a en a même une ribambelle , mais elle adore cette fête où les filles portent leur plus jolies robes et s'arment de leur plus joli sourire et puis on danse et on chante . Et Vivi adore rire aux éclats de sa voix forte