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Le premier livre de Musso qui n'est pas exactement son premier mais son deuxième s'intitule "Et après". L'auteur qui est professeur de sciences-éco vient de subir un grave accident et s'en sort. Signe du destin, c'est vraisemblablement ce qui a été le déclic et le trait caractéristique de ses écrits. L'adaptation cinématographique en 2009 avec John Malkovitch, Romain Duris et Evangéline Lilly est vraiment superbe avec une approche assez différente mais qui vous prend aux tripes. Les 3 personnages sont extrêmement crédibles.
S'agissant de Marc Lévy et de "Premier jour" et "Première nuit", cette quête en deux parties à travers le monde a été pour moi assez décevante. Il y a tous les ingrédients d'un roman d'aventures mais il manque qqchose qui nous ferait vibrer. Je donne la préférence plus largement à "Et si c'était vrai" son premier roman paru en 2000. Après un parcours à la Croix-Rouge, puis comme chef d'entreprise dans des domaines plus techniques, il sort son premier roman dont les droits sont repris immédiatement et entraîne également un succès en salle avec Mark Ruffalo et Reese Witherspoon
Je te conseille "Les enfants de la Liberté" et le "Voleurs d'ombres", "Sept jours pour une éternité" et "Mes amis, mes amours".
Finalement à chercher des différences, on trouve plein de similitudes. Mais n'est-ce pas une vérité plus large ?
Bonjour,
Je n'ai que trop rarement été convaincu par les adaptations cinématographiques. Soit en s'en éloignant les films trahissaient l'esprit du livre, soit y collant trop, ils n'apportaient rien de plus au livre. Il fort possible que l'ordre de lecture joue un rôle crucial dans cette histoire. Quelques films qui ne m'ont pas déçu: les raisins de la colère de John Ford (adaptation d'un roman de John Steinbeck), un tramway nommé Désir de Elia Kazan (adaptation d'une pièce (qui existe aussi en livre) de Tennessee Williams), Shutter Island de Martin Scorsese (adaptation d'un livre de Dennis Lehane). Sinon plutôt déçu de l'adaptation du roman de Charles Portis "True Grit" (pourtant j'adore les films de Joel et Ethan Coen), et pour des raisons différentes Rhum Express écrit et produit par la même personne (Hunter S. Thompson), sans doute pour des raisons commerciales. Difficile de parler de toutes les adaptations.
Sans m'adresser plus particulièrement à vous, je complète mon propos s'agissant de la démarche initiale qui consiste à se demander si un film vous enlève votre imaginaire qui s'est construit lors de la lecture et réciproquement et s'il ne faudrait jamais lire et voir les deux versions pour ne pas être déçu.
Je trouve par exemple que l'adaptation de Germinal avec Miou-miou, Gérard Depardieu, Renaud, Jean Carmet... est excellente et peut largement donner envie à des plus jeunes de lire le livre qui est souvent au programme d'enseignement.
L'adaptation du film "Et après" respecte la trame générale du livre mais apporte quelque chose de différent et d'extrêmement bien fait quand à la nature même des personnages et le fait qui soient destinés inéluctablement à mourir. Si vous ne l'avez pas vu, je vous le conseille.
J'ai aussi aimé "Mes amis, mes amours" avec Pascal Elbé, Vincent Lindon et Virginie Ledoyen. Je suis un peu inconditionnel de Vincent Lindon.
Finalement, les films sont très souvent tirés de livres pour lesquels des producteurs obtiennent les droits. Et ce qui semblait impossible jusqu'alors devient accessible au plus grand, gràce à la 3D, les effets spéciaux, pyrotechniques, les cascades... Et notre imaginaire s'enrichit alors de tous ces effets visuels et augmente sa capacité à visualiser les hsitoires qui nous sont proposés.
Quand j'étais enfant/adolescent, je lisais en cachette la revue "Strange" et je me prenais à rêver de tous ces supers héros, en pensant être l'un d'eux. Aujourd'hui, les Comics sont presque tous sortis avec plus ou moins de réussite en film alors que ce n'était pas possible à l'époque.
Voilà, je crois que le coeur du sujet est là, dans cette capacité à toujours nous émerveiller...
Bonsoir,
À propos des adaptations cinématographiques, Samuel Goldwyn était persuadé que la collaboration avec de grands auteurs était un garantie de succès d'autant plus que les livres étaient déjà connus. De son côté Louis B. Mayer insistait pour engager à la MGM (Metro-Goldwyn-Mayer) de grands écrivains comme F. Scott Fitzgerald, William Faulkner, Joseph Conrad, James Barrie, Elinor Glyn, William Somerset Maugham, pour ne citer qu'eux.
Après quelques recherches, je réagis à la contribution de Téo que je remercie. Ce sujet est extrêmement intéressant.
Il est certain que prendre de grands auteurs comme source d'inspiration en matière d'adaptation cinématographique offre de grandes garanties de succès. Mais pas toujours. Car les adaptations comme leur nom l'indique peuvent être libres et donc déroger plus ou moins largement par rapport à l’œuvre originale.
On distingue ainsi : l'illustration, la transposition, la digression, le commentaire, l'exégèse, l'interprétation, la paraphrase voire l'analogie quand l'adaptation est la plus proche de l’œuvre littéraire.
Je crois ainsi que l'adaptation de "Mac Beth", "Othello" et "Fallstzaff" de l’oeuvre shakespearienne par Orson Welles en est un parfait exemple dans un projet éblouissant assez fidèle à l'esprit et la lettre.
Mais d'autres films éludent des passages entiers, suppriment des personnages, changent l'ambiance, les personnages (des hommes deviennent des femmes (et réciproquement)).
Les adaptations de Kathy Reich pour la télévision dans la série "Bones" en sont une parfaite illustration.
Les lieux sont transposés dans une époque différente. C'est assez fréquent au théâtre où les metteurs en scène choisissent de modifier l'univers, le décor, les effets pour créer une autre atmosphère tout en respectant certains principes : unité de temps, de lieu, d'action.
Dans "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" le dresseur joué par Robert Redford est particulièrement imbuvable et rustre dans le livre et plutôt séduisant et attirant dans le film. Le réalisateur se focalise sur la relation entre la mère (Christine Scott Thomas) et le dresseur alors que le livre se focalise sur la rééducation du cheval et de la jeune fille, tous les deux intimement blessés (au début de l'histoire). L'accident par contre est très fidèle au livre.
.
Dans "les rivières pourpres", le commissaire (J. Réno) meurt à la fin de l'histoire ce qui n'est pas le cas dans le film. On imagine déjà une suite.
Finalement tout réside dans le vocabulaire, une question de sémantique : il s'agit d'une "adaptation" plus ou moins libre de l’œuvre littéraire.
j'ai souvent du mal avec les adaptations tv ou ciné de livres ... je citerai une vraie réussite pour moi : "l'élégance du hérisson" devenue au cinéma "le herisson" ... j'ai adoré le livre et adoré le film , les 2 étant plein d'élégance et de finesse, drôles et durs ..
je citerai 2 catastrophes totales :
-l'adapation cinéma de Dune, un vrai massacre , total, complet, inepte ... comment détruire ce qui est mon livre préféré et faire de ce chef d'oeuvre de litterature, de science fiction et de science politique un nanar baroque et stupide, à la limite de l'incompréhension ...
- l'adapation cinéma de "jurassic park " ; pourtant je n'aime pas particulièrement les livres de crichton et j'adore steven spielberg mais là c'est la transformation d'un livre pour adulte violent, aux personnages plus excecrables les uns que les autres (y compris et en 1er lieu les enfants) , en film pour pre adolescents dans lequel "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil "
Alors je dirai "pour plaisanter" qu'il y avait tout de même "Sting" dans l'adaptation de "Dune", film de David Lynch qui a reçu peu de récompense si ce n'est un award essentiellement les costumes.
Signalons également la présence de "Jeff Golblum" ("La mouche", "Independance Day", ...), Sam Neil ("L'homme bicentenaire", "L'apprenti de Merlin", "A la poursuite d'octobre rouge"...) dans celle de Jurassic Park qui est notoire.
Cela rejoint ce que je disais juste plus haut, les adaptations veulent aboutir à un résultat qui est peut-être très différent du livre et pour des raisons qui parfois nous échappent et des intérêts telles que les choix de la production, le public visé, le créneau, les impacts publicitaires etc...
J'ai beaucoup aimé "l'élégance du hérisson" et j'ai aimé l'adaptation pour le cinéma et la télévision avec Josiane Balasko.
Je vous conseille de voir et lire "la délicatesse" tout en appréciant cette critique de "Première" : "David Foenkinos a relevé le pari d’adapter lui-même son roman à succès, en collaboration avec son frère. La voix off, très présente au début et à la fin, rappelle les origines littéraires de la trame, tout en se réclamant de Truffaut. Mais il faut reconnaître aux auteurs la volonté d’avoir cherché à réinventer le livre à l’écran en jouant sur les couleurs, l’univers musical d’Émilie Simon et l’interprétation d’Audrey Tautou et de François Damiens, comme toujours très inspiré. Si, malgré tous ces efforts, cette Délicatesse n’échappe pas à une certaine mollesse, c’est sans doute faute d’avoir réussi à capter la vie. Dans un monde où tout paraît fabriqué et intentionnel – y compris le beige des pulls du héros –, les personnages ont du mal à s’incarner pour nous toucher."
Etonnant non ? Je n'ai pas vu le film et je ne sais pas si la critique est avisée mais le livre est excellent et réellement tout en délicatesse. Un bijou à lire au moins.
Amicalement
JM
Bonsoir Muriel,
Je partage totalement votre avis sur le film Dune qui est un navet alors que les livres sont une pure merveille du genre !! A bientôt. Séverine
Messages : 2407
Le 30/04/2013 à 08h09
Le premier livre de Musso qui n'est pas exactement son premier mais son deuxième s'intitule "Et après". L'auteur qui est professeur de sciences-éco vient de subir un grave accident et s'en sort. Signe du destin, c'est vraisemblablement ce qui a été le déclic et le trait caractéristique de ses écrits. L'adaptation cinématographique en 2009 avec John Malkovitch, Romain Duris et Evangéline Lilly est vraiment superbe avec une approche assez différente mais qui vous prend aux tripes. Les 3 personnages sont extrêmement crédibles.
S'agissant de Marc Lévy et de "Premier jour" et "Première nuit", cette quête en deux parties à travers le monde a été pour moi assez décevante. Il y a tous les ingrédients d'un roman d'aventures mais il manque qqchose qui nous ferait vibrer. Je donne la préférence plus largement à "Et si c'était vrai" son premier roman paru en 2000. Après un parcours à la Croix-Rouge, puis comme chef d'entreprise dans des domaines plus techniques, il sort son premier roman dont les droits sont repris immédiatement et entraîne également un succès en salle avec Mark Ruffalo et Reese Witherspoon
Je te conseille "Les enfants de la Liberté" et le "Voleurs d'ombres", "Sept jours pour une éternité" et "Mes amis, mes amours".
Finalement à chercher des différences, on trouve plein de similitudes. Mais n'est-ce pas une vérité plus large ?
Bises & Amitiés
JM
Messages : 26
Le 30/04/2013 à 13h28
Je n'ai que trop rarement été convaincu par les adaptations cinématographiques. Soit en s'en éloignant les films trahissaient l'esprit du livre, soit y collant trop, ils n'apportaient rien de plus au livre. Il fort possible que l'ordre de lecture joue un rôle crucial dans cette histoire. Quelques films qui ne m'ont pas déçu: les raisins de la colère de John Ford (adaptation d'un roman de John Steinbeck), un tramway nommé Désir de Elia Kazan (adaptation d'une pièce (qui existe aussi en livre) de Tennessee Williams), Shutter Island de Martin Scorsese (adaptation d'un livre de Dennis Lehane). Sinon plutôt déçu de l'adaptation du roman de Charles Portis "True Grit" (pourtant j'adore les films de Joel et Ethan Coen), et pour des raisons différentes Rhum Express écrit et produit par la même personne (Hunter S. Thompson), sans doute pour des raisons commerciales. Difficile de parler de toutes les adaptations.
Messages : 2407
Le 30/04/2013 à 14h09
Sans m'adresser plus particulièrement à vous, je complète mon propos s'agissant de la démarche initiale qui consiste à se demander si un film vous enlève votre imaginaire qui s'est construit lors de la lecture et réciproquement et s'il ne faudrait jamais lire et voir les deux versions pour ne pas être déçu.
Je trouve par exemple que l'adaptation de Germinal avec Miou-miou, Gérard Depardieu, Renaud, Jean Carmet... est excellente et peut largement donner envie à des plus jeunes de lire le livre qui est souvent au programme d'enseignement.
L'adaptation du film "Et après" respecte la trame générale du livre mais apporte quelque chose de différent et d'extrêmement bien fait quand à la nature même des personnages et le fait qui soient destinés inéluctablement à mourir. Si vous ne l'avez pas vu, je vous le conseille.
J'ai aussi aimé "Mes amis, mes amours" avec Pascal Elbé, Vincent Lindon et Virginie Ledoyen. Je suis un peu inconditionnel de Vincent Lindon.
Finalement, les films sont très souvent tirés de livres pour lesquels des producteurs obtiennent les droits. Et ce qui semblait impossible jusqu'alors devient accessible au plus grand, gràce à la 3D, les effets spéciaux, pyrotechniques, les cascades... Et notre imaginaire s'enrichit alors de tous ces effets visuels et augmente sa capacité à visualiser les hsitoires qui nous sont proposés.
Quand j'étais enfant/adolescent, je lisais en cachette la revue "Strange" et je me prenais à rêver de tous ces supers héros, en pensant être l'un d'eux. Aujourd'hui, les Comics sont presque tous sortis avec plus ou moins de réussite en film alors que ce n'était pas possible à l'époque.
Voilà, je crois que le coeur du sujet est là, dans cette capacité à toujours nous émerveiller...
Amitiés
JM
Messages : 26
Le 06/05/2013 à 23h39
À propos des adaptations cinématographiques, Samuel Goldwyn était persuadé que la collaboration avec de grands auteurs était un garantie de succès d'autant plus que les livres étaient déjà connus. De son côté Louis B. Mayer insistait pour engager à la MGM (Metro-Goldwyn-Mayer) de grands écrivains comme F. Scott Fitzgerald, William Faulkner, Joseph Conrad, James Barrie, Elinor Glyn, William Somerset Maugham, pour ne citer qu'eux.
Messages : 2407
Le 07/05/2013 à 23h38
Après quelques recherches, je réagis à la contribution de Téo que je remercie. Ce sujet est extrêmement intéressant.
Il est certain que prendre de grands auteurs comme source d'inspiration en matière d'adaptation cinématographique offre de grandes garanties de succès. Mais pas toujours. Car les adaptations comme leur nom l'indique peuvent être libres et donc déroger plus ou moins largement par rapport à l’œuvre originale.
On distingue ainsi : l'illustration, la transposition, la digression, le commentaire, l'exégèse, l'interprétation, la paraphrase voire l'analogie quand l'adaptation est la plus proche de l’œuvre littéraire.
Je crois ainsi que l'adaptation de "Mac Beth", "Othello" et "Fallstzaff" de l’oeuvre shakespearienne par Orson Welles en est un parfait exemple dans un projet éblouissant assez fidèle à l'esprit et la lettre.
Mais d'autres films éludent des passages entiers, suppriment des personnages, changent l'ambiance, les personnages (des hommes deviennent des femmes (et réciproquement)).
Les adaptations de Kathy Reich pour la télévision dans la série "Bones" en sont une parfaite illustration.
Les lieux sont transposés dans une époque différente. C'est assez fréquent au théâtre où les metteurs en scène choisissent de modifier l'univers, le décor, les effets pour créer une autre atmosphère tout en respectant certains principes : unité de temps, de lieu, d'action.
Dans "l'homme qui murmurait à l'oreille des chevaux" le dresseur joué par Robert Redford est particulièrement imbuvable et rustre dans le livre et plutôt séduisant et attirant dans le film. Le réalisateur se focalise sur la relation entre la mère (Christine Scott Thomas) et le dresseur alors que le livre se focalise sur la rééducation du cheval et de la jeune fille, tous les deux intimement blessés (au début de l'histoire). L'accident par contre est très fidèle au livre.
.
Dans "les rivières pourpres", le commissaire (J. Réno) meurt à la fin de l'histoire ce qui n'est pas le cas dans le film. On imagine déjà une suite.
Finalement tout réside dans le vocabulaire, une question de sémantique : il s'agit d'une "adaptation" plus ou moins libre de l’œuvre littéraire.
Amitiés
JM
Messages : 31
Le 10/05/2013 à 22h46
je citerai 2 catastrophes totales :
-l'adapation cinéma de Dune, un vrai massacre , total, complet, inepte ... comment détruire ce qui est mon livre préféré et faire de ce chef d'oeuvre de litterature, de science fiction et de science politique un nanar baroque et stupide, à la limite de l'incompréhension ...
- l'adapation cinéma de "jurassic park " ; pourtant je n'aime pas particulièrement les livres de crichton et j'adore steven spielberg mais là c'est la transformation d'un livre pour adulte violent, aux personnages plus excecrables les uns que les autres (y compris et en 1er lieu les enfants) , en film pour pre adolescents dans lequel "tout le monde il est beau tout le monde il est gentil "
Messages : 2407
Le 10/05/2013 à 23h22
Je vous souhaite la bienvenue.
Apparemment cette chronique était pour vous.
Alors je dirai "pour plaisanter" qu'il y avait tout de même "Sting" dans l'adaptation de "Dune", film de David Lynch qui a reçu peu de récompense si ce n'est un award essentiellement les costumes.
Signalons également la présence de "Jeff Golblum" ("La mouche", "Independance Day", ...), Sam Neil ("L'homme bicentenaire", "L'apprenti de Merlin", "A la poursuite d'octobre rouge"...) dans celle de Jurassic Park qui est notoire.
Cela rejoint ce que je disais juste plus haut, les adaptations veulent aboutir à un résultat qui est peut-être très différent du livre et pour des raisons qui parfois nous échappent et des intérêts telles que les choix de la production, le public visé, le créneau, les impacts publicitaires etc...
J'ai beaucoup aimé "l'élégance du hérisson" et j'ai aimé l'adaptation pour le cinéma et la télévision avec Josiane Balasko.
Je vous conseille de voir et lire "la délicatesse" tout en appréciant cette critique de "Première" : "David Foenkinos a relevé le pari d’adapter lui-même son roman à succès, en collaboration avec son frère. La voix off, très présente au début et à la fin, rappelle les origines littéraires de la trame, tout en se réclamant de Truffaut. Mais il faut reconnaître aux auteurs la volonté d’avoir cherché à réinventer le livre à l’écran en jouant sur les couleurs, l’univers musical d’Émilie Simon et l’interprétation d’Audrey Tautou et de François Damiens, comme toujours très inspiré. Si, malgré tous ces efforts, cette Délicatesse n’échappe pas à une certaine mollesse, c’est sans doute faute d’avoir réussi à capter la vie. Dans un monde où tout paraît fabriqué et intentionnel – y compris le beige des pulls du héros –, les personnages ont du mal à s’incarner pour nous toucher."
Etonnant non ? Je n'ai pas vu le film et je ne sais pas si la critique est avisée mais le livre est excellent et réellement tout en délicatesse. Un bijou à lire au moins.
Amicalement
JM
Messages : 307
Le 10/05/2013 à 23h24
Je partage totalement votre avis sur le film Dune qui est un navet alors que les livres sont une pure merveille du genre !! A bientôt. Séverine
Messages : 307
Le 10/05/2013 à 23h25
Messages : 2407
Le 11/05/2013 à 13h13