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LES ADAPTATIONS DE LIVRES AU CINEMA ENLEVENT-ELLES A NOTRE IMAGINAIRE ?

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  • (voir également la chronique "dystopie")

    Bonjour à tous,

    Petit détour par cette chronique discussion, restée quelque peu en jachère, je me suis dit que j'allais faire ainsi d'une pierre plusieurs coups en la réveillant, telle un volcan islandais.

    Je viens de voir la parution de "the giver" ou "le passeur" au cinéma dès le 25 octobre prochain avec notamment Jeff Bridges, Meryl Streep, Taylor Swift, Katye Olmes et Brandon Thwaites. Rien que la distribution met l'eau à la bouche.

    Le sujet est une adaptation du livre de Loïs Lowry paru en 1994 aux éditions Ecole des loisirs, Collection médium.

    Et pour rejoindre le sujet de cette chronique, il s'agit d'une dystopie.

    Bref tout ce que j'aime et que peut-être vous aussi : science fiction, société en contre utopie, livre en saga et adaptation au cinéma...

    Parenthèse pour signaler que le héros principal se prénomme "Jonas" ce qui nous ramène aux origines de la Bible et du Coran mais également au voyage dans le ventre de la baleine et surtout à la capacité de pardonner au lieu de privilégier le châtiment. Autant d'enseignements dont notre planète aurait grand besoin en ces temps mouvementés...

    Amitiés
    JM

    (Source Wikipédia)
    Ce roman est le premier d'une tétralogie qui comporte également "L'élue" (2001), "Messager" (2005) et "Le Fils" (2014).

    Le livre a pu être jugé inapproprié pour un jeune public ; en dépit de cela, il a reçu en 1994 la Newbery Medal et a été vendu à plus de 5,3 millions d'exemplaires. En Australie, au Canada et aux Etats-Unis, il fait partie de nombreux programmes scolaires.

    L'histoire se déroule dans une société futuriste, tout d'abord présentée comme utopique, où les individus sont formatés pour ne plus ressentir d'émotions et se comporter de façon préétablie ; graduellement, cette société apparaît comme dystopique.

    Par le passage à l'Identique, elle a éliminé la douleur et les conflits, mais aussi les émotions. Des règles fondamentales, dont la transgression est sévèrement punie, encadrent le quotidien des habitants :
    chaque cellule familiale ne peut avoir au maximum que deux enfants
    la nuit, il est interdit d'aller dehors
    on ne doit pas mentir
    etc.
    Jonas, comme les autres onze-ans (les individus âgés de onze ans), appréhende la venue de la cérémonie annuelle. Douze cérémonies en tout rythment la vie des enfants :
    à l'âge d'un an, les enfants sont « distribués » à leur cellule familiale et reçoivent leur nom.
    à 2 ans, ils bénéficient du don d'un « objet de bien-être »
    à 3 ans, ils entrent à l'école,
    etc.
    La douzième cérémonie est très importante, car c'est au cours de celle-ci que l'enfant se verra attribuer son futur métier. Ce dernier est choisi d'avance par les membres du comité, en fonction des qualités du citoyen, de ce qui lui a fait plaisir, et du nombre d'heures de bénévolat effectuées au sein des différents services.
    A la surprise de tous, Jonas est "sélectionné" pour être le prochain Dépositaire de la Mémoire : selon la Grande Sage, c'est parce qu'il possède la "capacité-à-voir-au-delà".
  • Bonjour Nina,

    Je crois que j'ai trouvé une solution à notre problème mais qui n'est pas très pratique niveau organisationnel : il faudrait voir le film avant de lire le livre, notre lecture n'en serait que plus magnifiée ;) Mais je ne pense pas que j'aurais la patience d'attendre !

    Plus sérieusement, on a plus qu'à mettre notre ressenti en sourdine pour reprendre vos mots, mais la chose n'est pas si simple.

    Mes amitiés.

    Petite message pour Jean-Michel : Merci de faire vivre ce site :)

    Bonne fin de journée à vous.
  • Bonjour à tous !

    Voilà une discussion bien riche !

    Pour ma part, je préfère lire les œuvres avant de voir leurs adaptations au cinéma. De cette manière, les images que le cinéma "force" dans l'esprit du spectateur n'arrivent pas à se superposer à celles que je me suis créées en lisant.
    Lorsqu'un lieu ou un personnage ressemble à l'idée que je m'en était fait, il arrive à laisser sa marque dans mon imagination. Mais quand un acteur est trop différent de "mon" personnage de livre, je reste hermétique et à l'issue du film, c'est ma première idée qui s'impose et qui reste dans ma tête. Je m'attache aux personnages et au contexte, et je n'aime pas les voir "transformés" et dénaturés.

    Si je vois d'abord le film, en revanche, j'ai plus de mal à me libérer des images qui m'ont été imposées, et mon imagination peine à prendre le dessus. C'est pourtant nécessaire parfois, lorsqu'une adaptation est très différente de l'original. C'est un sentiment désagréable.

    D'un autre côté, chaque auteur choisit la part de descriptif et la part d'imaginaire qu'il souhaite donner à ses lecteurs. Parfois, on a l'impression de regarder un film, et l'on se dit qu'une adaptation cinématographique ne serait guère surprenante.

    A contrario, il existe des adaptations assez libres qui donnent un nouveau relief à l’œuvre. Je pense particulièrement à la série Game Of Thrones, adaptée du cycle de G. Martin : A Song of Ice and Fire. Certains épisodes s'éloignent du livre, et l'on a parfois l'impression que les réalisateurs ont commis l'irréparable en oubliant ou en inventant un personnage. C'est généralement dans ces moments-là que je bondis de mon canapé en gémissant : Comment vont-ils faire, maintenant?
    Mais force est de constater que c'est une série aussi captivante que les romans, et ce même si l'on a l'impression de déjà connaître la suite ! Même un lecteur du roman arrive à être surpris, et ça, ce n'est pas donné à toutes les adaptations !

    Je pourrais épiloguer sur ce sujet pendant des heures, alors, je cède la place !
  • Merci Alix de votre passage.

    Finalement vous voilà aussi tourmentée que nous tous devant ce dilemme.

    Au même titre que votre adaptation de "Game of Thrones", je mettrais également "les piliers de la terre" dont j'ai pu voir quelques épisodes que j'ai trouvés très bien interprétés avec force de décors, d'échafaudage et de techniques de construction de cathédrale ainsi que les scènes de vie courante en ce Moyen Age qui apportent à mon sens des précisions visuelles à notre lecture et finalement l'enrichit.

    Amitiés
    JM
  • Bonjour tout le monde,

    Message pour Jean-Michel : Je viens faire échos à votre commentaire datant de 2012 (je suis un peu retard certes) mais je viens à l'instant de refermer Gatsby le magnifique, et je voulais vous faire part de mon ressentis car pour la première fois je n'ai pas trouvé de difdifférences entre le livre et le film.
    Est ce peut être parce que j'avais vu le film en premier, et donc mon imaginaire si capricieux d'habitude n'avait rien à redire puisqu'il n'avait pas d'idées sur le film ?

    Entoucas je suis satisfaite car je trouve que l'oeuvre cinématographique correspond de très près à l'oeuvre littéraire.

    Je referme cette petite parenthèse. Je vous souhaite à tous une bonne fin de journée.

    Mes amitiés
    Stéphanie
  • Bonjour Stéphanie et merci bcp de votre commentaire éclairé.
    Je viens de voir en dvd blue ray "la stratégie ender" avec une belle distrubution au passage dont Harrisson Ford au passage et je trouve que le livre suscite davantage l'imaginaire que le film. La trame du livre est respectée mais les effets spéciaux extraordinaires coupent un peu l'intérêt pour les enfants et notamment Ender. Ils les déshumanisent et en même temps c'est tout de même l'idée générale de transformer par le jeu des adolescents en grands stratèges. Il manque quelque chose. Mais au final les deux sont très biens et très proches.
    Je crois que Gatsby est interprété par léonardo di caprio de mémoire. Cela parait difficile de séparer l'acteur de ses rôles précédents et en même temps il semble tellement polyvalent. Cela donne envie de lire et de voir les deux.
    Echange donc de nos univers. Vous me direz.
    Et vous tous, n'hésitez pas à contribuer.
    L'actualité cinématographique est très imprégnée de romans et de sagas.
    Amitiés Stéphanie.
    Jm
  • Jean-Michel,

    Je me note cette référence. Je n'avais pas encore entendu parler de " La stratégie Ender" ni en livre ni en film (peu de films trouvent grâce à mes yeux sauf des réalisateurs tels que Tim Burton ou encore Quentin Tarantino). En parlant de ce dernier réalisateur, j'avais pu voir Leonardo Di Caprio dans son dernier film "Django", et j'avais trouvé Di Caprio assez bon dans son rôle de propriétaire sadique d'une exploitation de cotton. Je trouve que dans le rôle de Jay Gatsby il est également pas trop mal, voir qu'il incarne même très bien ce personnage. C'est peut être pour cette raison que j'ai autant aimer le livre que le film.

    Je m'égare un peu, mon commentaire n'ayant plus grand chose à voir avec la littérature ni le sujet de votre discussion
  • J'avoue que vous références touchent des auteurs dont les univers sont particulièrement bien campés dans le noir et blanc ou déjanté fantastique d'un côté et l'hémoglobine de l'autre pour une description imagée. Je sais, c'edt un peu réducteur.
    Personnellement j'aime la SF, la Fantasy et les grands espaced ou une combinaison. Et Philip K Dick, Tolkien ou Blake trouvent aujourd'hui des lecteurs et des spectateurs grâce à la magie du cinéma et des effets spéciaux.
    Quand j'avais entre 12 et 15 ans je lisais des bds de "Strange" et j'imaginais mes supers héros comme Dardevil, Iron Men ou les X-Men mais aussi Batman pour faire le lien avec Tim Burton.
    Littérature et cinéma se nourrissent l'un de l'autre et il en sort aujourd'hui des histoires merveilleuses pour de grands rêveurs.
    Je me suis un peu envolé également mais j'ai réussi à garder le cap.
    Très bonnes soirée et lecture.
    Amitiés
    Jm
  • Bonjour à tous

    Je viens de visionner le film en dvd blu-ray "les âmes vagabondes" tiré du titre éponyme de Stéphanie Meyer, cette dernière plus connue pour la saga mise à l'écran de "Twilight".

    Je vous invite donc à découvrir ce film que je trouve particulièrement touchant en ce sens qu'il met dans la lumière notre humanité. L'auteur a été associée au metteur en scène pour l'élaboration du scénario (voir bonus du dvd) ce qui permet de passer de 600 pages à deux heures de film SF particulièrement réussi.

    "La Terre est envahie. L’humanité est en danger. Nos corps restent les mêmes, mais nos esprits sont contrôlés. Melanie Stryder vient d’être capturée. Elle refuse cependant de laisser place à l’être qui tente de la posséder. Quelque part, caché dans le désert, se trouve un homme qu’elle ne peut pas oublier. L’amour pourra-t-il la sauver ?"

    Le film est paru en 2013 sous le titre original "The Host" qui à mon sens traduit une des réalités de l'histoire. Mais pas seulement. Il pourrait y avoir plusieurs lectures comme celle d'imaginer que nous soyons parfois écartelé entre différentes envies que tout opposent. L'extraterrestre impose ici sa volonté et l'humain est en retrait. Le reste est à découvrir. Les images sont magnifiques et les décors extérieurs époustouflants.

    Les acteurs, très jeunes pour la plupart, sont superbes de justesse dont l’héroïne principale "vagabonde", jouée par Saoirse Ronan, actrice irlandaise de 20 ans, qui donnent la réplique à Diane Gruger et John Hurt.

    Tout ceci pour rejoindre le thème de cette discussion qui à partir d'un film m'incite terriblement à lire le livre déjà présent sur l'une de mes étagères mais qui ne serait prendre la poussière davantage.

    Rdv donc à l'autre bout de livre.
    Amitiés
    JM
  • Bonsoir Jean-Michel,

    Je n'aurais qu'un conseil à vous donner c'est de sortir votre plumeau et de dépoussiérer tout ça ;)
    Car en effet je me souviens avoir lu ce livre au moment de sa sortie (il y a quelques temps déjà donc) et j'avais passé un très bon moment de lecture. Pour ce qui est du film je ne l'ai encore pas vu, mais je le rajoute sur ma liste pour une prochaine fois, je vous ferais part de mon avis.

    Je vous souhaite bonne lecture si vous décidé d'entamer ce livre.

    Mes amitiés.
    Stéphanie

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