Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
Angela Carter a un double rapport à la littérature. D'une part, c'est pour elle un objet d'étude : elle a été chargée de cours dans l'atelier d'écriture de l'université de Sheffield. D'autre part, c'est son instrument de création et d'évasion : primée sur tous les continents, elle allie rigueur du style et ambiance quasi-fantastique. Les textes qui constituent Vénus noire se trouvent à la croisée de ces deux acceptions. Ce recueil forme une sorte de prisme kaléidoscopique qui met en lumière différentes facettes du thème de la « femme nouvelle », allant d'une inconnue accusée de meurtre aux États-Unis au XIXe siècle à la maitresse de Baudelaire.
Qu'elle s'inspire de Shakespeare ou d'Edgar Allan Poe, Angela Carter garde la même façon oblique et inimitable de traiter ses sujets. Il ne s'agit pas seulement d'une relecture analytique, mais de variations romanesques à l'érotisme cruel, trouble et inquiétant.
Ce qu'Angela Carter met en scène, c'est l'acte même de lecture, la dérive onirique qui s'empare du lecteur qui déchiffre un récit avec ses attentes, ses fantasmes, l'ombre portée de ses désirs et désillusions, l'empreinte de sa vie.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Des incontournables et des révélations viendront s'ajouter à cette liste au fil des semaines !
A gagner : des exemplaires de cette BD jeunesse sur fond de légendes celtiques !
L'autrice coréenne nous raconte l'histoire de son pays à travers l’opposition et l’attirance de deux jeunes adolescents que tout oppose
Mêlant la folie à l’amour, l’auteur nous offre le portrait saisissant d’une « femme étrange » bousculant les normes binaires de l’identité sexuelle