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Après le décès de sa mère Kyôko, Suzuko Niré a grandi dans une famille recomposée mais unie, entourée de sa tante Anzu, de son père, et de son frère adoptif Tôru. Aujourd'hui âgée de quinze ans, l'adolescente porte à ce dernier un amour dévorant et ne souhaite qu'une chose : retrouver celui qui est parti de la maison trop tôt, pour vivre à ses côtés. Son absence provoque chez elle une immense tristesse.
Un soir, en rentrant de l'école, Suzuko recueille un moineau blessé. Et découvre en cet oisillon qui ne pourra plus jamais voler une incarnation de ses propres fragilités.
Attention cet avis est celui de la pentalogie complète à savoir des livres Suzuran, Sémi, No-No-Yuri, Niré et Urushi.
J'ai toujours un plaisir gourmand à l'idée de lire une nouvelle pentalogie d'Aki Shimazaki qui est vraiment mon auteure préférée. C'est simple, j'aime absolument tout! Les histoires, les personnages et bien entendu son écriture si élégante, touchante et poétique.
Cette fois-ci elle nous entraine au cœur de la famille Niré et de ses secrets. Il y a Anzo et Kyôko, 2 sœurs que tout oppose et leur frère Nobuki. Et puis il y a Tetsuo et Fujiko les parents unis lors d'un mariage arrangé comme cela se faisait beaucoup à l'époque, un mariage qui ne fut pas très heureux jusqu'à la maladie de Fujiko, qui, de manière très inattendue, va peut-être leur laisser une chance de recommencer à 0... Et, bien évidemment, comme dans toutes les familles, il y a les secrets longtemps gardés et leurs conséquences.
Comme toujours, l'histoire se dévoile au fur et à mesure des tomes dont chacun est axé sur une personnage différent.
C'est encore une fois une histoire très touchante qui met l'accent sur les sentiments. Aki Shimazaki a un don pour nous faire rentrer dans l'intimité des personnages, on a ainsi l'impression d'être devenu le confident de chacun. On s'attache à cette famille, c'est inévitable et bien évidemment il est difficile de refermer le dernier tome et de les quitter...
Ahhh que cette lecture fait du bien! Cette auteure mériterait d'être prescrite par les médecins en cas de petit coup de mou! Si vous ne connaissez pas, foncez!
L’amour prend parfois des formes inattendues… Aki Shimazaki nous propose un nouveau roman d’une élégante pudeur, où la délicatesse se mêle à l’art du Kintsugi. » Urushi » est publié chez Actes Sud depuis le 1er mai dernier.
Suzuko Niré a grandi au sein d’une famille aimante et bienveillante. Quelques jours après sa naissance, sa mère est décédée. Son père s’est remarié avec sa tante et Tôru est devenu son frère adoptif. De dix ans son aîné, Tôru suscite chez l’adolescence des sentiments très forts. Alors qu’il a quitté la maison pour poursuivre ses études loin de chez eux, il n’en demeure pas moins que Suzuko n’aspire qu’à un unique rêve : le retrouver. Mais les confidences de ce dernier vont bouleverser la jeune femme.
Habitée par une énergie intrinsèque et pure, digne héritière d’une influence familiale artistique, Suzuko va trouver dans la pratique du Kintsugi et de l’utilisation de l’Urushi une manière délicate d’exprimer ses émotions.
A la lecture de la plupart des romans d’origine japonaise, je retrouve cette sensation particulière de « temps suspendu » qui, en concordance avec cette pudeur omniprésente, procure un bien-être et une réflexion profonde.
https://missbook85.wordpress.com/2024/05/19/urushi/
Ce roman est le dernier de la pentalogie "Une clochette sans battant", titre dont on ne comprend le sens que dans ce tome.
Nous retrouvons les personnages des romans précédents mais dans une autre configuration, celle d'une famille recomposée. Suzuko, orpheline de mère, peu après sa naissance, est adoptée par sa tante; celle-ci est divorcée, a un fils Tôru, et se remarie avec le père de Suzuko. Chacun adopte l'enfant de l'autre. Suzuko et Tôru sont donc frère et sœur mais aussi cousins. Vous suivez toujours????? Suzuko est amoureuse, à sens unique, de son cousin. Va-t-elle pouvoir être heureuse?
Le roman aborde des thèmes récurrents chez Aki Shimazaki comme l'importance de la famille et l'art comme ouverture à la vie. Ici, il s'agit du kintsugi, un art ancestral qui consiste à réparer des objets en céramique ou porcelaine avec de la laque urushi, qui provient de l'arbre du même nom, saupoudrée d'or, qui devient ainsi une œuvre d'art plus belle que l'original. L'auteure semble croire que cette belle métaphore s'applique à la vie et je dois dire que je ne partage pas totalement son optimisme.
Alors que j'avais été touchée, émue par les deux premiers tomes "Suzuran" et "Sémi", par la sensibilité de l'écriture et par l'atmosphère de quiétude qui s'en dégageait, celui-ci, comme les deux précédents, "No-no-yuri" et "Niré", m'a laissée assez froide. Le charme n'agit plus parce que l'auteure ne se renouvelle pas, que des scènes sont répétées sans réelle valeur ajoutée et parce que, finalement, le style est plat avec des phrases se limitant souvent à sujet-verbe-complément, ne véhiculant aucune émotion. La lecture reste néanmoins intéressante pour ce qu'elle nous apprend de la culture japonaise mais cela ne suffit pas à mon bonheur de lectrice. Je tenterai quand même une pentalogie antérieure par curiosité.
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