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De sa fenêtre d'un immeuble de Rio, un soir, une femme voit dans un appartement deux personnes se quereller, puis un sac à main voler en l'air. Alors qu'elle regarde le sac sur le trottoir, un corps vient s'écraser à côté, et il n'y a plus personne dans l'appartement.
Depuis quelques jours, le commissaire Espinosa, épaulé par son fidèle Welber, enquête sur les assassinats, commis avec un sang-froid étonnant, de trois policiers. Fouillant la vie de ces flics ordinaires, ils commencent à soupçonner l'existence d'une bande gérant les pots-de-vin distribués aux policiers. Inutile de dire que cela gêne du monde dans la police, du bas de l'échelle aux plus gradés, et que la règle d'or est : "Jamais entendu parler." L'ennui, c'est que deux maîtresses de ces ripoux sont elles aussi retrouvées assassinées, et qu'on parle d'une femme "suicidée" en se jetant par la fenêtre du haut d'un immeuble à Copacabana.
Espinosa, homme tranquille qui a trouvé en Irene la compagne idéale, bonne amante et peu encline à la vie commune, se retrouve en quelques jours gentiment courtisé par deux autres jolies femmes : Celeste, que l'on croyait morte, et Serena, la femme qui de chez elle a tout vu, ou tout cru voir.
C'est l'été à Rio de Janeiro, mais si le commissaire Espinosa a des sueurs, c'est surtout parce qu'un tueur de policiers rôde dans la ville. Trois sont déjà morts, abattus à bout portant, de sang froid et sans témoins. Les commissariats sont en émoi mais des morts on ne dit rien. Ils étaient discrets, changeaient souvent de lieu de travail, menaient une vie en apparence rangée. Mais très vite, des rumeurs de corruption arrivent aux oreilles d'Espinosa. Se méfiant de ses collègues, il réunit au tour de lui un petit groupe de travail constitués de policiers honnêtes. Les indices sont maigres. Les enquêteurs découvrent que les ripoux menaient une double vie et entretenaient chacun une maîtresse. Mais avant de pouvoir creuser ce point, deux de ces femmes sont elles aussi assassinées. La troisième, Céleste, survit miraculeusement, le tueur s'étant trompé de cible. Et cette fois, il y a un témoin ! De la fenêtre de son dressing, Serena a vu la femme tomber du 10è étage de l'immeuble d'en face, sans doute poussée par le meurtrier. Pour Espinosa, la tâche est rude. Il doit mettre la main sur l'assassin, retrouver Céleste saine et sauve, interroger scrupuleusement Serena qui a des vues sur lui et tout cela le plus discrètement possible, afin de ne pas attirer l'attention des ses collègues ripoux.
C'est toujours un plaisir de retrouver Espinosa, le flic de Rio qui traîne sa nonchalance dans les rues de Copacabana. Ici pas de suspense insoutenable, pas d'action échevelée, le commissaire prend son temps, cogite et tente, tant bien que mal, de résoudre les énigmes que lui pose son métier. Côté privé, la vie suit son cours. Il passe son temps entre le commissariat et son appartement toujours envahi par les livres en attente d'étagères. Parfois, Irène passe le voir, pour un repas fin et une nuit d'amour, même s'ils ne sont pas vraiment en couple, ne se sont rien promis, n'ont aucun projet d'avenir. Espinosa commence d'ailleurs à se poser des questions sur le futur. La routine s'est installée, pourra-t-il la supporter encore longtemps ? Les mêmes gestes, les mêmes lieux, les mêmes dîners...le commissaire rêve d'autre chose, surtout quand la police est de plus en plus gangrenée par la corruption et qu'il ne peut même plus se fier à ses collègues.
Une enquête sympathique, mais dans les livres de Garcia-Roza, on aime surtout l'ambiance exotique de la ville brésilienne, le commissaire bibliophile et le temps qui semble s'écouler plus lentement.
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